-"Suis-je dans le noir ou ai-je les yeux fermés ? Peut-être les deux."
Je n'arrive pas à comprendre ce qui m'est arrivé, depuis qu'on s'est reparlé ma vie n'est devenue qu'une suite fait de haut et de bas.
C'était un mardi soir que je l'ai reparlé, j'étais assis dans ma chambre lisant "Les Sabines" de GUY Demers, quand j'ai entendu mon portable sonner. Je n'ai pas réagi tout de suite car je voulais achever ma lecture, et puis et j'imaginais déjà que c'était probablement des notifications provenant des divers réseaux sociaux que j'utilisais. Mais étrangement au fil des minutes qui s'écoulaient, je ressentais une très grande attraction vers le téléphone portable, tant que j'en venais à me déconcentrer et à me perdre dans ma lecture. Sans ne plus trop résister, j'ai fermé le livre tout en prenant bien soins de marquer là où je m'étais arrêté et j'ai pris le portable à la place. Comme je l'avais pressenti, ce n'était en effet que quelques notifications des gens qui s'écrivaient entre eux sur des plateformes pour tuer le temps. Les futilités enflammaient la toile et de plus l'idée de dépenser le reste de la journée sur ces différentes plateformes ne m'enchantais guère. Je m'apprêtais à déposer mon portable pour me replonger dans l'incroyable aventure de G.D. . Quand d'un coup, j'ai senti comme un souffle qui m'invitait à aller consulter mes messages privés.
Et c'est là, à partir de cet instant, a partir du moment où j'ai ouvert son message, que ma vie, désormais, allait devenir une burlesque et incompréhensible aventure.
Tout débuta par un petit salut auquel je répondis, septique, ne trouvant pas d'explication logique quand à la raison de m'avoir écrit après tout ce temps passé dans l'oubli. Tout se passa très vite. Questions après questions mes doutes s'envolaient, je me sentais renaître tel le phœnix revenant de ses cendres. On se remémorait nos plus lointains souvenirs, cherchant à chaque fois d'y déceler l'empreinte de l'autre, comme pour se convaincre que l'on avait toujours eu les yeux rivés l'un sur l'autre, même inconsciemment. C'était de l'alchimie pure, la façon dont nos phrases se complétaient, cette manière de voir nos réflexions se converger. À mesure que les secondes filaient, nous nous attachions de plus, cherchant à prolonger indéfiniment chaque souvenirs qui nous décrochait des sourires radieux sur nos lèvres que nous gardions précieusement dans les galeries de nos cœurs désormais en parfaite symbiose. Des heures passèrent à notre insu et s'ensuit le moment d'aller se coucher. Pourtant nous ne voulions nous lâcher, maintenant qu'on s'était retrouvé à jamais réuni, à la vie à la mort. Mais force de combattre, le sommeil eu raison de nos pauvres corps fatigués par une rude journée, et dépassant de beaucoup l'heure recommandé pour une bonne nuit de sommeil.
Le lendemain à peine réveillé que mon esprit s'était déjà envolé au près d'elle, a l'imaginer entrain de me sourire pendant qu'elle émergeait de son sommeil. Je ne cherchai même pas à me lever de mon lit que déjà j'attrapai mon portable qui n'avait arrêté de veiller au près de ma tête. M'étant dis que cela me permettrait d'être encore plus proche d'elle. C'était comme dans les livres que je prends tant plaisir à lire depuis ma plus tendre enfance, les sentiments étaient visibles, ils étaient palpables. Je ne perdis plus de temps et je l'ai écris, la boule au ventre. Et quelle ne fut pas ma surprise de constater qu'elle aussi manifestait une grande impatience de converser avec moi. A peine avais-je envoyé le message qu'elle s'était précipité de me répondre. Même nos plus futiles actions étaient en résonnance.
Les mots fusaient bon train. Nous n'étions jamais fatigués par nos longues discussions qui parfois pouvaient porter sur des banalités que nous nous plaisions à donner un sens plus aiguë par notre philosophie mais qui semble étranger aux autres tellement que c'est hermétiquement propre à nous. Chaque réflexions à chaque remarque, on se découvrait de plus en plus de similitudes, a en croire que nous nous sommes espionnés mutuellement, dans l'ombre, durant toute ces années, et qu'on avait décidé à présent de venir se compléter l'un l'autre, un autre soi, bien meilleur et bien plus gracieux. Les jours s'évanouissaient, et je devenais de plus en plus attaché à elle. Pas une seule situation où je ne cherchai à faire la relation avec sa personne. je n'avais d'yeux que pour elle. Mon monde devenait autosuffisant, ne me souciant guère des externalités qui pourrait en découler. Mon existence prenait enfin un sens à mes yeux. C'était moi et elle et personne d'autre. Je pouvais enfin m'identifier à quelqu'un. Je me débarrassais de toute pensée douteuse me persuadant que si je restais constamment confiant, les différents obstacles qui se dressaient devant nous, principalement les trois mille cinquante kilomètres de distance qui nous sépare en viendraient à se dissiper tel le sable au vent.
