Maître ? Vous plaisantez ? Vous pouvez me cogner, comme l'ont fait tous les autres, mais je ne vous appellerai pas maître.
Je n'ai aucune intention de vous cogner, ni même de vous obliger à quoi que ce soit.
Pourquoi ce regard de tout puissant et de surhomme sur ma personne ?
Jeune homme, ce n'est ni un regard de surhomme, ni un regard de tout puissant. Je ne suis qu'un être de chair et de sang comme vous. J'imagine tout ce que tu as dû subir depuis ton arrivée ici...
Je ne sais pas pourquoi vous essayez de m'endormir monsieur, mais ça ne marchera pas ! Vous m'avez acheté hier comme du bétail, ce n'était certainement pas pour faire la cosette avec moi (petit sourire au coin des lèvres).
Présenté comme ça, tu marques un point (léger sourire au coin de la bouche)...
Trêve de bavardages, le dernier crétin qui m'avait sous son toit a manqué de me couper une jambe. Heureusement que ce sale con était ivre le jour en question.
Et quelle était la raison de cette décision primitive ?
J'ose croire que votre primitive s'écrit en lettres majuscules et parlant justement de majuscule, je pense à votre air sadique d'il y a quelques instants.
Pour commencer tu vas essayer de te calmer sinon...
Sinon quoi ? Vous allez terminer le travail que l'autre salaud n'a pas pu accomplir ? (Cette fois-là, ça en était trop pour Ezéchiel, de ses joues commençaient à ruisseler quelques gouttes de larmes)
Non, non, non, fiston ne pleure pas, je te supplie de me faire confiance, nous n'avons pas les mêmes visions du monde par ici... Certains adorent écraser les autres tandis que d'autres voient les étrangers tels que toi comme de parfaits êtres humains qu'ils sont (se rapprochant du petit Ezéchiel pour le consoler et par la même occasion essuyer ses larmes).
Ne vous approchez pas de moi monsieur... coulant des larmes de plus belle.
Il est important de noter qu'Ezéchiel était encore crasseux, couvert de marques de ses dernières bastonnades qui lui ont été infligées par ses deux derniers maitres. Vous l'aurez compris, Ezéchiel était comme l'un de ces jeunes débrouillards des quartiers difficiles des pays défavorisés joliment appelés pays du tiers monde. Ezéchiel est tombé dans de mauvaises mains en arrivant dans ce pays qui ne l'a pas très bien accueilli, du moins c'est le sentiment qu'il eut après avoir joué le rôle de Patrice Lumumba dans le film de sa vie, quelques heures avant son exécution.
Ton cauchemar est terminé mon fils, ici tu ne crains plus rien. Pour commencer il faut d'abord te débarrasser de ces vieux bouts de fers et ces morceaux de vêtements qui te servent d'habits...
Je ne sais véritablement pas si je dois vous remercier ou attendre le pire...
Si tu commençais par me donner ton nom avant de te lancer dans des délires incroyables. En passant, moi c'est Salam...
Moi c'est Ezéchiel... Presqu'enchanté de connaitre le nom de mon futur bourreau. (Sourire aux lèvres)
Okay Ezéchiel, j'aime bien ton caractère. Ça me fait penser à moi-même plus jeune. Cherche déjà à te nettoyer et à te reposer, mon major d'homme va te faire visiter les endroits appropriés.
Humm
Humm ça veut dire quoi ?
J'espère que vous n'avez pas l'intention de me violer pendant mon sommeil...Monsieur Salam c'est bien ça !
Le moins qu'on puisse dire, c'est que tu as une imagination débordante. Cela crédibilise tes dires lors de tes arrestations par les forces de l'ordre. Apparemment, tu as tout laissé tomber dans ton pays pour faire valoir ton art ailleurs...
Je constate que quand on mène une vie d'esclave, rien n'est plus secret pour nous... C'est bon à savoir.
De rien et le plaisir est partagé...
Monsieur Salam, laissez-moi donc allez prendre cette putain de douche, dans l'espoir que ce soit de l'eau et non de l'acide qui coule...
