Suis-je dans le noir ou ai-je les yeux fermés? Peut-être les deux. Beaucoup de gens se sont déjà mis à chanter ce genre de refrain quoique sous différente manière. Et cela arrive bien souvent quand ils se retrouvent devant des situations embarassantes. Quand soudain un évènement brusque et malencontreux se produit et qu'on ne sait que faire. Quand le malheur s'abat sur nous et que son obscurité nous voile. On espère fermement que tout cela ne soit qu'un cauchemar et qu'on se reveille tout à coup mais hélas on se rend compte au fur et à mesure que la douleur persiste, que ce malheur est bel et bien une réalité.
Je me demandais si je ne devrais pas être morte ou alors si je n'avais plus simplement une raison de vivre. Et j'en arrivais très souvent à la conclusion que réellement je n'en avais plus et que je devrais aussi mourir.
Un dimanche je revenais de chez mon grand père, après avoir passé l'après-midi à regarder des vielles photos en noir et blanc qu'il colorait avec ses commentaires. Et je suis rentrée à la maison retrouver papa et maman pendant que le soleil s'apprêtaient à se coucher.
Et peu de temps après mon arrivée à la maison la table était prête. L'ambiance était comme d’habitude dans la salle à manger, nous débâtions sur la note que devrait avoir maman pour sa touche particulière à la cuisine. A la télé, passait un film policier qui paraissait bon et qui parlait de cambriolage. Mais personne ne s’en occupait puisque l’atmosphère qui régnait autour de la table étouffait toute envie d’y jeter un d’œil.
La nuit arriva et nous dormions paisiblement chez nous. Je rêvais que mon père m’avait acheté un nouveau téléphone pour mon anniversaire. J’étais tellement joyeuse dans ce rêve que je paris même que je souriais pendant mon sommeil. Quand ils ont fini de chanter pour moi, lui et maman, j’ai soufflé sur les bougies. Et aussitôt que la lueur des bougies s’était éteinte, j’entendis comme un bruit dans mes oreilles, en même temps comme une main qui me touchait aux pieds et soudain, je me suis réveillée. C’était papa qui me réveillait avec un air inquiet. Lui et maman étaient tous deux dans ma chambre et je sentais que quelque chose n’allait pas. Le bruit dans mes oreilles, c’était Rex notre chien qui aboyait. Je ne comprenais encore rien lorsqu’un coup de balle retentit et subitement les aboiements du chien cessèrent. Il ne fallait pas être aussi rodé qu’un policier pour comprendre que ce coup de balle ne venait pas de si loin, pour en déduire qu’il venait de la parcelle.
Après un bref moment de silence, il eut un bruit du côté de la porte de la maison. C’était des bandits qui forçaient l’entrée. Nous nous agitions tous à l’intérieur et pendant que mes parents cherchaient à me cacher, les malfaiteurs les surprirent. Tout s’est passé tellement vite, en quelque poignet de seconde nous étions envahis.
Ils voulaient de l’argent mais mon père n’en avait pas. Après qu’ils aient fouillé la maison de fond en comble et qu’ils n’eussent rien trouvé, sinon quelques billets verts qui ne valaient pas grand-chose, ils tabassèrent mon père. Il reçut des coups sur tout le corps et considérablement sur le visage. Un des bandits, que je remerciais quelque peu au fond de mon coeur, m’empêchait de voir certains détails de la scène de par sa posture qui limitait mon champ de vision. Après qu’il se soit retiré de là, je vis du sang couler sur les narines de papa, son visage s’était déformé, son œil gauche et sa pommette semblaient être tuméfiés. En tout cas, ce n’était pas beau à voir. Ils menacèrent de tuer ma mère et mon père les suppliait de nous laisser en paix.
- S’il vous plait, prenez tout ce que vous voulez mais épargnez nous. Je n’ai pas d’argent à vous donner, prenez la clef sur le chevet du lit, c’est celle de la Mazda qui est dans le garage ;
- Qu’est-ce qu’on fera d’un tacot, cette fichue Mazda démodée. Je pense que tu n’as pas encore pigé le truc. Je vais t’aider à comprendre.
