Victoire Babois

Il faut croire que la vie et les écrits de Victoire Babois ont quelques accents raciniens, à l'image de ses premières lectures (notamment d'Iphigénie) : encore adolescente, elle est envoyée dans un couvent après la mort de sa mère, puis, devenue elle-même mère, elle perd sa fille. Ses élégies sont marquées par ses douleurs intimes et lui valent la reconnaissance de ses contemporains : « Je perdis ma fille, et avec elle tout mon cœur, toute ma consolation, l'objet d'une tendresse dans laquelle mon cœur s'était réfugié tout entier ».
À noter qu'elle demande le divorce de son mariage avec le père de sa fille en 1797 et qu'elle l'obtient pour "incompatibilité d'humeur et de caractère".

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