Un destin hors du commun
Suis-je dans le noir ou ai-je les yeux fermés ? Peut-être les deux. Le ciel de ma vie était noir comme dans un cauchemar. Toutes fois, je me suis armé de courage. Je continuais de me battre, même si je n’apercevais qu’une étincelle de lumière.
Antoine, issu d’une famille d’ouvriers, il est né à Metz, d’un père français et d’une mère portugaise. Antoine est lors de sa petite enfance supporteur du Paris saint germain, il passe la plus part de son temps à jouer au football dans son quartier, et ne rentrait pas à la maison avant neuf heures du soir. Comme chaque amateur de football, son rêve était da gagner la ligue des champions, la coupe aux grandes oreilles. Il débuta alors sa carrière à l’âge de huit ans dans le club du Fc Metz, le club de sa ville natale. Deux ans après, son père s’est violement disputé avec sa mère. Suite à ce différent, ce dernier quitta la maison en les abandonnant lui et sa mère. Agé alors de dix ans seulement, Antoine a beaucoup souffert de cette séparation, et a eu du mal à accepter le fait de grandir sans son père qu’il aimait tant. Heureusement, son grand père et sa mère étaient à ses cotés. Grâce à leur aide, il a pu dépasser ce tragique épisode de sa vie. Toutes fois, Antoine n’était pas encore au bout de ses peines. A cause d’une croissance tardive, il est jugé trop petit par ses formateurs. Alors, qu’il évolue au poste de milieu offensif, et fut proche d’être écarté du club à l’âge de seize ans. Mais durant la saison suivante, il grandit de vingt centimètres et s’impose comme capitaine de son équipe. Â l’âge de dix-sept ans, Antoine fut proche de mourir à cause d’une explosion de l’appendicite iléo-caecale. Il fut alors obligé d’être opéré d’urgence. Couché sur son lit d’hôpital avec sa mère à ses cotés, ce dernier lui dit :
- Maman, pourquoi suis-je aussi mal chanceux ? D’abord, papa nous a quitté, ensuite, j’ai eu du mal à m’intégrer au sein de mon club formateur à cause de problèmes de croissance. Pour couronner le tout, je suis victime d’une maladie mortelle. Le sort s’acharne sur moi, c’est comme si le bonheur m’était interdit
Extrêmement touchée par ses paroles, en larmes, sa mère lui répondit :
- Mon fils, je sais bien que le destin n’a pas été tendre avec toi. Saches que je te comprends mieux que quiconque en ce monde, mais tu ne dois pas dire ça. La vie nous confronte à de nombreux défis, chaque défi est plus difficile que le précédent. Cependant, nous devons tous les relever. Pour cela, il faut être fort et courageux en acceptant la réalité, tout en continuant d’aller de l’avant, les yeux rivés vers sont but. Ce n’est qu’après avoir triomphé des épreuves de la vie, que l’on peut se considérer comme un vrai champion.
L’opération fut un succès, toute fois, elle découla sur une péritonite et une infection urinaire. Cela a fait perdre à Antoine quinze kilos. Néanmoins, ce dernier avait réussi à surmonter tout cela petit à petit, grâce aux paroles de sa mère et au soutien de son grand père, une fois de plus. Après avoir vécu ces moments difficiles, Antoine débuta sa carrière professionnel avec le Fc Metz, son club formateur. Son talent avait explosé dés sa première saison, au cours de la quelle, il avait réussi a gagné sa place parmi le onze de départ. Il avait au total inscrit cinq but et délivré huit passes décisives, cela lui avait permit de rejoindre les Girondins de Bordeaux, la saison suivante, la chance semblait enfin sourire à Antoine. Il enchaina les bonnes saisons avec les Girondins de Bordeaux et fut vainqueur de la coupe de France à l’âge de vingt trois ans. C’était lors d’une finale mémorable, qui opposa son équipe au PSG, l’équipe qu’il admirait tant, lorsqu’il était enfant. Au cours de ce match décisif, il avait inscrit le tir au but qui permit à son club de remporter le trophée national, lors de la cruciale séance des tirs aux buts. Cette excellente saison lui avait permis de finir son histoire avec les Girondins de Bordeaux, son club de cœur de la plus belle des façons, pour rejoindre le haut niveau avec la Juventus de Turin. Antoine quitta alors sa mère et son grand père en larmes et à contre cœur en direction de l’Italie. Hélas, ces derniers ne pouvaient pas l’accompagner, car ils étaient obligés de rester à Bordeaux. Au même temps, Antoine était fou de joie, car il venait de rejoindre l’un des plus grands clubs du monde du football. Ses débuts à la Juventus de Turin furent compliqués. En effet, le football italien était réputé pour être le plus compliqué, le plus musclé et le plus tactique, le tout à la fois. Cependant, ce dernier réussi à s’intégrer au sein de son nouveau club progressivement. Lors de sa première saison, il ne disputa que les matchs de la coupe d’Italie et quelques matchs de la Série A, ou il faisait son entrée en toute fin de rencontre. Il était donc exclu de l’effectif de l’équipe type, qui disputait la ligue des champions. Mais à force de travail et de persévérance Antoine avait réussi à s’imposer a la Juventus de Turin en tant que titulaire indiscutable, lors de sa deuxième saison, au cours de la quelle, chacune de ses entrés basculait le match en faveur de son équipe. L’entraineur, ainsi que ses coéquipiers étaient obligés d’admettre que son importance était désormais capitale. En effet, ce dernier était devenu le joueur préféré des tifosis. Il intégra alors l’équipe type et pu enfin disputer les matchs européens. Ce n’est qu’a l’âge de vingt huit ans, lors de sa cinquième saison avec la Juventus de Turin, qu’il réalisa son rêve d’enfant, celui de remporter la ligue des champions. Lors de cette finale d’anthologie, son club s’était retrouvé face au Fc Liverpool, l’un des meilleurs clubs du football anglais. Au cours de ce match, Antoine avait réussi l’exploit de marquer l’unique but du match sur une magnifique reprise de volet, qui termina en pleine lucarne, permettant ainsi au club italien de devenir la meilleure équipe d’Europe. Ce jour la, sa mère et son grand père étaient bien entendu venu le voir. Ces derniers étaient dans les gradins, parmi les supporteurs. Après le match, Antoine est allé les voir en pleurant de joie, sa mère l’avait aussitôt pris dans ces bras, ce denier lui murmura à l’oreille :
- Maman, j’ai suivi tes conseilles, j’ai été fort et courageux. Cela m’a permis de triompher des épreuves de la vie, je peux aujourd’hui affirmer, que je suis enfin devenu un vrai champion