Directeur du Marathon des mots à Toulouse, programmateur de festivals littéraires en France et à l’étranger, Serge Roué est le concepteur de nombreux spectacles littéraires autour de Modiano, Duras, Sagan, Simenon, Perec ou Mauriac. A l’origine de plusieurs projets autour d’Hervé Guibert, il a produit en 2005 les manifestations liées au 50e anniversaire de sa naissance et collaboré avec le journaliste Vincent Josse au coffret sonore « Hervé Guibert, l’écrivain-photographe » (Editions Naïve / Radio France), Grand Prix de l’Académie Charles-Cros 2009.
Nous le recevons à l’occasion de la parution chez Gallimard en novembre 2015 d’un recueil de textes d’Hervé Guibert intitulé « L’Autre Journal ».

Brigitte Giraud est née en Algérie et vit à Lyon. Elle a publié huit livres aux éditions Stock dont A présent, mention spéciale du Prix Wepler 2001, L’amour est très surestimé, prix Goncourt de la nouvelle 2007, Une année étrangère et Avoir un corps.
Nous la recevons à l’occasion de la publication de son nouveau roman, actuellement en lice pour le Prix Femina, Nous serons des héros (Stock).

Romancier et nouvelliste, membre du comité de lecture des éditions Gallimard depuis 1989, Jean-Marie Laclavetine a obtenu de nombreux prix littéraires dont le prix Goncourt des Lycéens en 1999 pour Première ligne et le Grand Prix de la nouvelle de l’Académie française pour Le Rouge et le Blanc. Il est aussi l’auteur d’une pièce de théâtre, Le Voyage au Luxembourg, créée par Miou-Miou, et d’un livre sur la Loire, Mille kilomètres de bonheur (National Geographic).
Nous le recevons à l’occasion de la parution chez Gallimard en janvier 2016 de son nouveau roman, Et j’ai su que ce trésor était pour moi.

Ingrid Thobois publie des romans depuis 2007. Le roi d’Afghanistan ne nous a pas mariés (Phébus), a obtenu le Prix du Premier Roman. Son dernier, Le plancher de Jeannot (Buchet Chastel) a reçu un bel accueil début 2015. Elle publie également depuis 2009 des romans pour la jeunesse : enfants et adolescents, notamment chez Rue du monde et Thierry Magnier. Son dernier est un livre / album paru chez La Joie de Lire : Des fourmis dans les jambes, petite biographie de Nicolas Bouvier (2015).
Nous la recevons dans le cadre d’un partenariat avec Concordan(s)e, une aventure singulière à laquelle elle participa où un écrivain rencontre un chorégraphe.

Danseuse et chorégraphe, Mathilde Monnier a dirigé pendant près de 20 ans le Centre Chorégraphique National de Montpellier avant de se voir confier fin 2013 la direction du Centre National de la Danse à Pantin.
La littérature est vitale pour elle, elle lit beaucoup, tout le temps, un peu de tout et d’une façon très mélangée. En 2005, elle crée un spectacle avec Christine Angot, La Place du Singe et elle publie un roman graphique chez Denoël en 2013 avec le dessinateur François Olislaeger.
Cela fait longtemps que nous voulions l’inviter dans Tête de lecture afin qu’elle partage avec le public ses coups de coeur littéraires.

Agrégé de lettres modernes, Laurent Binet a enseigné dix ans en Seine-Saint Denis et participé notamment à la mise en place de la convention ZEP-Sciences Po. En 2010, il publie HHhH, qui a obtenu le Prix Goncourt du Premier roman et a été traduit dans près de quarante pays. En 2012, il chronique la campagne présidentielle de François Hollande dans Rien ne se passe comme prévu.
Nous le recevons à l’occasion de la parution chez Grasset de son deuxième roman, La Septième fonction du langage, fruit de cinq ans de travail.

Martin Page est né en 1975. Il est l’auteur, entre autres, de La Mauvaise habitude d’être soi, de L’apiculture selon Samuel Beckett et de Manuel d’écriture et de survie. Il sort en janvier 2016 (chez une nouvelle maison d’édition Les éclairs, http://www.les-eclairs.fr) une sorte d’essai, La charité des pauvres à l’égard des riches.
Il écrit aussi pour la jeunesse (Conversation avec un gâteau au chocolat, Je suis un tremblement de terre, Le zoo des légumes, Plus tard je serai moi). Sous l’alias Pit Agarmen, il est l’auteur de deux romans de genre.
Avec son amie, Coline Pierré, il donne des lectures musicales. Ils ont également créé un atelier de sérigraphie et de création : Monstrograph.com

Amélie Nothomb écrit depuis ses 17 ans, entre quatre et sept romans par an, dont beaucoup restent dans ses tiroirs par choix personnel. Ainsi depuis son entrée fracassante dans le monde de la littérature avec Hygiène de l’assassin paru en 1992, paraît chaque année chez Albin Michel un nouveau millésime.
Traduite dans 40 langues, des US au Japon, admirée autant que controversée, elle a reçu, entre autres, le prix Chardonne, le Grand prix du roman de l'Académie française, le prix de Flore, et le Grand prix Jean Giono pour l'ensemble de son oeuvre.
Le crime du comte Neville (Albin Michel) est son dernier roman.