Répliqua l’un d’eux avec un vilain sourire sadique. Et d’un geste, il plaça son arme sur la tempe de maman et la tua de sang-froid.
Je sentis une douleur comme je n’en avais jamais ressenti auparavant. Une tristesse horrible. Je criais le nom de ma mère sous la main d’un de ces hommes qui me retenait. Et pendant que je me noyais dans mes larmes, ils se décidèrent de se faire plaisir avec mon corps. Mon père, seul contre trois bandits bien armés essaya tout de même l’impossible. Il voulait se débattre pour les en empêcher mais reçut aussitôt une balle à sa jambe droite. L’un d’eux, celui qui me retenait se fâcha contre les autres en disant que cela n’était pas dans leur plan, qu’ils étaient venus pour l’argent et rien d’autre.
Leur chef, celui qui tua ma mère et tira sur mon père dit en hurlant : « Tais-toi idiot, ici les choses ne se passent pas toujours comme on le voudrait. Je comprends ta réaction vu que c’est la première fois que tu opères mais je ne le supporterai pas deux fois. Si tu recommences je te tuerai ».
Quand il finit de parler, il demanda de l’argent une dernière fois à mon père et n’étant pas satisfait de sa réponse, il le tua. J’avais la chair de poule sur tout le corps et les larmes traversaient mes joues jusqu’à mouiller le devant de ma robe. Je sentais mon cœur battre et mes lèvres vibrer, ne sachant qui pleurer ni à qui m’abandonner.
Le bandit qui me retenait ne supporta point cela et pointa son arme droit vers son chef mais il n’eut pas le courage d’appuyer sur la gâchette. Ses mains tremblaient, sa peau transpirait et ses yeux pleuraient. On sentait qu’il voulait dire quelque chose mais sa voix avait un timbre qui témoignait du niveau de stress qui l’accablait. Le chef s’approcha de lui, l’enleva son masque et le ravit son arme puis ils le passèrent à tabac. Il paraissait très jeune et devrait avoir à peine la vingtaine. Son visage était doux et son apparence ne reflétait pas son métier. L’autre bandit voulut le tuer mais le chef l’arrêta lui aussi et prit son arme en lui rappelant que c’était lui le chef et qu’il ne devrait rien faire sans ses ordres. Puis, il se tourna vers moi et dit à celui qu’il venait de démasquer ceci : « Petit, elle a vu ton visage et on ne peut pas la laisser comme ça. Il n’y a plus du temps pour se faire plaisir, on a assez perdu de temps, et la missuon est fichue ,on doit foutre le camp immédiatement la police est peut-être déjà en route. Mais, tu dois me prouver que tu es un homme, que tu mérites ma confiance ». Il lui donna une arme et lui demanda de me tuer pour qu’il lui prouve sa valeur. Et, voilà que j’avais échappé au viol pour me retrouver face à la mort. Le garçon prit l’arme et me fixa droit dans les yeux durant quelque seconde pendant que l’autre bandit, au coin, se transformait en spectateur. Il versa quelque goutte de larme, demanda pardon à Dieu puis il tira sur son chef.
Et c’était le cinquième coup de balle de la nuit qui retentit dans mes oreilles. L’autre bandit ne pouvait rien faire car il n’avait plus d’arme et était encore sous l’émotion de la scène imprévue. Impuissant devant ce garçon qui leur tourne le dos en pleine mission. Le garçon le menaça de ne pas bouger, au cas contraire, il le tuerait aussi. Et pendant qu’il parlait encore, la police arriva. Les policiers se saisirent du garçon et de l’autre malfaiteur.
Je suis restée figée, je ne bougeais plus, je n’avais pas de force, seul mes yeux pouvaient encore se mouvoir dans le néant, vagabonder dans le chaos que la vie avait peint devant moi. Je regardais à gauche, à droite ; je regardais le ciel, je regardais ma mère et mon père endormis pour toujours. Je voulais que quelqu'un me reveille de ce cauchemar. Mais les minutes passaient et je réalisais que c'était impossible. J'en ai voulu à la vie. Je me demandais si je ne devrais pas être morte, si je ne l'étais pas malgré le fait que j'étais épargnée. Je me demandais si j'avais toujours une raison de vivre.
