Maître ? Vous plaisantez ? Vous pouvez me cogner, comme l'ont fait tous les autres, mais je ne vous appellerai pas maître. Il est bon ce monsieur. Tous les soirs il nous raconte l'histoire des hommes. Les odyssée des guerriers, les péripéties des héros des différents royaumes qui forment notre monde. Il nous dit toujours que les vérités se cachent derrière la colline de notre village. Mais, on était trop petit pour comprendre cela. D'abord, le langage utilisé était rempli de sagesse et notre imagination ne pouvait pas totalement déceler le message qui se cache derrière ces histoires de notre maître. On jouait avec ses mots. On voyait tout comme notre monde de petit enfant. Un matin, dès les premiers chants des coqs. Le maître parcourait toutes les maisons du village pour informer les jeunes garçons et filles qu'il aura une séance de conte le soir au pied de baobab sacré. La nouvelle parcourait tout le village. Même les initiés qui sont au camp d'initiation étaient au courants de la nouvelle de cette histoire alors ils se préparent en conséquence pour se rendre au village avant la tombée de la nuit. Les hommes, les femmes, les enfants, tous se préparent pour cette séance de conte. Après, avoir véhiculé la nouvelle dans le village. Les hommes et les femmes étaient partis au chant. Nous, autres petits enfants, étions parti à la pêche prêt du champ de mon grand-père qui était à l'époque un conteur quand la dynastie était sous sa gouvernance. Il faisait des grands voyages pour narrer l'histoire des hommes vertueux aux peuples lointains afin dr leur délivrer des messages de paix et de liberté. Ayant, connaissance des contes et des histoires des conteurs, il nous interpelle pour nous montrer à priori l'importance de la séance que nous aurons le soir au pied de Baobab sacré du village. Nous étions émerveillés de comprendre que le conte délivre un message. Et dans chaque conte il y a toujours un message caché. Il commence à nous raconter l'impact du conte dans l'histoire des hommes. On était serein en l'écoutant avec beaucoup d'attention. Les cris des merveilleux oiseaux nous donnent le goût de rester auprès de notre grand-père pour écouter davantage ce récit. Quelques heures, après avoir écouté notre grand-père. Il nous invite à l'aider pour faire un peu de récolte avent de rentrer au village. Étant dans son champ de maïs nous avons vu un scénario des singes qui sont venus s'approprier des maïs du grand-père. Ces singes se protègent, ils mettent les plus petits derrière et les plus anciens derrière.
Ils avancent au pas du renard, quand ils cueillent les maïs, ils donnent aux plus petits qui à leur tour galopent avec pour rentrer dans leurs grottes. Les attitudes de ces singes nous ont mouillé. Nous étions tous touchés par ce scénario. J'ai demandé notre grand-père, pourquoi les plus grands sont devant et les plus petits derrière ? En me répondant, grand-père me voit avec un regard limpide, il me dit avec un peu de sourire aux lèvres : mon petit fils, ces singes sont solidaires. Ils protègent les plus faibles. C'est ce qui nous manque, nous les hommes. Après, il nous invite à rentrer au village.
Le crépuscule tomba, les hommes et les femmes qui étaient au champ rentrèrent à la file indienne tous étaient joyeux pour rentrer au village afin de préparer la grande scène qui aura lieu le soir. Arrivant à la maison, après avoir mangé les hommes, les femmes, les garçons et les filles. Tous se dirigeaient vers le baobab sacré pour la grande scène. Après avoir joué le chant de rassemblement accompagné des pas de danse traditionnel. Chaque regagna sa place. Le chef du village a pris la parole pour souhaiter à chacun un mot de bienvenu comme à la coutumier. Le maître, vêtu de son habit traditionnel s'est mis devant avec sa canne en main pour nous narrer l'histoire. Nous étions tous dans un climat de silence les yeux fixés vers le maître pour écouter avec beaucoup de délicatesse cette histoire. Il prend la parole il dit : Il était une fois dans la société des hommes riches, deux femmes Mirabelle et Bè-nzoni étaient voisines depuis plus de quatre ans. Le mari de Mirabelle est un comptable à la banque mondiale tandis que celui de Bè-nzoni est un lutteur. Bien qu'elles soient des voisines, la femme du comptable n'a jamais salué celle du lutteur ni l'assistée en cas de deuil ; d'ailleurs elle l'avait même accusée de sorcellerie. En dépit de tous ces comportements antisociaux. Bè-nzoni n'a jamais souhaité du mal à Mirabelle.
Un jour, l'épouse de l'homme riche était enceinte et sa grossesse évoluait bien parce qu'elle suivait intégralement les conseils de son docteur. Au neuvième mois et à la septième journée, environ dix heures la femme enceinte était surprise par les douleurs d'engagement qui annoncent son accouchement. Cependant, il n'y avait personne à la maison pour lui prêter main forte. Faute de réseau téléphonique, elle ne pouvait contacter son mari et ses parents. Comme la douleur était insupportable, elle était obligée de crier à gorge déployée pour demander secours à toute personne qui écouterait sa voix. C'est ainsi que Bè-nzoni, femme soucieuse et attentive aux cris des autres, s'est rendue chez elle pour l'accompagner à l'hôpital et l'assister pendant son accouchement avant l'arrivée des siens.
