« Moi je suis différente. Je l'ai toujours été. Pour ma mère, c'est comme si j'étais une extra-terrestre. »
La différence : un mot, un concept ou juste un état d'esprit? Être différent est-ce une malédiction, un don ou juste un fait : acceptation!!!
"Telle mère telle fille", "la fille de sa mère" des ont dit qui ne font que me rappeler ce vide, ce manque avide. Des repères j'en ai, mais d'impairs ils sont fait.
Aujourd'hui j'ai pris ma plume, ce jour pour vous je chasserai la brume. Bienvenu a vous dans mon monde, bienvenue à vous au ‘palais du décombre'
Ensemble découvrons le personnage. Être joyeux, affectueux et toujours désireux de rendre heureux. Jusque là tout va bien. Nous avançons doucement vers ce qui en fera un être ooooo combien mystérieux.
Maman m'a dit que tout commença à ma naissance. Un beau bébé j'étais, mais avec des marques je venais. Un petit problème de peau qui disparu avec le temps. Disparu? Non, changea de forme, changea d'état. En effet ces marques sur ma peau se transformèrent en blessures, des entailles profondes qui me hantent je t'assure. Des blessures dont j'ignore la provenance mais qui chaque jour me font entrer en transe. Saigner au quotidien mais de l'intérieur; demander de l'aide se sentir inférieur ; crier , soupirer et souvent hurler mais se résigner à accepter son existence inavouée.
Je parle d'une dame que je vois dans mes rêves, d'une dame qui a fait de ma vie un enfer. Elle a plusieurs noms: solitude, dépression et pour les plus touchés trouble de l'imagination. Je l'ai connu a 2 ans, a l'époque elle était cool. Diagnostiquée autiste je fuyais la foule. Elle m'a porté, bercé, cajolé et m'a appris son langage : celui des gens rejetés.
En grandissant les choses ont changé ; elle a gagné en autorité. En fait je l'ai matérialisé, je lui ai donné ce visage que j'aurais aimé porter. Elle me rassurait, me disait que tout irait bien. Elle me mentait, me transformait en aliène. Ces ruines que vous voyez ont toutes une histoire, elles murmurent froidement le désespoir.
Regarde là a ta gauche, c'est Charles. C'était mon ami, mon bout de rubis. Je l'ai aimé je le sais à présent. Je l'ai aimé j'aurais dû le savoir avant. Réciproque ? Oui bien-sûr. Jusqu'à ce jour où tout a basculé. Ce jour où j'ai pas pu l'arrêter. Jalouse et prétentieuse elle a pris mon corps et l'a mutilée, elle en a fait un bout d'ombre un palais abandonné. Rien n'allait dans mon esprit elle en était la reine, elle a fait de mon regard un trou noir un amat de gêne. Je me sentais prisonnière en fait je l'étais, je venais de perdre celui que j'aimais.
A droite c'est Rachel. Mon ciel, mon étincelle. J'ai replongé et un jour en pleine crise je lui ai dit que je la détestais, je lui ai dit que loin de moi je la voulais. Elle a insisté mais moi j'ai rétorqué, elle m'a embrassé mais moi je l'ai giflé. A bout, elle m'a écrit, elle me disait combien elle m'aimait. Au bout, j'ai décrit cruellement ses tares, ses défauts qui faisaient d'elle l'ange qu'elle est.
J'ai ainsi perdu tous ceux que j'aimais ou que j'aurais voulu aimer. J'ai ainsi perdu tous ceux que je met dans mon outre ''si je pouvais aimer''.
Où aller quand on est prisonnier ? Que faire quand notre corps n'est plus notre allié? A 15 ans j'ai voulu oser, oui m'en débarrasser. Croyant me libérer je l'ai fait j'ai sauté. Du troisième étage j'ai cru voler. J'aurais tellement aimé ne pas en sortir, mais hélas je suis là ! Histoire sordide. Elle m'a regardé et s'est moqué. Elle m'a affirmé qu'avec elle je vivrai. Des larmes j'écraserais; sa tête elle hochait. De douleur je hurlais ; de plaisir elle ricanait.
Aujourd'hui j'ai 21 ans et avec peine je me rappelle de toutes ces nuits où je me suis mutilé en croyant la faire sortir, de tous ces soirs où j'ai pleuré je ne voulais plus être sa cible et de tous ces cœurs que j'ai brisé que j'ai jeté dans le vide.
Certains parlent d'espoir. Ils se disent qu'il y a toujours une raison de s'accrocher, que viendra un jour ce chéri a aimer, que ce ciel trempé se transformera en journée de gaieté... Je ne peux me prononcer ; mon destin semble tracé. Mais j'ose espérer qu'un jour de bonheur je m'enivrait.
Caché derrière ce sourire je me demande : quand va t'elle me libérer ? Caché derrière mon corps de rêve je n'ai qu'une prière : OOO Vous Grand Être Souverain Mayday. Caché derrière mes succès, je m'imagine auprès d'un roi, Reine. Et quand pour maman une telle perfection ne peut être qu'extra terrestre : je souris, car je la vois tomber de son trône pittoresque.
Une reine dans l'arène, Un être pluriel.
Elle et moi: Deux ans un, Elle : Moi défunt.
Tel est mon univers, tel est mon moi. Je vous l'ai ouvert, je garde la foi.
Tels sont mes tourments, l'ombre de ces sourires qui décrivent mon monde, ses instants.
Moi je suis différente , un piege ma difference. Je l'ai toujours été, jeu lettres et beauté. Voyez en ce texte un hommage à tous ceux qui souffrent silencieusement d'être nés. Oui pour eux écrivons Huit mille mots pour mille maux.