Je me demandais si je ne devrais pas être morte ou alors si je n'avais plus simplement une raison de vivre. Et j'en arrivais très souvent à la conclusion que réellement je n'en avais plus et que je devrais aussi mourir.
Un dimanche je revenais de chez mon grand père, après avoir passé l'après-midi à regarder des vielles photos en noir et blanc qu'il colorait avec ses commentaires. Et je suis rentrée à la maison retrouver papa et maman pendant que le soleil s'apprêtaient à se coucher.
Et peu de temps après mon arrivée à la maison la table était prête. L'ambiance était comme d’habitude dans la salle à manger, nous débâtions sur la note que devrait avoir maman pour sa touche particulière à la cuisine. A la télé, passait un film policier qui paraissait bon et qui parlait de cambriolage. Mais personne ne s’en occupait puisque l’atmosphère qui régnait autour de la table étouffait toute envie d’y jeter un d’œil.
La nuit arriva et nous dormions paisiblement chez nous. Je rêvais que mon père m’avait acheté un nouveau téléphone pour mon anniversaire. J’étais tellement joyeuse dans ce rêve que je paris même que je souriais pendant mon sommeil. Quand ils ont fini de chanter pour moi, lui et maman, j’ai soufflé sur les bougies. Et aussitôt que la lueur des bougies s’était éteinte, j’entendis comme un bruit dans mes oreilles, en même temps comme une main qui me touchait aux pieds et soudain, je me suis réveillée. C’était papa qui me réveillait avec un air inquiet. Lui et maman étaient tous deux dans ma chambre et je sentais que quelque chose n’allait pas. Le bruit dans mes oreilles, c’était Rex notre chien qui aboyait. Je ne comprenais encore rien lorsqu’un coup de balle retentit et subitement les aboiements du chien cessèrent. Il ne fallait pas être aussi rodé qu’un policier pour comprendre que ce coup de balle ne venait pas de si loin, pour en déduire qu’il venait de la parcelle.
Après un bref moment de silence, il eut un bruit du côté de la porte de la maison. C’était des bandits qui forçaient l’entrée. Nous nous agitions tous à l’intérieur et pendant que mes parents cherchaient à me cacher, les malfaiteurs les surprirent. Tout s’est passé tellement vite, en quelque poignet de seconde nous étions envahis.
Ils voulaient de l’argent mais mon père n’en avait pas. Après qu’ils aient fouillé la maison de fond en comble et qu’ils n’eussent rien trouvé, sinon quelques billets verts qui ne valaient pas grand-chose, ils tabassèrent mon père. Il reçut des coups sur tout le corps et considérablement sur le visage. Un des bandits, que je remerciais quelque peu au fond de mon coeur, m’empêchait de voir certains détails de la scène de par sa posture qui limitait mon champ de vision. Après qu’il se soit retiré de là, je vis du sang couler sur les narines de papa, son visage s’était déformé, son œil gauche et sa pommette semblaient être tuméfiés. En tout cas, ce n’était pas beau à voir. Ils menacèrent de tuer ma mère et mon père les suppliait de nous laisser en paix.
- S’il vous plait, prenez tout ce que vous voulez mais épargnez nous. Je n’ai pas d’argent à vous donner, prenez la clef sur le chevet du lit, c’est celle de la Mazda qui est dans le garage ;
- Qu’est-ce qu’on fera d’un tacot, cette fichue Mazda démodée. Je pense que tu n’as pas encore pigé le truc. Je vais t’aider à comprendre.
Répliqua l’un d’eux avec un vilain sourire sadique. Et d’un geste, il plaça son arme sur la tempe de maman et la tua de sang-froid.
