Cette œuvre est
à retrouver dans nos collections
Poèmes Quand Colombine
Est capturée un soir d'été
Par un crabe bonimenteur
Traîtreusement tapi
Au creux d'un sein ouaté,
Pierrot voit se noyer
Les baisers au réveil
Brouillades et tartines
Champs de coquelicots,
Cordes de mandoline
Tendues d'impatience.
Comme chaque dimanche
Les mésanges se baignent,
Enflamment leurs prunelles
De rayons de soleil
Pour être étourdissantes,
Pierrot ne les voit plus.
Le ruisseau débonnaire
Qui courtise la plaine
Depuis la nuit des temps
En lacets enivrants
Et vocalises tendres,
Pierrot ne l'entend plus.
Tout était paradis
Ne reste que désert,
En signe d'amitié
La cheminée chuchote
Une douce tiédeur
Pierrot ne la sent plus.
Sur la palette grise
Pierrot ne rêve plus.
Dans le noir de l'absence
Sur une couche froide
Il s'étend en silence
Et fixe les ténèbres.
Au matin,
Le croissant dérobé
À une lune amère
S'amollit tristement
Dans un café salé
De pleurs désenchantés.
© Short Édition - Toute reproduction interdite sans autorisation
Pourquoi on a aimé ?
Pierrot a perdu Colombine. Il se retrouve seul et son monde s'effondre. Cette absence soudaine laisse Pierrot hagard et désœuvré. Un joli texte su
Pourquoi on a aimé ?
Pierrot a perdu Colombine. Il se retrouve seul et son monde s'effondre. Cette absence soudaine laisse Pierrot hagard et désœuvré. Un joli texte su