« Suis-je dans le noir ou ai-je les yeux fermés ? Peut-être les deux.» Se demanda Baoda tout douteux. Il était dans un avion qui venait de prendre son vol pour un continent voisin. Le continent où, à l'instar de ses camarades, Baoda a toujours rêvé d'aller.
L'avion atterrit. Baoda descendit et se dirigea vers la tour de contrôle. Il voyait loin, plus loin et encore plus loin des gratte-ciel à sa gauche, des gratte-ciel à sa droite et des tours lumineuses par monts et par vaux. Sans doute, n'y a-t-il plus d'un lieu d'eldorado que là. Pensait Baoda. Aussi ne put-il pas s'empêcher de sourire, de rire et de ricaner.
Ce fut au tour de Baoda de se faire contrôler. Il fouillait et refouillait ses poches. Le policier chargé du contrôle l'attendit en vain et lui demanda:
-Monsieur, que se passe-t-il?
-Je ne vois pas mes papiers d'identité.
-S'il vous plaît, monsieur, mettez-vous de côté et fouillez votre sac alors! Lui pria le policier.
Hélas! Baoda ne vit pas ses pièces d'identité. Deux agents de sécurité se présentèrent devant lui et l'un d'eux lui dit:
-Monsieur, présentez nous vos papiers, s'il vous plaît!
-Je les ai perdus.
-Vous êtes en état d'arrestation. Affirma l'autre policier.
-Permettez moi de les chercher. Je les avais dans ma poche quand je descendait de l'avion. Sûrement, ils sont tombés ici dans l'aéroport.
-Si c'est le cas, quelqu'un les aura ramassés et nous les aura apportés ou t'aura appelé pour te les remettre. En attendant, vous serez mis en garde à vue pour quarante huit heures maximum. Reprit le premier.
Dans sa maison de détention, Baoda n'arrivait pas à supporter le froid. Il frémissait et ne cessait pas d'appeler au secours. Une dame ouvrit la porte avec des larmes aux yeux et lui dit:« Monsieur, l'on me charge de t'informer que tu es déclaré terroriste. Aussi, seras-tu fusillé dans une heure.» Baoda commença à suer, à suer jusqu'à se gratter, à se gratter jusqu'à se blesser, à se blesser jusqu'à pleurer, à pleurer jusqu'à épuiser ses larmes. Alors qu'il était le lauréat du prix de la poésie de la même année. Il allait participer à une activité culturelle organisée par les responsables de ce prix. Les lauréats devraient obligatoirement être présents à cette cérémonie afin de bénéficier de ce prix.
Baoda sortit tous ses vêtements de son sac pour les fouiller bien qu'il ne se rappela pas avoir mis ses papiers là. C'était le lendemain de l'activité culturelle. Il prit une de ses chemises et commença à la déplier. La porte s'ouvrit de nouveau et deux hommes armés jusqu'aux dents s'y présentèrent. Le portefeuille de Baoda quitta la chemise, tomba à terre et roula jusqu'aux pieds des deux petits dieux.
L'avion atterrit. Baoda descendit et se dirigea vers la tour de contrôle. Il voyait loin, plus loin et encore plus loin des gratte-ciel à sa gauche, des gratte-ciel à sa droite et des tours lumineuses par monts et par vaux. Sans doute, n'y a-t-il plus d'un lieu d'eldorado que là. Pensait Baoda. Aussi ne put-il pas s'empêcher de sourire, de rire et de ricaner.
Ce fut au tour de Baoda de se faire contrôler. Il fouillait et refouillait ses poches. Le policier chargé du contrôle l'attendit en vain et lui demanda:
-Monsieur, que se passe-t-il?
-Je ne vois pas mes papiers d'identité.
-S'il vous plaît, monsieur, mettez-vous de côté et fouillez votre sac alors! Lui pria le policier.
Hélas! Baoda ne vit pas ses pièces d'identité. Deux agents de sécurité se présentèrent devant lui et l'un d'eux lui dit:
-Monsieur, présentez nous vos papiers, s'il vous plaît!
-Je les ai perdus.
-Vous êtes en état d'arrestation. Affirma l'autre policier.
-Permettez moi de les chercher. Je les avais dans ma poche quand je descendait de l'avion. Sûrement, ils sont tombés ici dans l'aéroport.
-Si c'est le cas, quelqu'un les aura ramassés et nous les aura apportés ou t'aura appelé pour te les remettre. En attendant, vous serez mis en garde à vue pour quarante huit heures maximum. Reprit le premier.
Dans sa maison de détention, Baoda n'arrivait pas à supporter le froid. Il frémissait et ne cessait pas d'appeler au secours. Une dame ouvrit la porte avec des larmes aux yeux et lui dit:« Monsieur, l'on me charge de t'informer que tu es déclaré terroriste. Aussi, seras-tu fusillé dans une heure.» Baoda commença à suer, à suer jusqu'à se gratter, à se gratter jusqu'à se blesser, à se blesser jusqu'à pleurer, à pleurer jusqu'à épuiser ses larmes. Alors qu'il était le lauréat du prix de la poésie de la même année. Il allait participer à une activité culturelle organisée par les responsables de ce prix. Les lauréats devraient obligatoirement être présents à cette cérémonie afin de bénéficier de ce prix.
Baoda sortit tous ses vêtements de son sac pour les fouiller bien qu'il ne se rappela pas avoir mis ses papiers là. C'était le lendemain de l'activité culturelle. Il prit une de ses chemises et commença à la déplier. La porte s'ouvrit de nouveau et deux hommes armés jusqu'aux dents s'y présentèrent. Le portefeuille de Baoda quitta la chemise, tomba à terre et roula jusqu'aux pieds des deux petits dieux.