Toute histoire commence un jour, quelque part. Alors, en voici une qui
commence quelque part où elles prennent vie: Africa.
Bien lointain, en des temps inconnus de mémoire d'hommes, se trouvait un
royaume inconnu des souvenirs d'hommes: le Y'bulena. Ce royaume, était connu
de tous les royaumes voisins pour son importance aux dieux et sa prospérité qui
était selon les dires, due à la divinité. Et comme tout lieu où réside divinité, il y
réside tabous et présages.
Ainsi vient un jour où naquirent deux jumelles pourtant très différentes dans
l'une des familles les moins nobles du village. L'une forte et vigoureuse, l'autre
maigrichonne et maladive. Akia et Ayia, ainsi leurs parents les nommèrent.
Importance ne leur fut point accordée car cela n'était point arrivé dans
une famille noble. Comme qui dit si les dieux veulent nous parler, ils le feront
avec éloquence. La troisième lune après leur naissance, dans la nuit, il eut une
grande pluie. Il plut de manière à se mouiller jusqu'aux os. Mais, au petit matin
quand la première femme du royaume sortit pour balayer sa
cour, elle ne vit aucune goutte d'eau au sol. Et, ce n'était que là une petite partie
de sa surprise. Après qu'elle ait eu fini, elle se rendit au grand fleuve qui
traversait le village et à son grand étonnement il était tari. Elle lâcha un grand cri
et se mit à courir dans tout le village tout en criant et en se tapant sur la bouche
comme pour averti d'un danger. Ce qui naturellement, réveilla tout le village. Et
en moins de temps qu'il ne fallut pour le dire, toute la nouvelle du fleuve tari se
répandit dans tout le royaume et tous s'étaient réunis au bord du lit attendant
l'arrivée du grand Shaman. C'était un homme à l’allure imposante; couvert de
barbe et de cheveux totalement blancs et toujours vêtu d'une tunique qui lui
arrivait jusqu'au pied. Il avait toujours en main ce long bâton qui mesurait
quelque centimètre de plus que lui. On l'entendit arriver au loin à cause de ses
incantations. Les gens s'écartèrent de son chemin et une place lui fit tracé
jusqu'au bord du fleuve. Il avançait nonchalant en ayant les yeux fermés tout en
continuant à réciter ses incantations. Tout le monde murmurait inquiet de
ce qui de la situation. Il avançait toujours et ne s'arrêta qu'une fois au milieu du
de l'endroit qui encore hier servait de lit pour le fleuve. Il s'abaissa, mis un genou
à terre et toucha le sol de ses mains. Un silence retentissant se fit sentir et
comme si quelque chose l'avait effrayé, le Shaman sursauta et tomba sur ses
postérieurs." Qu'on me fit appel au Roi et que tout le royaume se rassemble au
palais". Là, était ses dernières paroles puis il disparut dans un nuage
de poussière. Quelques heures plus tard, tout le royaume fut réuni au pied du
palais royal. Sous un tumulte de murmures et de bavardages, la poussière se
souleva identique à celle qui avait emporté le Shaman au bord dans le lit du
fleuve. Mais cette fois-ci, c'était pour le déposer. Du haut de son balcon, le roi se
leva et toute l'assemblée se tut. Le Shaman prit la parole et dit : "les hommes ont commis un affront, les dieux sont tombés en disgrâce".
-Mais qu'il y a-t-il au grand Shaman? demanda le roi en prenant la parole.
-Les hommes ont troublé la tranquillité d'une âme pure. répondit-il.
-Dites-nous ce qu'il y a donc porte-parole des divinités.
-Oh roi, les dieux sont irrités contre nous. On a tué à la
source, on a souillé l'eau. A ces dires, toutes les personnes poussèrent un cri de
peur et tous se mirent à murmurer. Puis le Shaman reprit haut et fort : Au
crépuscule hier soir, une biche et son enfant ont été tués. Venus s'abreuver, leurs
âmes étaient en paix avec les dieux et avec la nature. Ainsi comme nous avons
ôté la vie à des animaux purs sur un lieu digne de vénération, ainsi nous seront
privés de ses bienfaits. On dit les dieux à mon égard, dit-il pour terminer.
-Qui est l'auteur de cette faute ? demanda le roi. Qu'on le trouve et qu'on le
pende pour servir de leçon à qui oserait recommencer; ordonna-il pour
finir.
-Qui sont-ils plutôt, reprit le Shaman. Mais l'heure n'est point à verser le sang.
Néanmoins leurs identités ne devrait pas nous êtes méconnu. reprit-il.
Il récita des incantations et un nuage de poussière se leva au milieu de la foule
emporta deux jeunes gens et les jeta à ses pieds. Les voici les deux
imprudents qui ont osé profaner la règle des dieux. Tous deux se jetèrent à terre
et implorèrent le pardon du roi, du Shaman et du peuple; "Nous avions passé une
journée sans trouver le moindre gibier et nous avions faim. C'était la seule proie
qui nous était offerte de la journée. Nous ignorons qu'il fallait ne pas tuer à la
source." ont-ils dit.
-Eh bien votre imprudence jeunes gens a mis la vie de notre village en entier en
péril. Rétorqua le Shaman.
- Et que devons-nous faire pour faire descendre leur grâce sur nous à nouveau ?
demanda le roi.
-Ce soir à minuit, tout le royaume y compris vous sa majesté rassemblera vos
biens les plus précieux, dignes d'être un signe de respect et équivalente à une âme.
commence quelque part où elles prennent vie: Africa.