Ok, à tout à l'heure gamin... A la fin tu deviens insupportable à écouter... Prends bien soin de toi jusqu'à demain.
Ouais ! c'est ça... Rejoignant le major d'homme qui venait de faire son apparition dans l'un des grands salons de la villa, tout en haut des escaliers.
Monsieur Salam était en effet un très grand homme d'affaires, en plus d'avoir été le seul héritier de l'immense fortune laissée par ses parents. Sans le vouloir et sans s'en vanter, Salam était un membre très influent de son pays surtout dans la prise des décisions financières. Il est au courant des activités obscures qui font la fierté de son pays et en même temps qui ne donnent pas une très belle image de celui-ci dans d'autres contrées. Il a beaucoup d'autorité dans le pays et il le sait mais il sait surtout reconnaitre les limites de cette autorité. Alors de façon clandestine, il scrute les rues de certaines villes de son pays où les pratiques inhumaines se font le plus ressentir. Ce jour-là en plein 23h45, il tomba sur Ezéchiel qui manquait de se faire exécuter si personne ne versait des sous pour l'obtenir. Venir en aide de cette manière aux personnes déshumanisées était pour lui une façon de combattre ces pratiques abjectes.
Le matin, Ezéchiel et le major d'homme était désormais sur la grande salle à manger autour d'une table digne d'un buffet de roi en attendant l'arrivée de Monsieur Salam pour prendre le petit déjeuner. Ezéchiel ne se priva pas de scanner des yeux tout autour de lui pour évaluer la richesse de son potentiel bourreau. Il n'avait jamais vu autant d'objets de luxe rassemblés au même endroit et surtout pour une même personne... Ezéchiel s'apprêtait à deviner d'où provenait toute cette richesse, et seulement au moment où ses pensées se tournèrent vers les trafics d'organes, Monsieur Salam fit son apparition.
Je vois que mon petit écrivain est déjà sur pieds et prêt à se remplir la panse. Je suis désolé pour le retard.
Vous faisiez quoi entre temps pour nous faire vous attendre de la sorte ?
Il serait peut-être temps de commencer à respecter celui qui vous a sauvé la vie, personnellement, je vous trouve assez ingrat.
Garde tes conseils pour toi son excellence le major d'homme alias le larbin, je vous dirai lorsque j'aurai besoin d'écouter vos gémissements !
S'il ne s'agissait que de moi, j'aurai laissé votre corps sans tête croupir au fon de votre cage pendant que les bourreaux s'envoient en l'air avec ce qui vous servait de tête. (Le major d'homme prit la peine d'insister sur les dix derniers mots)
Franchement je me demande ce qui est mieux entre finir comme vous le dîtes et finir dans une assiette pour terminer dans les toilettes. Ezéchiel devint tout à coup nerveux en disant cela.
Stephen, ça vous dirait d'éviter de faire peur à notre jeune invité. Lorsque je suis venu à votre aide à l'époque, vous étiez plus agaçant que lui, à l'exception peut-être que lui en plus d'être agaçant, il est encore jeune.
Je comprends monsieur Salam, c'était juste pour le titiller un peu et le mettre à l'aise... Je m'en excuse si cela s'est présenté autrement.
Autrement mon cul oui ! dit Ezéchiel en étouffant son rire pendant un moment.
Okay, je ne sais pas pour vous, mais moi franchement, je commence à avoir une faim de chacal.
Vous vouliez plutôt dire une faim de cannibale ?
A ces derniers mots du petit Ezéchiel, les trois personnes se mirent à table et le festin commença. Juste après le repas, monsieur Salam et Ezéchiel eurent une longue conversation concernant la suite de sa vie, il voudrait rester pratiquer son art comme il le souhaitait depuis son pays natal ou alors il aimerait y retourner pour vaquer à d'autres occupations. Et si jamais il désirait rester, il aimerait qu'il puisse écrire son histoire pour prévenir ses frères et des jeunes du monde entier comme lui sur les immigrations clandestines qui le plus souvent sont conclus par la mort.