Et puis un jour, je l'ai appelé. Elle a décroché sans dire un mot! Ou plutôt elle a été forcée par la contrainte du plaisir. Il y a eu ce gémissements, ces soupirs, ces cris témoignants les jouissances d'une douleur agréable, des rires étouffés que quelqu'un n'a pas pu contenir.
Tremblotant, mon portable glissa entre mes doigts. Je me suis assis à même le sol. Là, je reçu messages multimédias d'un numéro inconnu qui confirme l'action qui venait de se passer. Je n'ai plus chercher à la contacter bloquant les appelles entrants, et tous les réseaux sociaux qu'on avait l'habitude d'utiliser.
Dans ma tête, je me suis mis à faire toute sorte de réflexion -"Comment cela à t-il pu arriver ? Je nous croyais pourtant à l'abris ! Je pensais qu'on avait construit et fortifié notre univers à l'abri du monde et du temps!" Je n'ai pas fais attention et je me suis pris tout entier dans l'engrenage de mes émotions. Si longtemps renfermées et désirant ardemment s'exposer au grand jour en dépit des avants garde des mes aînés.
- Ce bonheur intense que je ressentais, m'aveuglait il tant que je ne m'étais pas rendu compte que rien n'avait changé et qu'elle était qu'un être méprisable? Que cet abris de verre que je nous ai construi avait déjà de nombreuses fissures de partout ? Que le déni m'empêchais d'accepter les signes qui s'offraient à moi, de laisser ce monde idéal que j'avais construis et comprendre que tôt ou tard la nature finit par reprendre ses droits et que nul n'en est exempt ?
-" Sur le coup, Je me sentais vide !" La descente du manège à été tellement intense, et cette chute si précipitée que j'ai beau essayer de comprendre, mais aucune lumière n'en veut poindre. Et moi, je suis condamné à me poser continuellement les mêmes questions jusqu'à ce qu'un bon matin je remarque qu'on présente aux infos du monde la vidéo et les photos d'une jeune femme noir qui s'est fait violée par son patron sur son lieu de travail. Mais c'est elle! C'est Clarissa ! "Ma vision est elle bonne ou !" Qu'est-ce qui m'est arrivé ? "Elle avait été victime d'un viol!!! Oh mon Dieu, serais-je donc en train de rêver ?" " Suis-je dans le noir ou ai-je les yeux fermés ? Peut-être les deux."
Je n'arrive pas à comprendre ce qui m'est arrivé, depuis qu'on s'est reparlé ma vie n'est devenue qu'une suite fait de haut et de bas.
C'était un mardi soir que je l'ai reparlé, j'étais assis dans ma chambre lisant "Les Sabines" de GUY Demers, quand j'ai entendu mon portable sonner. Je n'ai pas réagi tout de suite car je voulais achever ma lecture, et puis et j'imaginais déjà que c'était probablement des notifications provenant des divers réseaux sociaux que j'utilisais. Mais étrangement au fil des minutes qui s'écoulaient, je ressentais une très grande attraction vers le téléphone portable, tant que j'en venais à me déconcentrer et à me perdre dans ma lecture. Sans ne plus trop résister, j'ai fermé le livre tout en prenant bien soins de marquer là où je m'étais arrêté et j'ai pris le portable à la place. Comme je l'avais pressenti, ce n'était en effet que quelques notifications des gens qui s'écrivaient entre eux sur des plateformes pour tuer le temps. Les futilités enflammaient la toile et de plus l'idée de dépenser le reste de la journée sur ces différentes plateformes ne m'enchantais guère. Je m'apprêtais à déposer mon portable pour me replonger dans l'incroyable aventure de G.D. . Quand d'un coup, j'ai senti comme un souffle qui m'invitait à aller consulter mes messages privés.
Et c'est là, à partir de cet instant, a partir du moment où j'ai ouvert son message, que ma vie, désormais, allait devenir une burlesque et incompréhensible aventure.
Tout débuta par un petit salut auquel je répondis, septique, ne trouvant pas d'explication logique quand à la raison de m'avoir écrit après tout ce temps passé dans l'oubli. Tout se passa très vite. Questions après questions mes doutes s'envolaient, je me sentais renaître tel le phœnix revenant de ses cendres. On se remémorait nos plus lointains souvenirs, cherchant à chaque fois d'y déceler l'empreinte de l'autre, comme pour se convaincre que l'on avait toujours eu les yeux rivés l'un sur l'autre, même inconsciemment. C'était de l'alchimie pure, la façon dont nos phrases se complétaient, cette manière de voir nos réflexions se converger. À mesure que les secondes filaient, nous nous attachions de plus, cherchant à prolonger indéfiniment chaque souvenirs qui nous décrochait des sourires radieux sur nos lèvres que nous gardions précieusement dans les galeries de nos cœurs désormais en parfaite symbiose. Des heures passèrent à notre insu et s'ensuit le moment d'aller se coucher. Pourtant nous ne voulions nous lâcher, maintenant qu'on s'était retrouvé à jamais réuni, à la vie à la mort. Mais force de combattre, le sommeil eu raison de nos pauvres corps fatigués par une rude journée, et dépassant de beaucoup l'heure recommandé pour une bonne nuit de sommeil.