Bien lointain, en des temps inconnus de mémoire d'hommes, se trouvait un
royaume inconnu des souvenirs d'hommes: le Y'bulena. Ce royaume, était connu
de tous les royaumes voisins pour son importance aux dieux et sa prospérité qui
était selon les dires, due à la divinité. Et comme tout lieu où réside divinité, il y
réside tabous et présages.
Ainsi vient un jour où naquirent deux jumelles pourtant très différentes dans
l'une des familles les moins nobles du village. L'une forte et vigoureuse, l'autre
maigrichonne et maladive. Akia et Ayia, ainsi leurs parents les nommèrent.
Importance ne leur fut point accordée car cela n'était point arrivé dans
une famille noble. Comme qui dit si les dieux veulent nous parler, ils le feront
avec éloquence. La troisième lune après leur naissance, dans la nuit, il eut une
grande pluie. Il plut de manière à se mouiller jusqu'aux os. Mais, au petit matin
quand la première femme du royaume sortit pour balayer sa
cour, elle ne vit aucune goutte d'eau au sol. Et, ce n'était que là une petite partie
de sa surprise. Après qu'elle ait eu fini, elle se rendit au grand fleuve qui
traversait le village et à son grand étonnement il était tari. Elle lâcha un grand cri
et se mit à courir dans tout le village tout en criant et en se tapant sur la bouche
comme pour averti d'un danger. Ce qui naturellement, réveilla tout le village. Et
en moins de temps qu'il ne fallut pour le dire, toute la nouvelle du fleuve tari se
répandit dans tout le royaume et tous s'étaient réunis au bord du lit attendant
l'arrivée du grand Shaman. C'était un homme à l’allure imposante; couvert de
barbe et de cheveux totalement blancs et toujours vêtu d'une tunique qui lui
arrivait jusqu'au pied. Il avait toujours en main ce long bâton qui mesurait
quelque centimètre de plus que lui. On l'entendit arriver au loin à cause de ses
incantations. Les gens s'écartèrent de son chemin et une place lui fit tracé
jusqu'au bord du fleuve. Il avançait nonchalant en ayant les yeux fermés tout en
continuant à réciter ses incantations. Tout le monde murmurait inquiet de
ce qui de la situation. Il avançait toujours et ne s'arrêta qu'une fois au milieu du
de l'endroit qui encore hier servait de lit pour le fleuve. Il s'abaissa, mis un genou
à terre et toucha le sol de ses mains. Un silence retentissant se fit sentir et
comme si quelque chose l'avait effrayé, le Shaman sursauta et tomba sur ses
postérieurs." Qu'on me fit appel au Roi et que tout le royaume se rassemble au
palais". Là, était ses dernières paroles puis il disparut dans un nuage
de poussière. Quelques heures plus tard, tout le royaume fut réuni au pied du
palais royal. Sous un tumulte de murmures et de bavardages, la poussière se
souleva identique à celle qui avait emporté le Shaman au bord dans le lit du
fleuve. Mais cette fois-ci, c'était pour le déposer. Du haut de son balcon, le roi se
leva et toute l'assemblée se tut. Le Shaman prit la parole et dit : "les hommes ont commis un affront, les dieux sont tombés en disgrâce".
-Mais qu'il y a-t-il au grand Shaman? demanda le roi en prenant la parole.
-Les hommes ont troublé la tranquillité d'une âme pure. répondit-il.
-Dites-nous ce qu'il y a donc porte-parole des divinités.
-Oh roi, les dieux sont irrités contre nous. On a tué à la
source, on a souillé l'eau. A ces dires, toutes les personnes poussèrent un cri de
peur et tous se mirent à murmurer. Puis le Shaman reprit haut et fort : Au
crépuscule hier soir, une biche et son enfant ont été tués. Venus s'abreuver, leurs
âmes étaient en paix avec les dieux et avec la nature. Ainsi comme nous avons
ôté la vie à des animaux purs sur un lieu digne de vénération, ainsi nous seront
privés de ses bienfaits. On dit les dieux à mon égard, dit-il pour terminer.
-Qui est l'auteur de cette faute ? demanda le roi. Qu'on le trouve et qu'on le
pende pour servir de leçon à qui oserait recommencer; ordonna-il pour
finir.
-Qui sont-ils plutôt, reprit le Shaman. Mais l'heure n'est point à verser le sang.
Néanmoins leurs identités ne devrait pas nous êtes méconnu. reprit-il.
Il récita des incantations et un nuage de poussière se leva au milieu de la foule
emporta deux jeunes gens et les jeta à ses pieds. Les voici les deux
imprudents qui ont osé profaner la règle des dieux. Tous deux se jetèrent à terre
et implorèrent le pardon du roi, du Shaman et du peuple; "Nous avions passé une
journée sans trouver le moindre gibier et nous avions faim. C'était la seule proie
qui nous était offerte de la journée. Nous ignorons qu'il fallait ne pas tuer à la
source." ont-ils dit.
-Eh bien votre imprudence jeunes gens a mis la vie de notre village en entier en
péril. Rétorqua le Shaman.
- Et que devons-nous faire pour faire descendre leur grâce sur nous à nouveau ?
demanda le roi.
-Ce soir à minuit, tout le royaume y compris vous sa majesté rassemblera vos
biens les plus précieux, dignes d'être un signe de respect et équivalente à une âme.