Toute histoire commence un jour, quelque part. J’ai pourtant l’amer sentiment que la mienne est née de nulle part ; sensation d’être un arbre sans racine. Mais un arbre ploie vers le soleil tandis que moi, je m’écroule vers le sol où le son de ses pas martèle la cadence de mes cauchemars d’antan.
Toute histoire commence un jour, quelque part. La mienne n’aurait jamais dû voir le jour. Mais tu m’as donné la vie. Tu me l’as donnée aussi bien que tu me l’as reprise. Tu m’as tuée, psychiquement parlant. Je ne suis plus qu’une coquille vide et je m’enfonce chaque jour un peu plus profondément vers l’abîme. Ma peau de chagrin trace dans les rimes de mes pensées la douleur de son corps marquant au fer rouge mon histoire alors passée. Cette histoire qui n’est plus. D’incertain et nébuleux, tu as transformé mon avenir en cauchemar sans fin. Je cherche une issue, une échappatoire à travers rêves... Mais même ces derniers ne sont plus sereins. Il n’y a plus de trêve.
Toute histoire commence un jour, quelque part. Les commissures de mes lèvres se ploient en un rictus tangible. Je prends la tangente ; j’en crève. Je voudrais n’être plus qu’une âme voguant à travers ciel, à travers ailes... Venir hanter tes pires cauchemars pour que tu ressentes toute ma haine.
Toute histoire commence un jour, quelque part. Tu as tracé dans mon destin de bien sombres desseins. Dans le pays où j’ai pris pied, il est coutume de donner la main de sa fille à n’importe quel étranger. Mon corps ne m’appartient plus désormais. J’aimerais n’être plus qu’une âme pour ne plus sentir sa bouche noircir les contours de ma peau ; crever mes yeux pour leur épargner le spectacle de la déchéance humaine. Je ne crois plus en l’humanité. Je ne crois plus en une humanité où des géniteurs peuvent vendre leurs enfants sans remords et sans pitié à un riche violeur d’adolescentes innocentes. Mon innocence n’est plus ; le désespoir ronge mes os et ma chair pleure mon enfance envolée – outrageusement volée... outrageusement violée.
Toute histoire commence un jour, quelque part. Je cherche le sens qu’a pris ma vie mais me perds dans les dédales de mes pensées souterraines. Je ne trouve plus d’issue pour mettre un terme à cette sombre mascarade. Tout n’est qu’un jeu savamment orchestré : dès ma naissance, mon nom était inscrit sur la liste des perdants. J’ai beau essayer d’échapper à la tragédie, les dés sont pipés et ne m’ont laissé aucune chance.
Toute histoire commence un jour, quelque part. J’entends dans le commencement de la mienne le son d’une berceuse enfantine. Mais les paroles se brouillent dans la nuit noire. Le visage familier de ma mère se broie et laisse place au rictus de cet homme violant mes rêves dans le creux de mes heures souterraines. Je ferme les yeux et cherche l’exil. La vie semble si douce ici, à Larache. Perlent les eaux de l’Océan comme roulent mes larmes sur mes joues. La rengaine incessante des vagues ramène ma peine qui s’échoue au bord de ma vie bientôt partie.
Toute histoire finit un jour, quelque part. La mienne s’achève ainsi. Je retourne à la poussière afin que mes maux se noient dans la cendre de ma vie passée. Je ne peux lutter contre ce mariage forcé. Tout était inscrit d’avance. Je suis déjà morte depuis longtemps, dans le creux de mon âme ; je mets fin aujourd’hui à ma vie physique.
J’ai espoir que cette histoire traverse les frontières et que le peuple de ce Monde amer soit le porte-parole de ma voix morte au combat. Que les personnes qui ont la chance de pouvoir se marier avec l’élu de leur cœur crient au scandale. Que mon sang qui commence à couler sur ces pages noircies de désespoir et d’amertume se répande à travers le ciel de la vie.
Toute histoire commence un jour, quelque part. La mienne n’aurait jamais dû voir le jour. Mais tu m’as donné la vie. Tu me l’as donnée aussi bien que tu me l’as reprise. Tu m’as tuée, psychiquement parlant. Je ne suis plus qu’une coquille vide et je m’enfonce chaque jour un peu plus profondément vers l’abîme. Ma peau de chagrin trace dans les rimes de mes pensées la douleur de son corps marquant au fer rouge mon histoire alors passée. Cette histoire qui n’est plus. D’incertain et nébuleux, tu as transformé mon avenir en cauchemar sans fin. Je cherche une issue, une échappatoire à travers rêves... Mais même ces derniers ne sont plus sereins. Il n’y a plus de trêve.
Toute histoire commence un jour, quelque part. Les commissures de mes lèvres se ploient en un rictus tangible. Je prends la tangente ; j’en crève. Je voudrais n’être plus qu’une âme voguant à travers ciel, à travers ailes... Venir hanter tes pires cauchemars pour que tu ressentes toute ma haine.
Toute histoire commence un jour, quelque part. Tu as tracé dans mon destin de bien sombres desseins. Dans le pays où j’ai pris pied, il est coutume de donner la main de sa fille à n’importe quel étranger. Mon corps ne m’appartient plus désormais. J’aimerais n’être plus qu’une âme pour ne plus sentir sa bouche noircir les contours de ma peau ; crever mes yeux pour leur épargner le spectacle de la déchéance humaine. Je ne crois plus en l’humanité. Je ne crois plus en une humanité où des géniteurs peuvent vendre leurs enfants sans remords et sans pitié à un riche violeur d’adolescentes innocentes. Mon innocence n’est plus ; le désespoir ronge mes os et ma chair pleure mon enfance envolée – outrageusement volée... outrageusement violée.
Toute histoire commence un jour, quelque part. Je cherche le sens qu’a pris ma vie mais me perds dans les dédales de mes pensées souterraines. Je ne trouve plus d’issue pour mettre un terme à cette sombre mascarade. Tout n’est qu’un jeu savamment orchestré : dès ma naissance, mon nom était inscrit sur la liste des perdants. J’ai beau essayer d’échapper à la tragédie, les dés sont pipés et ne m’ont laissé aucune chance.
Toute histoire commence un jour, quelque part. J’entends dans le commencement de la mienne le son d’une berceuse enfantine. Mais les paroles se brouillent dans la nuit noire. Le visage familier de ma mère se broie et laisse place au rictus de cet homme violant mes rêves dans le creux de mes heures souterraines. Je ferme les yeux et cherche l’exil. La vie semble si douce ici, à Larache. Perlent les eaux de l’Océan comme roulent mes larmes sur mes joues. La rengaine incessante des vagues ramène ma peine qui s’échoue au bord de ma vie bientôt partie.
Toute histoire finit un jour, quelque part. La mienne s’achève ainsi. Je retourne à la poussière afin que mes maux se noient dans la cendre de ma vie passée. Je ne peux lutter contre ce mariage forcé. Tout était inscrit d’avance. Je suis déjà morte depuis longtemps, dans le creux de mon âme ; je mets fin aujourd’hui à ma vie physique.
J’ai espoir que cette histoire traverse les frontières et que le peuple de ce Monde amer soit le porte-parole de ma voix morte au combat. Que les personnes qui ont la chance de pouvoir se marier avec l’élu de leur cœur crient au scandale. Que mon sang qui commence à couler sur ces pages noircies de désespoir et d’amertume se répande à travers le ciel de la vie.