Le lendemain à peine réveillé que mon esprit s'était déjà envolé au près d'elle, a l'imaginer entrain de me sourire pendant qu'elle émergeait de son sommeil. Je ne cherchai même pas à me lever de mon lit que déjà j'attrapai mon portable qui n'avait arrêté de veiller au près de ma tête. M'étant dis que cela me permettrait d'être encore plus proche d'elle. C'était comme dans les livres que je prends tant plaisir à lire depuis ma plus tendre enfance, les sentiments étaient visibles, ils étaient palpables. Je ne perdis plus de temps et je l'ai écris, la boule au ventre. Et quelle ne fut pas ma surprise de constater qu'elle aussi manifestait une grande impatience de converser avec moi. A peine avais-je envoyé le message qu'elle s'était précipité de me répondre. Même nos plus futiles actions étaient en résonnance.
Les mots fusaient bon train. Nous n'étions jamais fatigués par nos longues discussions qui parfois pouvaient porter sur des banalités que nous nous plaisions à donner un sens plus aiguë par notre philosophie mais qui semble étranger aux autres tellement que c'est hermétiquement propre à nous. Chaque réflexions à chaque remarque, on se découvrait de plus en plus de similitudes, a en croire que nous nous sommes espionnés mutuellement, dans l'ombre, durant toute ces années, et qu'on avait décidé à présent de venir se compléter l'un l'autre, un autre soi, bien meilleur et bien plus gracieux. Les jours s'évanouissaient, et je devenais de plus en plus attaché à elle. Pas une seule situation où je ne cherchai à faire la relation avec sa personne. je n'avais d'yeux que pour elle. Mon monde devenait autosuffisant, ne me souciant guère des externalités qui pourrait en découler. Mon existence prenait enfin un sens à mes yeux. C'était moi et elle et personne d'autre. Je pouvais enfin m'identifier à quelqu'un. Je me débarrassais de toute pensée douteuse me persuadant que si je restais constamment confiant, les différents obstacles qui se dressaient devant nous, principalement les trois mille cinquante kilomètres de distance qui nous sépare en viendraient à se dissiper tel le sable au vent.
Et puis un jour, je l'ai appelé. Elle a décroché sans dire un mot! Ou plutôt elle a été forcée par la contrainte du plaisir. Il y a eu ce gémissements, ces soupirs, ces cris témoignants les jouissances d'une douleur agréable, des rires étouffés que quelqu'un n'a pas pu contenir.
Tremblotant, mon portable glissa entre mes doigts. Je me suis assis à même le sol. Là, je reçu messages multimédias d'un numéro inconnu qui confirme l'action qui venait de se passer. Je n'ai plus chercher à la contacter bloquant les appelles entrants, et tous les réseaux sociaux qu'on avait l'habitude d'utiliser.
Dans ma tête, je me suis mis à faire toute sorte de réflexion -"Comment cela à t-il pu arriver ? Je nous croyais pourtant à l'abris ! Je pensais qu'on avait construit et fortifié notre univers à l'abri du monde et du temps!" Je n'ai pas fais attention et je me suis pris tout entier dans l'engrenage de mes émotions. Si longtemps renfermées et désirant ardemment s'exposer au grand jour en dépit des avants garde des mes aînés.
- Ce bonheur intense que je ressentais, m'aveuglait il tant que je ne m'étais pas rendu compte que rien n'avait changé et qu'elle était qu'un être méprisable? Que cet abris de verre que je nous ai construi avait déjà de nombreuses fissures de partout ? Que le déni m'empêchais d'accepter les signes qui s'offraient à moi, de laisser ce monde idéal que j'avais construis et comprendre que tôt ou tard la nature finit par reprendre ses droits et que nul n'en est exempt ?
-" Sur le coup, Je me sentais vide !" La descente du manège à été tellement intense, et cette chute si précipitée que j'ai beau essayer de comprendre, mais aucune lumière n'en veut poindre. Et moi, je suis condamné à me poser continuellement les mêmes questions jusqu'à ce qu'un bon matin je remarque qu'on présente aux infos du monde la vidéo et les photos d'une jeune femme noir qui s'est fait violée par son patron sur son lieu de travail. Mais c'est elle! C'est Clarissa ! "Ma vision est elle bonne ou !" Qu'est-ce qui m'est arrivé ? "Elle avait été victime d'un viol!!! Oh mon Dieu, serais-je donc en train de rêver ?" " Suis-je dans le noir ou ai-je les yeux fermés ? Peut-être les deux."