Un espoir

Ça dure une bonne minute.une vraie minute.une éternité. La précipitation, le son des orages,ces vents qui me troublaient ,même l'odeur des pluies m'attaquais,je ne supportais plus ces circonstances-pas une autre fois.je ne voyais ni la rue ni les jardins entourant la rivière, c'était une obscurité rassemblait intime,une compagnie.Mais ces phénomènes entraînaient mon étouffement.
Plein de mémoires arrachaient ma paix -déjà brisée. Je pouvais ressentir mes souffrances qui m'évitaient de me rassurer afin de retourner chez moi. Je sentais perdue, je ne pouvais plus bouger de cette surface et les larmes dans mes yeux.
Alors que ces bruits -internes et externes- aggravaient ,j'ai remarqué l'ombre de quelqu'un. J'étais horrifiée,il marchait doucement avec des pas sûrs envers moi.Alors qu'il approchait, le ciel dégageait  , les pluies étaient arrêtées, le mauvais temps transformé à une merveilleuse journée d'été, toute la verdure des jardins reflétée la beauté de la rivière-qu'un jour était celle où je trouvais le soulagement-avec la lumière douce de la lune .
Après des secondes d'une peur bleue, je le vis clairement.C'était lui, après toutes ces années, ses beaux yeux noisettes, ses cheveux bruns brillants, son nez retroussé, son visage qui reste doux et charmant, plein de vie et de douleurs-acquises par les années- j'aperçus la chaîne qu'il ne la lâchai jamais, je n'avais aucune crainte, j'étais sûre de moi.C'était lui. 
Sans bruit, sans dialogue, tout était dit. Je lui serrais fermement,ce câlin me rassemblait une éternité. 
On s'assoyait, nos yeux plein du chagrin, des paroles inédites et du soulagement de réunion -après un surpris départ -malgré les douleurs.Il interrompait ce silence:
-Où es-tu maintenant?
Qù elle était cruelle, la vie si cruelle.C'étaient mes idées ,mes songes en lui voyant comme une lumière à la fin d'un tunnel plein des épines. Je lui ai répondu avec difficulté:
-Roule dans la vie!
Je prolongeais dans ses yeux, puisqu après son départ ,depuis 10 ans,j'essayais de remplir mes yeux d'autres couleurs qui me causaient du mal et de souffrance.Sa rencontre était une pause ou un répit après les dangers, mon âme qui a perdu depuis longtemps me trouvait finalement, la flamme que je protégeais au fond de moi s'est finalement illuminée.
Hélas, je pleurais de toute ma force, en revanche il portait du jardin des chrysanthèmes. Il était toujours doux et gentil. Il me donnait les fleurs, se mettait debout-avec un regard d'adieu retournant prodigieusement les bruits de la nature et ses géantes voix internes- et simplement part, me laissant épuisée, seule avec mon désespoir.
2 November,je me réveillais tôt , j'ai réalisé que cette nuit là c'était juste une rêve.
D'ailleurs,je portais ma chaîne à la forme d'une chrysanthème. Portant blanc,j'allais à l'église, après je me rendais au cimetière. 
Je ne me souviens guère que je lui parlais avant son accident c'était une soirée unique le monde rendait fou. Tous essayaient de réfugier en courant à leur foyer. Mais lui, il était sur son moto essayant de combattre tous ces défis pour me donner le cadeau de mon anniversaire.Une chaîne à la forme d'une fleure violette comme celle qu'il portait.Évidemment, il ne pouvait pas me la présenter. Au sein de tous ces bruit, j'entendais les cris et les soupirs des gens dans la rue . C'était toujours lui, mais il était dans une rivière du sang ,à côté de la rivière qu'on avait l'habitude d'y rester des heures à rigoler,parler même pleurer.Il serrait la chaîne fermement. Une image qui ne me séparait jamais.
Aujourd'hui,après 10 ans de son accident de moto et son départ,j'ai décidé de changer cette obscurité qui m'occupait.
Cette rêve qui me faisait ressentir sa présence dans ma vie comme étant un ange gardien, a boulversé les larmes à un espoir, une joie, me poussait de lui parler, de lui remercier que cette rêve dure un bonne minute,une vraie minute,une éternité.
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