Suis-je dans le noir, ou ai-je les yeux fermés? Peut-être les deux cas étaient ma situation dans cette nuit d'hiver où le calvaire se pointait dans ma chambre et mon cœur ne cessait de battre.
D'abord toute la journée je l'ai passée à la campagne en travaillant efficacement la terre. Mon enfance a été marquée par un tourbillon de travaux champêtres. En effet j’étais grandi dans un village situé au nord-est de la capitale de mon pays. Les jeunes de cette localité sont initiés dès l’enfance à cette valeur. Elle fait partie de nos valeurs traditionnelles. Elle est la principale activité de notre village, il faut quitter cinq ou six kilomètres par jour pour arriver au lieu où mon oncle cultive son champ. Tous les jours je dois parcourir cette distance. Elle fait partie de mon quotidien. Et avec ma lance à pierre je chasse ces oiseaux qui se pointent au sommet de la colline sacrée et qui attendent le moment opportun afin d’attaquer le champ de maïs de mon oncle. C’est un travail délicat mais je me suis habitué avec cela car j’ai encore les jus dans le corps. Avec mes amis nous travaillons en collaboration, certains sont ceux qui, sont doués dans la créativité. L’un de mes amis animé par un génie, a fait sorti l’idée d’une tâche en chaine. Nous devons travailler un jour sur deux dans le champ de l’un et l’autre. Quand la balle est dans mon camp ; mon oncle manifeste une immense joie. Car son champ est protégé par mes amis et moi. Alors, un autre jour, quand le tour des autres arrive je dois me rendre dans leurs champs pour réaliser le même travail ; mais mon oncle n’était pas d’accord pour cette absence dans son champ. Mon retour à la maison est toujours couronné par des sanctions atroces. Je dois payer par ma peau. Cette une véritable géhenne, ma peau était couverte de plaie et d’autres blessures. Je ne pouvais pas supporter ce supplice. C’est dans cette situation que je me trouvais sous la toiture de mon oncle. Tous mes efforts n’étaient que la poursuite du vent. Un homme au cœur bienheureux me propose de m’amener au-delà de la mer dans l’optique de mener une vie paradisiaque. C’était mon rêve d’enfance j’accepte avec beaucoup de sentiment cette offre. L’homme généreux me saisit d’une compassion divine. Au crépuscule du temps nouveau nous partîmes pour l’Europe. Le cœur rempli d’une immense joie pour ce départ. Mes yeux n’ont jamais vu ou rêvé cette esthétique. Mais je l’ai vue pour la première fois dans ma vie. Tous les jours c’est le froid extrême, je ne pouvais pas supporter ce milieu. Lire et écrire ne me conviennent pas, je n’ai jamais fait l’école des Blancs hormis mes séjours dans le camp de la circoncision. Je commence tout seul dans la nuit à rêver à mes vieux jours au village. Mes amis, l’ambiance de la chasse aux sauterelles, la pêche au cours d’eau me manquent. Mon cœur est rempli de chagrin, mes larmes commencent à couler sans cesse. Bref, j’ai tourné la page de cette histoire pour écrire une nouvelle page de ma vie. Rempli d’optimisme, je commence à entreprendre la tâche qui me nourrissait au village. C’est ainsi que j’ai posé les premières pierres de travail agricole.
Oui les travaux champêtres sont un héritage de ma lignée depuis la génération derrière. Apres tous ces moments passés à l’Occident et toutes ces réalités vécues j’ai finalement décidé de retourner à la case de départ, pour revêtir ma vraie identité. Je quitte mon lit tous les matins. Quand le premier rayon de soleil se fait sentir c'est mon départ pour le champ. Et c'est au crépuscule que je rentre souvent à la maison; pour ce jour-là mes pieds lèchent la poussière de champ après le crépuscule. Trois ou quatre heures plus tard je ne sais absolument rien. Torturé par la fatigué, écrasé par la chaleur du soleil c'est dans cet état que je me retrouve dans ma chambre comme à la coutumier. Mais cette nuit-là n'était pas comme les autres. C'est une nuit noir. Un séjour dans un véritable abîme. Les astres ne dansent pas dans le ciel de gloire. Les objets qui destinaient au service de mon épanouissement, sont devenus des véritables monstres contre moi; même mon adorable lit ne me donne pas un seul instant de m'endormir dans les bras de la nuit. J'étais seul et séparé. Et je me demandais si suis-je déjà au rendez-vous de mes heures eschatologiques? Était-ce l'une de ces nuits que l'on appelle nuit au sommeil brisé?