Je n'ai aucune intention de vous cogner, ni même de vous obliger à quoi que ce soit.
Pourquoi ce regard de tout puissant et de surhomme sur ma personne ?
Jeune homme, ce n'est ni un regard de surhomme, ni un regard de tout puissant. Je ne suis qu'un être de chair et de sang comme vous. J'imagine tout ce que tu as dû subir depuis ton arrivée ici...
Je ne sais pas pourquoi vous essayez de m'endormir monsieur, mais ça ne marchera pas ! Vous m'avez acheté hier comme du bétail, ce n'était certainement pas pour faire la cosette avec moi (petit sourire au coin des lèvres).
Présenté comme ça, tu marques un point (léger sourire au coin de la bouche)...
Trêve de bavardages, le dernier crétin qui m'avait sous son toit a manqué de me couper une jambe. Heureusement que ce sale con était ivre le jour en question.
Et quelle était la raison de cette décision primitive ?
J'ose croire que votre primitive s'écrit en lettres majuscules et parlant justement de majuscule, je pense à votre air sadique d'il y a quelques instants.
Pour commencer tu vas essayer de te calmer sinon...
Sinon quoi ? Vous allez terminer le travail que l'autre salaud n'a pas pu accomplir ? (Cette fois-là, ça en était trop pour Ezéchiel, de ses joues commençaient à ruisseler quelques gouttes de larmes)
Non, non, non, fiston ne pleure pas, je te supplie de me faire confiance, nous n'avons pas les mêmes visions du monde par ici... Certains adorent écraser les autres tandis que d'autres voient les étrangers tels que toi comme de parfaits êtres humains qu'ils sont (se rapprochant du petit Ezéchiel pour le consoler et par la même occasion essuyer ses larmes).
Ne vous approchez pas de moi monsieur... coulant des larmes de plus belle.
Il est important de noter qu'Ezéchiel était encore crasseux, couvert de marques de ses dernières bastonnades qui lui ont été infligées par ses deux derniers maitres. Vous l'aurez compris, Ezéchiel était comme l'un de ces jeunes débrouillards des quartiers difficiles des pays défavorisés joliment appelés pays du tiers monde. Ezéchiel est tombé dans de mauvaises mains en arrivant dans ce pays qui ne l'a pas très bien accueilli, du moins c'est le sentiment qu'il eut après avoir joué le rôle de Patrice Lumumba dans le film de sa vie, quelques heures avant son exécution.
Ton cauchemar est terminé mon fils, ici tu ne crains plus rien. Pour commencer il faut d'abord te débarrasser de ces vieux bouts de fers et ces morceaux de vêtements qui te servent d'habits...
Je ne sais véritablement pas si je dois vous remercier ou attendre le pire...
Si tu commençais par me donner ton nom avant de te lancer dans des délires incroyables. En passant, moi c'est Salam...
Moi c'est Ezéchiel... Presqu'enchanté de connaitre le nom de mon futur bourreau. (Sourire aux lèvres)
Okay Ezéchiel, j'aime bien ton caractère. Ça me fait penser à moi-même plus jeune. Cherche déjà à te nettoyer et à te reposer, mon major d'homme va te faire visiter les endroits appropriés.
Humm
Humm ça veut dire quoi ?
J'espère que vous n'avez pas l'intention de me violer pendant mon sommeil...Monsieur Salam c'est bien ça !
Le moins qu'on puisse dire, c'est que tu as une imagination débordante. Cela crédibilise tes dires lors de tes arrestations par les forces de l'ordre. Apparemment, tu as tout laissé tomber dans ton pays pour faire valoir ton art ailleurs...
Je constate que quand on mène une vie d'esclave, rien n'est plus secret pour nous... C'est bon à savoir.
De rien et le plaisir est partagé...
Monsieur Salam, laissez-moi donc allez prendre cette putain de douche, dans l'espoir que ce soit de l'eau et non de l'acide qui coule...