La différence : un mot, un concept ou juste un état d'esprit? Être différent est-ce une malédiction, un don ou juste un fait : acceptation!!!
"Telle mère telle fille", "la fille de sa mère" des ont dit qui ne font que me rappeler ce vide, ce manque avide. Des repères j'en ai, mais d'impairs ils sont fait.
Aujourd'hui j'ai pris ma plume, ce jour pour vous je chasserai la brume. Bienvenu a vous dans mon monde, bienvenue à vous au ‘palais du décombre'
Ensemble découvrons le personnage. Être joyeux, affectueux et toujours désireux de rendre heureux. Jusque là tout va bien. Nous avançons doucement vers ce qui en fera un être ooooo combien mystérieux.
Maman m'a dit que tout commença à ma naissance. Un beau bébé j'étais, mais avec des marques je venais. Un petit problème de peau qui disparu avec le temps. Disparu? Non, changea de forme, changea d'état. En effet ces marques sur ma peau se transformèrent en blessures, des entailles profondes qui me hantent je t'assure. Des blessures dont j'ignore la provenance mais qui chaque jour me font entrer en transe. Saigner au quotidien mais de l'intérieur; demander de l'aide se sentir inférieur ; crier , soupirer et souvent hurler mais se résigner à accepter son existence inavouée.
Je parle d'une dame que je vois dans mes rêves, d'une dame qui a fait de ma vie un enfer. Elle a plusieurs noms: solitude, dépression et pour les plus touchés trouble de l'imagination. Je l'ai connu a 2 ans, a l'époque elle était cool. Diagnostiquée autiste je fuyais la foule. Elle m'a porté, bercé, cajolé et m'a appris son langage : celui des gens rejetés.
En grandissant les choses ont changé ; elle a gagné en autorité. En fait je l'ai matérialisé, je lui ai donné ce visage que j'aurais aimé porter. Elle me rassurait, me disait que tout irait bien. Elle me mentait, me transformait en aliène. Ces ruines que vous voyez ont toutes une histoire, elles murmurent froidement le désespoir.
Regarde là a ta gauche, c'est Charles. C'était mon ami, mon bout de rubis. Je l'ai aimé je le sais à présent. Je l'ai aimé j'aurais dû le savoir avant. Réciproque ? Oui bien-sûr. Jusqu'à ce jour où tout a basculé. Ce jour où j'ai pas pu l'arrêter. Jalouse et prétentieuse elle a pris mon corps et l'a mutilée, elle en a fait un bout d'ombre un palais abandonné. Rien n'allait dans mon esprit elle en était la reine, elle a fait de mon regard un trou noir un amat de gêne. Je me sentais prisonnière en fait je l'étais, je venais de perdre celui que j'aimais.
A droite c'est Rachel. Mon ciel, mon étincelle. J'ai replongé et un jour en pleine crise je lui ai dit que je la détestais, je lui ai dit que loin de moi je la voulais. Elle a insisté mais moi j'ai rétorqué, elle m'a embrassé mais moi je l'ai giflé. A bout, elle m'a écrit, elle me disait combien elle m'aimait. Au bout, j'ai décrit cruellement ses tares, ses défauts qui faisaient d'elle l'ange qu'elle est.
J'ai ainsi perdu tous ceux que j'aimais ou que j'aurais voulu aimer. J'ai ainsi perdu tous ceux que je met dans mon outre ''si je pouvais aimer''.
Où aller quand on est prisonnier ? Que faire quand notre corps n'est plus notre allié? A 15 ans j'ai voulu oser, oui m'en débarrasser. Croyant me libérer je l'ai fait j'ai sauté. Du troisième étage j'ai cru voler. J'aurais tellement aimé ne pas en sortir, mais hélas je suis là ! Histoire sordide. Elle m'a regardé et s'est moqué. Elle m'a affirmé qu'avec elle je vivrai. Des larmes j'écraserais; sa tête elle hochait. De douleur je hurlais ; de plaisir elle ricanait.
Aujourd'hui j'ai 21 ans et avec peine je me rappelle de toutes ces nuits où je me suis mutilé en croyant la faire sortir, de tous ces soirs où j'ai pleuré je ne voulais plus être sa cible et de tous ces cœurs que j'ai brisé que j'ai jeté dans le vide.
Certains parlent d'espoir. Ils se disent qu'il y a toujours une raison de s'accrocher, que viendra un jour ce chéri a aimer, que ce ciel trempé se transformera en journée de gaieté... Je ne peux me prononcer ; mon destin semble tracé. Mais j'ose espérer qu'un jour de bonheur je m'enivrait.
Caché derrière ce sourire je me demande : quand va t'elle me libérer ? Caché derrière mon corps de rêve je n'ai qu'une prière : OOO Vous Grand Être Souverain Mayday. Caché derrière mes succès, je m'imagine auprès d'un roi, Reine. Et quand pour maman une telle perfection ne peut être qu'extra terrestre : je souris, car je la vois tomber de son trône pittoresque.
Une reine dans l'arène, Un être pluriel.
Elle et moi: Deux ans un, Elle : Moi défunt.
Tel est mon univers, tel est mon moi. Je vous l'ai ouvert, je garde la foi.
Tels sont mes tourments, l'ombre de ces sourires qui décrivent mon monde, ses instants.
Moi je suis différente , un piege ma difference. Je l'ai toujours été, jeu lettres et beauté. Voyez en ce texte un hommage à tous ceux qui souffrent silencieusement d'être nés. Oui pour eux écrivons Huit mille mots pour mille maux.