Mon corps était couvert de peur. Une peur que je n'ai jamais vécue dans ma vie. Aucune présence étrangère ne se sentait pour me donner de l'espoir. Tout était confiné dans cette nuit. Même les sons de la musique douce ne me parvenaient pas. Aucun membre de mon corps ne pouvait mettre mon âme dans l'ataraxie. Aucun dieu de la Grèce ne pouvait nommer cette nuit.
Chaque heure, chaque minute avait son propre idée. J'étais glacé comme si j'étais dans la vallée de la mort. Les idées défilaient dans ma tête. Soudain... Je commence à penser à la mort. Je rêve cogner ma tête contre les fers amers des locomotives afin de ressentir une derrière fois les douleurs qui font pleurer. Je rêve sortir pour crier afin d'avoir une aide quelconque. Mais tout mon être était glacé et je ne pouvais pas faire un seul pas en avant. Une ou deux idées me viennent en esprit : c'est de quitter ma chambre et sortir dans la concession pour contempler la lune dans sa splendeur afin de valider ma nuit. C'est d'aller aux coins des boulevards pour croiser les derniers passants, et saisir leurs mains afin de bannir ma peur et d'être en sécurité totale. Mais aucun bruit ne me parvient dans les rues de la Cité. Les yeux fixés vers la toiture de la maison tout en imaginant une espèce des vampires qui se met à la file indienne et qui prenne ma direction. Grande est devenue ma peur! Je commence à maudire le jour de ma naissance. J'attends avec impatience la tombée du jour, je me rends compte que les secondes, les minutes et les heures passent au pas de caméléon. Je n'ai jamais vécu une telle réalité. Courir vers le salon et attraper ma Bible soient mon chapelet pour la lire ou le réciter, c'était un grand problème. Je me suis même dépourvu de mon caractère spirituel. Mes pieds fatigués contre le sol. Mon épaule de plus en plus me fait très mal. Tout mon corps pesait sur mes pieds, j'attendais un seul mouvement afin de prendre une tangente qui ne dit pas son nom. J'imagine comment je vais laisser ce beau et merveilleux monde. Une remembrance commence à faire de mon cerveau un siège. C'est le souvenir de la période de circoncision où le grand-père avec toute l'équipe des sages faisaient de mes amis et moi des hommes valides. Je commence à revoir dans mon imaginaire et revivre ces moments atroces mais aussi émerveillés. Les dernières paroles du grand-père me viennent en tête; il nous disait toujours pendant cette dure période : « Qu'il faut être des véritables héros, un héros c'est celui qui affranchit la peur sous toute sa forme. ». Cette phrase veut consoler mon cœur mais la peur qu'habite mon corps ne veut pas faire une odyssée. Les habits qui se trouvent sur mon porte-manteau, ont la forme d'une personne. Cela augmente d'une manière rapide mon angoisse. Je n'ai aucune idée que de crier et sortir en courant afin de ramasser dans mon cœur les lumières heureuses des astres qui me manqueront. Mais le maître spirituel me disait toujours qu'il ne faut jamais prendre une décision dans un état difficile, car cette dernière n'est pas le plus souvent réfléchie. Elle ne peut qu'orienter vers la dérive. Ouf ! Crash!..... Un pas rocambolesque se dirige vers moi. Je commence à trembler de tout mon corps. Je ressens un besoin d'uriner mais cela n'arrive pas. Le battement de mon cœur augmente au grand pas. Je ne sais pas quoi faire pour quitter cet abîme. Hélas, peu de temps, l'hymne des oiseaux bienheureux qui volent dans l'azur et le rayon qu'émet l'heureux soleil m'ont finalement fait comprendre que c'était une nuit de l’hivernage. Et ma rétine n'a gardé aucune image de cette lugubre nuit.