Je sentis une douleur comme je n’en avais jamais ressenti auparavant. Une tristesse horrible. Je criais le nom de ma mère sous la main d’un de ces hommes qui me retenait. Et pendant que je me noyais dans mes larmes, ils se décidèrent de se faire plaisir avec mon corps. Mon père, seul contre trois bandits bien armés essaya tout de même l’impossible. Il voulait se débattre pour les en empêcher mais reçut aussitôt une balle à sa jambe droite. L’un d’eux, celui qui me retenait se fâcha contre les autres en disant que cela n’était pas dans leur plan, qu’ils étaient venus pour l’argent et rien d’autre.
Leur chef, celui qui tua ma mère et tira sur mon père dit en hurlant : « Tais-toi idiot, ici les choses ne se passent pas toujours comme on le voudrait. Je comprends ta réaction vu que c’est la première fois que tu opères mais je ne le supporterai pas deux fois. Si tu recommences je te tuerai ».
Quand il finit de parler, il demanda de l’argent une dernière fois à mon père et n’étant pas satisfait de sa réponse, il le tua. J’avais la chair de poule sur tout le corps et les larmes traversaient mes joues jusqu’à mouiller le devant de ma robe. Je sentais mon cœur battre et mes lèvres vibrer, ne sachant qui pleurer ni à qui m’abandonner.
Le bandit qui me retenait ne supporta point cela et pointa son arme droit vers son chef mais il n’eut pas le courage d’appuyer sur la gâchette. Ses mains tremblaient, sa peau transpirait et ses yeux pleuraient. On sentait qu’il voulait dire quelque chose mais sa voix avait un timbre qui témoignait du niveau de stress qui l’accablait. Le chef s’approcha de lui, l’enleva son masque et le ravit son arme puis ils le passèrent à tabac. Il paraissait très jeune et devrait avoir à peine la vingtaine. Son visage était doux et son apparence ne reflétait pas son métier. L’autre bandit voulut le tuer mais le chef l’arrêta lui aussi et prit son arme en lui rappelant que c’était lui le chef et qu’il ne devrait rien faire sans ses ordres. Puis, il se tourna vers moi et dit à celui qu’il venait de démasquer ceci : « Petit, elle a vu ton visage et on ne peut pas la laisser comme ça. Il n’y a plus du temps pour se faire plaisir, on a assez perdu de temps, et la missuon est fichue ,on doit foutre le camp immédiatement la police est peut-être déjà en route. Mais, tu dois me prouver que tu es un homme, que tu mérites ma confiance ». Il lui donna une arme et lui demanda de me tuer pour qu’il lui prouve sa valeur. Et, voilà que j’avais échappé au viol pour me retrouver face à la mort. Le garçon prit l’arme et me fixa droit dans les yeux durant quelque seconde pendant que l’autre bandit, au coin, se transformait en spectateur. Il versa quelque goutte de larme, demanda pardon à Dieu puis il tira sur son chef.
Et c’était le cinquième coup de balle de la nuit qui retentit dans mes oreilles. L’autre bandit ne pouvait rien faire car il n’avait plus d’arme et était encore sous l’émotion de la scène imprévue. Impuissant devant ce garçon qui leur tourne le dos en pleine mission. Le garçon le menaça de ne pas bouger, au cas contraire, il le tuerait aussi. Et pendant qu’il parlait encore, la police arriva. Les policiers se saisirent du garçon et de l’autre malfaiteur.
Je suis restée figée, je ne bougeais plus, je n’avais pas de force, seul mes yeux pouvaient encore se mouvoir dans le néant, vagabonder dans le chaos que la vie avait peint devant moi. Je regardais à gauche, à droite ; je regardais le ciel, je regardais ma mère et mon père endormis pour toujours. Je voulais que quelqu'un me reveille de ce cauchemar. Mais les minutes passaient et je réalisais que c'était impossible. J'en ai voulu à la vie. Je me demandais si je ne devrais pas être morte, si je ne l'étais pas malgré le fait que j'étais épargnée. Je me demandais si j'avais toujours une raison de vivre.