Quelques heures plus tard, arrivèrent ses parents et quand sa mère voulait savoir si tout s'était bien passé, elle s'est mise à pleurer en excusant auprès de sa pauvre voisine pour tout le mal qu'elle lui a fait et elle a publiquement promis d'aimer désormais toute personne humaine sans préjugés.
Le récit avait fait pleurer presque tout le monde. Car, chaque d'entre avait aussi la même attitude que cette femme. Le maître nous dit à la fin : Mes frères, mes soeurs, mes fils et mes petits fils. Gardons comme Leçon de morale : La pauvreté n'est pas un état de vie et la fraternité ne tient pas compte du rang social d'un individu car celui ou celle que nous négligeons aujourd'hui pour n'importe quelle raison, pourrait un jour nous sauver la vie ; d'où nécessité de considérer son semblable comme un don de Dieu. Sur ce message tout le monde était content du maître. On a fini notre scène de conte avec une danse qui a fait bouger tout le village.
Ils avancent au pas du renard, quand ils cueillent les maïs, ils donnent aux plus petits qui à leur tour galopent avec pour rentrer dans leurs grottes. Les attitudes de ces singes nous ont mouillé. Nous étions tous touchés par ce scénario. J'ai demandé notre grand-père, pourquoi les plus grands sont devant et les plus petits derrière ? En me répondant, grand-père me voit avec un regard limpide, il me dit avec un peu de sourire aux lèvres : mon petit fils, ces singes sont solidaires. Ils protègent les plus faibles. C'est ce qui nous manque, nous les hommes. Après, il nous invite à rentrer au village.
Le crépuscule tomba, les hommes et les femmes qui étaient au champ rentrèrent à la file indienne tous étaient joyeux pour rentrer au village afin de préparer la grande scène qui aura lieu le soir. Arrivant à la maison, après avoir mangé les hommes, les femmes, les garçons et les filles. Tous se dirigeaient vers le baobab sacré pour la grande scène. Après avoir joué le chant de rassemblement accompagné des pas de danse traditionnel. Chaque regagna sa place. Le chef du village a pris la parole pour souhaiter à chacun un mot de bienvenu comme à la coutumier. Le maître, vêtu de son habit traditionnel s'est mis devant avec sa canne en main pour nous narrer l'histoire. Nous étions tous dans un climat de silence les yeux fixés vers le maître pour écouter avec beaucoup de délicatesse cette histoire. Il prend la parole il dit : Il était une fois dans la société des hommes riches, deux femmes Mirabelle et Bè-nzoni étaient voisines depuis plus de quatre ans. Le mari de Mirabelle est un comptable à la banque mondiale tandis que celui de Bè-nzoni est un lutteur. Bien qu'elles soient des voisines, la femme du comptable n'a jamais salué celle du lutteur ni l'assistée en cas de deuil ; d'ailleurs elle l'avait même accusée de sorcellerie. En dépit de tous ces comportements antisociaux. Bè-nzoni n'a jamais souhaité du mal à Mirabelle.
Un jour, l'épouse de l'homme riche était enceinte et sa grossesse évoluait bien parce qu'elle suivait intégralement les conseils de son docteur. Au neuvième mois et à la septième journée, environ dix heures la femme enceinte était surprise par les douleurs d'engagement qui annoncent son accouchement. Cependant, il n'y avait personne à la maison pour lui prêter main forte. Faute de réseau téléphonique, elle ne pouvait contacter son mari et ses parents. Comme la douleur était insupportable, elle était obligée de crier à gorge déployée pour demander secours à toute personne qui écouterait sa voix. C'est ainsi que Bè-nzoni, femme soucieuse et attentive aux cris des autres, s'est rendue chez elle pour l'accompagner à l'hôpital et l'assister pendant son accouchement avant l'arrivée des siens.
Quelques heures plus tard, arrivèrent ses parents et quand sa mère voulait savoir si tout s'était bien passé, elle s'est mise à pleurer en excusant auprès de sa pauvre voisine pour tout le mal qu'elle lui a fait et elle a publiquement promis d'aimer désormais toute personne humaine sans préjugés.
Le récit avait fait pleurer presque tout le monde. Car, chaque d'entre avait aussi la même attitude que cette femme. Le maître nous dit à la fin : Mes frères, mes soeurs, mes fils et mes petits fils. Gardons comme Leçon de morale : La pauvreté n'est pas un état de vie et la fraternité ne tient pas compte du rang social d'un individu car celui ou celle que nous négligeons aujourd'hui pour n'importe quelle raison, pourrait un jour nous sauver la vie ; d'où nécessité de considérer son semblable comme un don de Dieu. Sur ce message tout le monde était content du maître. On a fini notre scène de conte avec une danse qui a fait bouger tout le village.