« Maître ? Vous plaisantez ? Vous pouvez me cogner, comme l'ont fait tous les autres, mais je ne vous appellerai pas maître. »
Asma était assise sur le sol froid, au milieu de la pièce sombre qui lui sert de chambre - de cellule. Les fenêtres étaient closes. L'air humide, mélangée au sang de la jeune femme, donnait une odeur nauséabonde à cette chambre - à cette cellule. Une chaise était posée à sa droite. A sa gauche, un matelas noirâtre et moisi périssait. Asma ne portait qu'une simple robe tâchée de sang et salie par la boue. Autrefois cette robe fut blanche. D'un blanc pur, innocent et simple. Aujourd'hui il était noir de peur et rouge de danger – de sang. Les jambes nues d'Asma laissaient apparaître des bleus et des cicatrices. Le soldat face à elle finit par esquisser un sourire puis lui répondit :
« Asma, Asma... Si tu m'appelles maître, tu sais que tout se passera bien pour toi. Et arrête de me tirer cette tête de malheureuse, voyons. Tu es ma petite privilégiée de tous tes copains de couleurs. Tu le sais ça ? Je ne t'ai jamais cogné, moi. Il n'y a que mes vilains collègues qui osent effleurer ta peau si douce et si... chocolatée. »
« - Oui, privilégiée. Tu veux que je te remercie pour tes douces paroles racistes ?, se moqua-t-elle d'une manière si calme que le soldat commença gentiment à s'énerver.
- Ma belle Asma, tu croyais quoi ? J'en ai déjà fait beaucoup pour toi là ! Matelas. Chaise. Tu as même le droit au petit déj ! Les autres n'ont même pas ce luxe. Pour une métissée comme toi, tu es servie comme une princesse ! Alors oui, remercie-moi ! »
Asma se mit à rire, ressentant presque de la pitié pour cet homme – ce monstre.
« La Princesse esclave, oui ! C'est très aimable à toi Lenny de me retenir prisonnière.
- Ne m'appelle pas Lenny, sale arabe ! », hurla Lenny, tout en sortant son fouet.
D'une main, le soldat souleva la jeune femme pour la mettre debout puis enroula les cordes du fouet autour de son cou et commença à l'étrangler.
« Je veux t'entendre dire « Pardon maître » ou alors je te promets que ta misérable vie finira plus vite que prévu ! C'est bien clair ?!
- Pardon maître... », se soumit-elle, paniquée et en larme.
Son corps ne se contrôlait plus : il tremblotait, remué de spasmes, et il était tellement fragile qu'il s'écroula complètement au sol, la tête heurtant violemment la mare de sang séchée. Asma, sonnée, entendit vaguement le soldat Lenny sortir de sa chambre – sa cellule. Elle grelottait, pleurait, priait. Des bruits s'ajoutèrent au sien : des pleurs d'autres prisonniers, des enfants appelant leurs parents, des hurlements de douleurs.
« Je veux mourir, se dit-elle à elle-même puis cria à plein poumon, TUEZ-MOI, BORDEL ! »
Asma était assise sur le sol froid, au milieu de la pièce sombre qui lui sert de chambre - de cellule. Les fenêtres étaient closes. L'air humide, mélangée au sang de la jeune femme, donnait une odeur nauséabonde à cette chambre - à cette cellule. Une chaise était posée à sa droite. A sa gauche, un matelas noirâtre et moisi périssait. Asma ne portait qu'une simple robe tâchée de sang et salie par la boue. Autrefois cette robe fut blanche. D'un blanc pur, innocent et simple. Aujourd'hui il était noir de peur et rouge de danger – de sang. Les jambes nues d'Asma laissaient apparaître des bleus et des cicatrices. Le soldat face à elle finit par esquisser un sourire puis lui répondit :
« Asma, Asma... Si tu m'appelles maître, tu sais que tout se passera bien pour toi. Et arrête de me tirer cette tête de malheureuse, voyons. Tu es ma petite privilégiée de tous tes copains de couleurs. Tu le sais ça ? Je ne t'ai jamais cogné, moi. Il n'y a que mes vilains collègues qui osent effleurer ta peau si douce et si... chocolatée. »
« - Oui, privilégiée. Tu veux que je te remercie pour tes douces paroles racistes ?, se moqua-t-elle d'une manière si calme que le soldat commença gentiment à s'énerver.
- Ma belle Asma, tu croyais quoi ? J'en ai déjà fait beaucoup pour toi là ! Matelas. Chaise. Tu as même le droit au petit déj ! Les autres n'ont même pas ce luxe. Pour une métissée comme toi, tu es servie comme une princesse ! Alors oui, remercie-moi ! »
Asma se mit à rire, ressentant presque de la pitié pour cet homme – ce monstre.
« La Princesse esclave, oui ! C'est très aimable à toi Lenny de me retenir prisonnière.
- Ne m'appelle pas Lenny, sale arabe ! », hurla Lenny, tout en sortant son fouet.
D'une main, le soldat souleva la jeune femme pour la mettre debout puis enroula les cordes du fouet autour de son cou et commença à l'étrangler.
« Je veux t'entendre dire « Pardon maître » ou alors je te promets que ta misérable vie finira plus vite que prévu ! C'est bien clair ?!
- Pardon maître... », se soumit-elle, paniquée et en larme.
Son corps ne se contrôlait plus : il tremblotait, remué de spasmes, et il était tellement fragile qu'il s'écroula complètement au sol, la tête heurtant violemment la mare de sang séchée. Asma, sonnée, entendit vaguement le soldat Lenny sortir de sa chambre – sa cellule. Elle grelottait, pleurait, priait. Des bruits s'ajoutèrent au sien : des pleurs d'autres prisonniers, des enfants appelant leurs parents, des hurlements de douleurs.
« Je veux mourir, se dit-elle à elle-même puis cria à plein poumon, TUEZ-MOI, BORDEL ! »