D'abord toute la journée je l'ai passée à la campagne en travaillant efficacement la terre. Mon enfance a été marquée par un tourbillon de travaux champêtres. En effet j’étais grandi dans un village situé au nord-est de la capitale de mon pays. Les jeunes de cette localité sont initiés dès l’enfance à cette valeur. Elle fait partie de nos valeurs traditionnelles. Elle est la principale activité de notre village, il faut quitter cinq ou six kilomètres par jour pour arriver au lieu où mon oncle cultive son champ. Tous les jours je dois parcourir cette distance. Elle fait partie de mon quotidien. Et avec ma lance à pierre je chasse ces oiseaux qui se pointent au sommet de la colline sacrée et qui attendent le moment opportun afin d’attaquer le champ de maïs de mon oncle. C’est un travail délicat mais je me suis habitué avec cela car j’ai encore les jus dans le corps. Avec mes amis nous travaillons en collaboration, certains sont ceux qui, sont doués dans la créativité. L’un de mes amis animé par un génie, a fait sorti l’idée d’une tâche en chaine. Nous devons travailler un jour sur deux dans le champ de l’un et l’autre. Quand la balle est dans mon camp ; mon oncle manifeste une immense joie. Car son champ est protégé par mes amis et moi. Alors, un autre jour, quand le tour des autres arrive je dois me rendre dans leurs champs pour réaliser le même travail ; mais mon oncle n’était pas d’accord pour cette absence dans son champ. Mon retour à la maison est toujours couronné par des sanctions atroces. Je dois payer par ma peau. Cette une véritable géhenne, ma peau était couverte de plaie et d’autres blessures. Je ne pouvais pas supporter ce supplice. C’est dans cette situation que je me trouvais sous la toiture de mon oncle. Tous mes efforts n’étaient que la poursuite du vent. Un homme au cœur bienheureux me propose de m’amener au-delà de la mer dans l’optique de mener une vie paradisiaque. C’était mon rêve d’enfance j’accepte avec beaucoup de sentiment cette offre. L’homme généreux me saisit d’une compassion divine. Au crépuscule du temps nouveau nous partîmes pour l’Europe. Le cœur rempli d’une immense joie pour ce départ. Mes yeux n’ont jamais vu ou rêvé cette esthétique. Mais je l’ai vue pour la première fois dans ma vie. Tous les jours c’est le froid extrême, je ne pouvais pas supporter ce milieu. Lire et écrire ne me conviennent pas, je n’ai jamais fait l’école des Blancs hormis mes séjours dans le camp de la circoncision. Je commence tout seul dans la nuit à rêver à mes vieux jours au village. Mes amis, l’ambiance de la chasse aux sauterelles, la pêche au cours d’eau me manquent. Mon cœur est rempli de chagrin, mes larmes commencent à couler sans cesse. Bref, j’ai tourné la page de cette histoire pour écrire une nouvelle page de ma vie. Rempli d’optimisme, je commence à entreprendre la tâche qui me nourrissait au village. C’est ainsi que j’ai posé les premières pierres de travail agricole.
Oui les travaux champêtres sont un héritage de ma lignée depuis la génération derrière. Apres tous ces moments passés à l’Occident et toutes ces réalités vécues j’ai finalement décidé de retourner à la case de départ, pour revêtir ma vraie identité. Je quitte mon lit tous les matins. Quand le premier rayon de soleil se fait sentir c'est mon départ pour le champ. Et c'est au crépuscule que je rentre souvent à la maison; pour ce jour-là mes pieds lèchent la poussière de champ après le crépuscule. Trois ou quatre heures plus tard je ne sais absolument rien. Torturé par la fatigué, écrasé par la chaleur du soleil c'est dans cet état que je me retrouve dans ma chambre comme à la coutumier. Mais cette nuit-là n'était pas comme les autres. C'est une nuit noir. Un séjour dans un véritable abîme. Les astres ne dansent pas dans le ciel de gloire. Les objets qui destinaient au service de mon épanouissement, sont devenus des véritables monstres contre moi; même mon adorable lit ne me donne pas un seul instant de m'endormir dans les bras de la nuit. J'étais seul et séparé. Et je me demandais si suis-je déjà au rendez-vous de mes heures eschatologiques? Était-ce l'une de ces nuits que l'on appelle nuit au sommeil brisé?
