Suis-je dans le noir ou ai-je les yeux fermés? Peut- être les deux. Cette question préoccupe l'esprit d'une jeune femme dans lequel les souvenirs de sa tendre enfance refont surface.
La jeune femme, prénommée Euryèce, a été une enfant d'une famille ordinaire. Tout aussi ordinaire que le recoin du monde dans lequel elle a grandi. Euryèce était une enfant que la nature, les circonstances, le sort, bref que la vie avait faite timide, peu bavarde et très réservée. Elle répondait souvent par un sourire rarement par des mots. Non pas parce qu'elle en manquait mais la nature, les circonstances, le sort, bref la vie lui avait privé la fluidité du langage.
Néanmoins, dans sa tête d'enfant, elle s'imaginait être l'une de plus éloquente personne que la terre ait porté en son sein. C'était un rêve qu'elle chérissait. Un rêve qui caressait en elle un espoir qui la portait à croire qu'un jour, elle aussi arriverait à mater une foule rien que par ses mots, qu'elle pourrait captiver l'attention d'un public, l'émouvoir et s'en faire applaudir.
Le comble avec un rêve ce qu'on ne le réalise pas à force d'y penser, il faut en plus s'y atteler. Chose qu'elle n'avait malheureusement pas pris soin de faire. Lorsqu'il lui arrivait de sortir de son rêve, plutôt que de se mettre à l'ouvrage, elle préférait s'entendre dire : j'y arriverai avec le temps.
Hélas ! Le temps ne résout rien par lui-même. On ne peut devenir que ce que l'on a appris à être.
Dès lors, le temps a fait son chemin, il lui faut alors se rendre à l'évidence. Décider de fermer les yeux sur la réalité ou de les ouvrir ? Qu'importe ! Le tableau demeure le même.
La jeune femme, prénommée Euryèce, a été une enfant d'une famille ordinaire. Tout aussi ordinaire que le recoin du monde dans lequel elle a grandi. Euryèce était une enfant que la nature, les circonstances, le sort, bref que la vie avait faite timide, peu bavarde et très réservée. Elle répondait souvent par un sourire rarement par des mots. Non pas parce qu'elle en manquait mais la nature, les circonstances, le sort, bref la vie lui avait privé la fluidité du langage.
Néanmoins, dans sa tête d'enfant, elle s'imaginait être l'une de plus éloquente personne que la terre ait porté en son sein. C'était un rêve qu'elle chérissait. Un rêve qui caressait en elle un espoir qui la portait à croire qu'un jour, elle aussi arriverait à mater une foule rien que par ses mots, qu'elle pourrait captiver l'attention d'un public, l'émouvoir et s'en faire applaudir.
Le comble avec un rêve ce qu'on ne le réalise pas à force d'y penser, il faut en plus s'y atteler. Chose qu'elle n'avait malheureusement pas pris soin de faire. Lorsqu'il lui arrivait de sortir de son rêve, plutôt que de se mettre à l'ouvrage, elle préférait s'entendre dire : j'y arriverai avec le temps.
Hélas ! Le temps ne résout rien par lui-même. On ne peut devenir que ce que l'on a appris à être.
Dès lors, le temps a fait son chemin, il lui faut alors se rendre à l'évidence. Décider de fermer les yeux sur la réalité ou de les ouvrir ? Qu'importe ! Le tableau demeure le même.