Rêve

Récit écrit avec : Lisie Lebon Louise Deroff Léane Uguen Krazinski

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Lors d’un entraînement à l’Arena de Brest, pendant la période du COVID-19, on entendit une pluie battante tomber sur le toit.
Quand tout à coup, Anaëlle, 17 ans tomba dans les pommes, alors le coach de l’équipe du Brest Bretagne Handball appela immédiatement les urgences de l’hôpital Morvan et sa meilleure amie Laura appela ses parents.

À cause de la pluie les urgences ont été retardé. C’est pour cela qu’Anaëlle tomba dans le coma car elle n’avait pas été prise en charge assez rapidement. Laura était tellement paniquée pour elle qu’elle voulait venir avec elle l’hôpital sauf qu’à cause des mesures sanitaires, il n’y avait que les parents qui pouvaient être à ses côtés. Quand les urgences arrivèrent ses parents étaient déjà à ses côtés.
Quand elle arriva aux urgences on lui annonça qu’elle avait un neuroblastome pelvien qui est une tumeur qui se développe à partir de tissus nerveux. Le docteur lui annonça qu’elle devrait patienter pendant deux mois avant de reprendre le sport à cause de la chimiothérapie.
Après quelques jours, les médecins décidèrent de commencer la chimio .

Après deux semaines de traitement ses cheveux commencèrent à tomber par plaques entières. La veille de la rentrée, quand elle alla sous la douche, le restant de ses cheveux s’envola à cause de la pression de l’eau. Quand ce fut le moment d’aller dormir, elle appréhendait son retour au lycée et de revoir Laura. Elle avait peur du regard des autres.

Le lendemain vers 6h50, elle enfila son bandana sur son crâne. C’est le ventre noué qu’elle tenta d’avaler un petit déjeuner avant de sauter dans la voiture de sa mère pour retrouver son école.
L’appréhension s’est vite envolée quand elle a retrouvé ses amis, sa classe et Laura, car personne ne se moquait d’elle, tout le monde la voyait comme une « battante » contre sa maladie. À la récré tout le monde venait vers elle pour lui demander ce qu’elle avait fait , et de tout les côtés ça ne parlait que d’Anaëlle.

Quelques mois plus tard:
Suite à sa chimiothérapie, elle reprit le handball avec difficultés à cause du temps perdu. Elle devait d’abord commencer par les entraînements physiques. Quelques jours plus tard elle devait faire chaque jour 4 fois 30 seconde de gainage et 20 minutes de proprioception pour travailler ses chevilles et ses genoux pendant 3 semaines. Mais elle évolua grâce au niveau qu’elle avait avant et sa volonté.
Pendant quatre semaines, elle s’entraîna avec force pour atteindre ses objectifs fixés: parvenir à aller au centre de formation. Elle s’entraîna très dur jusqu’au jour où elle pouvait enfin retrouver la compétition.

Au match, un coach du centre de formation la repéra et lui dit à la fin du match qu’elle avait un grand potentiel pour devenir une grande professionnelle dans ce domaine, et, qu’il voulait qu’elle fasse des entraînements supplémentaires avec lui pour s’entraîner à devenir une professionnelle, donc Anaëlle accepta directement sans demander l’accord de ses parents.
Ses parents étaient si fiers d’elle qu’ils ne pensaient pas qu’elle pouvait reprendre un meilleur niveau que ce qu’elle avait avant à cause de sa maladie, ses parents acceptèrent l’offre sur le champ.

Les jours suivants passèrent très vite, car elle s’entraînait avec le coach de la formation qui lui donnait beaucoup de conseils. Le coach lui dit à la fin d’un entraînement que si elle s’améliorait encore elle pourrait dépasser le centre de formation. Quelques mois plus tard, elle avait le niveau d’une professionnelle, du coup le coach lui dit qu’à présent elle pouvait s’entraîner avec les joueuses de division 1 dans l’équipe du BBH et que du coup elle ne passerait pas par l’étape du centre de formation.

Lors des entraînements avec les joueuses professionnelles, les filles étaient particulièrement gentilles avec elle. Elle s’entraîne donc à son poste: pivot. Sur ce poste il y avait trois filles qui s’y entraînaient, dont une particulièrement, qui lui donnait plein de conseils.

À son premier match de division 1 :
À son premier match de division 1 elle jouait contre Metz, elle attendait avec impatience de jouer sur le terrain, mais stressait à l’idée de décevoir le coach. Tout le monde lui disait que tout allait bien se passer et qu’elle stressait pour rien.

Pendant le match vers 20 minutes de jeu Anaëlle entra sur le terrain avec le ventre noué. Tout le monde l’encourageait même les supporters de Metz. C’est à ce moment-là qu’elle prit confiance en elle. À un moment elle intercepta le ballon et le donna à l’arrière droite, pour qu’elle puisse marquer en contre-attaque vers la 25ème minute de jeu. Lors de l’attaque suivante, l’arrière droite lui donna la balle pour qu’elle puisse tirer .
Heureusement elle marqua son premier but de la saison, tout le monde l’applaudit. Pour l’instant il y avait 13 à 12 pour le BBH. Ensuite l’ailière adverse tira et marqua ce qui faisait 13 à 13.
Pendant la mi-temps tout le monde félicitait Anaëlle pour son premier but. Ensuite le match a repris, Anaëlle était sur le banc de touche le temps de se reposer. Le match reprit. En attaque l’arrière de l’équipe du BBH tira et marqua.
Ensuite la demi-centre de notre équipe intercepta la balle et tira car la gardienne adverse était sortie du terrain. C’est à ce moment-là que toute sa classe arriva pour la soutenir. Quand elle vue sa meilleure amie Laura qui la soutenait depuis le début de son combat contre sa maladie, elle se remplit de joie.
Maintenant elle se devait de montrer à tout le monde qu’une maladie n’arrête pas le rêve d’une personne.

Quand elle entra sur le terrain, elle était plein de force. Il ne restait que 10 minutes avant la fin du match. C’est quand l’arrière gauche de l’équipe de Metz tira que la gardienne l’arrêta. Tout le monde l’applaudit avec joie. Quand Anaëlle vit la gardienne l’attraper elle courut jusqu’aux 9 mètres de Metz, en espérant que la gardienne l’ait vu. Heureusement pour elle la gardienne l’a remarqua. Elle vit qu’il ne restait que 30 secondes donc elle tira et marqua . Toute sa classe était si fière d’elle que personne ne pouvait décrire l’émotion sur le moment. C’est à la fin du match qu’elle se rendit compte qu’elle avait fait gagner son équipe, grâce à elle elles avaient gagnées 24 à 23.

Au vestiaire tout le monde la félicita. Elle était tellement comblée qu’elle n’arrivait plus à sortir un mot de sa bouche. C’est quand elle sortit du vestiaire que tous ses camarades de classe lui sautèrent dessus comme si elle avait gagné la coupe du monde. C’est à ce moment-là qu’elle se dit qu’elle était vraiment une « BATTANTE ».