Ok, à tout à l'heure gamin... A la fin tu deviens insupportable à écouter... Prends bien soin de toi jusqu'à demain.
Ouais ! c'est ça... Rejoignant le major d'homme qui venait de faire son apparition dans l'un des grands salons de la villa, tout en haut des escaliers.
Monsieur Salam était en effet un très grand homme d'affaires, en plus d'avoir été le seul héritier de l'immense fortune laissée par ses parents. Sans le vouloir et sans s'en vanter, Salam était un membre très influent de son pays surtout dans la prise des décisions financières. Il est au courant des activités obscures qui font la fierté de son pays et en même temps qui ne donnent pas une très belle image de celui-ci dans d'autres contrées. Il a beaucoup d'autorité dans le pays et il le sait mais il sait surtout reconnaitre les limites de cette autorité. Alors de façon clandestine, il scrute les rues de certaines villes de son pays où les pratiques inhumaines se font le plus ressentir. Ce jour-là en plein 23h45, il tomba sur Ezéchiel qui manquait de se faire exécuter si personne ne versait des sous pour l'obtenir. Venir en aide de cette manière aux personnes déshumanisées était pour lui une façon de combattre ces pratiques abjectes.
Le matin, Ezéchiel et le major d'homme était désormais sur la grande salle à manger autour d'une table digne d'un buffet de roi en attendant l'arrivée de Monsieur Salam pour prendre le petit déjeuner. Ezéchiel ne se priva pas de scanner des yeux tout autour de lui pour évaluer la richesse de son potentiel bourreau. Il n'avait jamais vu autant d'objets de luxe rassemblés au même endroit et surtout pour une même personne... Ezéchiel s'apprêtait à deviner d'où provenait toute cette richesse, et seulement au moment où ses pensées se tournèrent vers les trafics d'organes, Monsieur Salam fit son apparition.
Je vois que mon petit écrivain est déjà sur pieds et prêt à se remplir la panse. Je suis désolé pour le retard.
Vous faisiez quoi entre temps pour nous faire vous attendre de la sorte ?
Il serait peut-être temps de commencer à respecter celui qui vous a sauvé la vie, personnellement, je vous trouve assez ingrat.
Garde tes conseils pour toi son excellence le major d'homme alias le larbin, je vous dirai lorsque j'aurai besoin d'écouter vos gémissements !
S'il ne s'agissait que de moi, j'aurai laissé votre corps sans tête croupir au fon de votre cage pendant que les bourreaux s'envoient en l'air avec ce qui vous servait de tête. (Le major d'homme prit la peine d'insister sur les dix derniers mots)
Franchement je me demande ce qui est mieux entre finir comme vous le dîtes et finir dans une assiette pour terminer dans les toilettes. Ezéchiel devint tout à coup nerveux en disant cela.
Stephen, ça vous dirait d'éviter de faire peur à notre jeune invité. Lorsque je suis venu à votre aide à l'époque, vous étiez plus agaçant que lui, à l'exception peut-être que lui en plus d'être agaçant, il est encore jeune.
Je comprends monsieur Salam, c'était juste pour le titiller un peu et le mettre à l'aise... Je m'en excuse si cela s'est présenté autrement.
Autrement mon cul oui ! dit Ezéchiel en étouffant son rire pendant un moment.
Okay, je ne sais pas pour vous, mais moi franchement, je commence à avoir une faim de chacal.
Vous vouliez plutôt dire une faim de cannibale ?
A ces derniers mots du petit Ezéchiel, les trois personnes se mirent à table et le festin commença. Juste après le repas, monsieur Salam et Ezéchiel eurent une longue conversation concernant la suite de sa vie, il voudrait rester pratiquer son art comme il le souhaitait depuis son pays natal ou alors il aimerait y retourner pour vaquer à d'autres occupations. Et si jamais il désirait rester, il aimerait qu'il puisse écrire son histoire pour prévenir ses frères et des jeunes du monde entier comme lui sur les immigrations clandestines qui le plus souvent sont conclus par la mort.