Mon corps était couvert de peur. Une peur que je n'ai jamais vécue dans ma vie. Aucune présence étrangère ne se sentait pour me donner de l'espoir. Tout était confiné dans cette nuit. Même les sons de la musique douce ne me parvenaient pas. Aucun membre de mon corps ne pouvait mettre mon âme dans l'ataraxie. Aucun dieu de la Grèce ne pouvait nommer cette nuit.
Chaque heure, chaque minute avait son propre idée. J'étais glacé comme si j'étais dans la vallée de la mort. Les idées défilaient dans ma tête. Soudain... Je commence à penser à la mort. Je rêve cogner ma tête contre les fers amers des locomotives afin de ressentir une derrière fois les douleurs qui font pleurer. Je rêve sortir pour crier afin d'avoir une aide quelconque. Mais tout mon être était glacé et je ne pouvais pas faire un seul pas en avant. Une ou deux idées me viennent en esprit : c'est de quitter ma chambre et sortir dans la concession pour contempler la lune dans sa splendeur afin de valider ma nuit. C'est d'aller aux coins des boulevards pour croiser les derniers passants, et saisir leurs mains afin de bannir ma peur et d'être en sécurité totale. Mais aucun bruit ne me parvient dans les rues de la Cité. Les yeux fixés vers la toiture de la maison tout en imaginant une espèce des vampires qui se met à la file indienne et qui prenne ma direction. Grande est devenue ma peur! Je commence à maudire le jour de ma naissance. J'attends avec impatience la tombée du jour, je me rends compte que les secondes, les minutes et les heures passent au pas de caméléon. Je n'ai jamais vécu une telle réalité. Courir vers le salon et attraper ma Bible soient mon chapelet pour la lire ou le réciter, c'était un grand problème. Je me suis même dépourvu de mon caractère spirituel. Mes pieds fatigués contre le sol. Mon épaule de plus en plus me fait très mal. Tout mon corps pesait sur mes pieds, j'attendais un seul mouvement afin de prendre une tangente qui ne dit pas son nom. J'imagine comment je vais laisser ce beau et merveilleux monde. Une remembrance commence à faire de mon cerveau un siège. C'est le souvenir de la période de circoncision où le grand-père avec toute l'équipe des sages faisaient de mes amis et moi des hommes valides. Je commence à revoir dans mon imaginaire et revivre ces moments atroces mais aussi émerveillés. Les dernières paroles du grand-père me viennent en tête; il nous disait toujours pendant cette dure période : « Qu'il faut être des véritables héros, un héros c'est celui qui affranchit la peur sous toute sa forme. ». Cette phrase veut consoler mon cœur mais la peur qu'habite mon corps ne veut pas faire une odyssée. Les habits qui se trouvent sur mon porte-manteau, ont la forme d'une personne. Cela augmente d'une manière rapide mon angoisse. Je n'ai aucune idée que de crier et sortir en courant afin de ramasser dans mon cœur les lumières heureuses des astres qui me manqueront. Mais le maître spirituel me disait toujours qu'il ne faut jamais prendre une décision dans un état difficile, car cette dernière n'est pas le plus souvent réfléchie. Elle ne peut qu'orienter vers la dérive. Ouf ! Crash!..... Un pas rocambolesque se dirige vers moi. Je commence à trembler de tout mon corps. Je ressens un besoin d'uriner mais cela n'arrive pas. Le battement de mon cœur augmente au grand pas. Je ne sais pas quoi faire pour quitter cet abîme. Hélas, peu de temps, l'hymne des oiseaux bienheureux qui volent dans l'azur et le rayon qu'émet l'heureux soleil m'ont finalement fait comprendre que c'était une nuit de l’hivernage. Et ma rétine n'a gardé aucune image de cette lugubre nuit.