Match de handball très serré entre deux équipes de régionales. Il reste quelques secondes au chronomètre et une égalité jusque là parfaite. Mélanie a le ballon, seule face à la gardienne...
Tir phénoménal en direction de la lucarne et c'est le but. L'attaquante reste au sol en pleurant silencieusement et se tenant la cheville droite. Les joueuses de l'équipe adverse l'emmènent jusqu'au banc dans le fair-play que le handball apprend. Chacune des joueuses s'inquiète pour Mel, ainsi surnommée, car c'est à la fois une joueuse très prometteuse, une camarade ayant la bonne humeur avec elle tout le temps mais aussi si jamais elle était blessée Mel devrait abandonner le sport si cher à son cœur.
Le verdict tomba quelques jours plus tard suite à toute une batterie de test, échographies, radios et IRM : rupture du tendon d'Achille ce qui voulait dire opération et donc arrêt complet de sport pour Mel à vie.
La rééducation fut un chemin long et semé d’embuches mais après plus de 6 mois, Mélanie put enfin courir, tirer et avoir tout la possession de son corps à nouveau. Pendant ces 6 interminables mois elle continuait à aller encourager ses amies et coéquipières dans le public. Mel ne parlait plus, ne se montrait plus mais était toujours présente pour elles. Certaines regrettaient sa présence car l’ambiance était morose depuis son départ tandis que d’autre en profitait pour faire leurs preuves et redoubler d’efforts afin de la doubler.
Au fur et à mesure elle décida d’arrêter de venir les regarder car même si la rééducation fonctionnait à merveille elle savait que pour elle le sport était terminé. Elle perdit goût à la vie peu à peu.
Jusqu’au jour où un petit garçon de 9 ans vint la voir avec un grand sourire et un ballon de handball à la main et lui demanda : « Je me souviens de toi tu es Mélanie. J’étais là quand tu t’es blessée. Ca va mieux et je me demandais si tu jouais toujours au hand ? » . Ce garçon l’intriguait car Mel ne jouait pas pourtant à un haut niveau et étonnamment elle vida son sac à ce petit bout de chou et lui dit toute la vérité. Ce dernier fut d’une grande écoute et patience. A la fin du long monologue de Mélanie, le petit Maxence lui dit que pour reprendre contact avec le milieu handballistique elle avait un plan pour elle mais il fallait qu’elle le suive. Mel intriguée décida de le suivre et se retrouva dans un petit gymnase non loin du parc où elle flânait et y trouva une petite dizaine d’enfants essayant de dribbler sous les conseils d’une jeune fille du même âge qu’elle qui était la grande sœur de Maxence. Ce dernier lui expliqua que sa sœur se nommait Estelle et qu’elle aussi n’avait plus le droit de faire de sport donc elle s’était tourné vers le coaching des plus petits mais qu’elle aurait bien besoin d’aide. Il lui apprit aussi que c’était elle qui l’avait reconnu mais qu’elle n’osait pas proposer à Mel cette alternative.
Mélanie décida après de nombreuses séances à la porte du gymnase en train de l’observer et beaucoup de regards entre Estelle et elle de se présenter ainsi que de proposer son aide. Suite à cette proposition elle retrouva au fur et à mesure l’envie de vivre et se lia d’une profonde amitié avec Estelle. Elle continua à faire du sport juste pour montrer les exercices aux petits mais cela lui convenait parfaitement. Mélanie retourna voir ses anciennes coéquipières avec l'aide de sa nouvelle amie et pu enfin accepter son sort. Elle comprit que sa destinée n'était pas de devenir la plus grande joueuse de handball mais bel et bien d'être une coach épanouie et qui sait peut être que plus tard elle sera à la direction de l'équipe de France comme dans son rêve.
Tir phénoménal en direction de la lucarne et c'est le but. L'attaquante reste au sol en pleurant silencieusement et se tenant la cheville droite. Les joueuses de l'équipe adverse l'emmènent jusqu'au banc dans le fair-play que le handball apprend. Chacune des joueuses s'inquiète pour Mel, ainsi surnommée, car c'est à la fois une joueuse très prometteuse, une camarade ayant la bonne humeur avec elle tout le temps mais aussi si jamais elle était blessée Mel devrait abandonner le sport si cher à son cœur.
Le verdict tomba quelques jours plus tard suite à toute une batterie de test, échographies, radios et IRM : rupture du tendon d'Achille ce qui voulait dire opération et donc arrêt complet de sport pour Mel à vie.
La rééducation fut un chemin long et semé d’embuches mais après plus de 6 mois, Mélanie put enfin courir, tirer et avoir tout la possession de son corps à nouveau. Pendant ces 6 interminables mois elle continuait à aller encourager ses amies et coéquipières dans le public. Mel ne parlait plus, ne se montrait plus mais était toujours présente pour elles. Certaines regrettaient sa présence car l’ambiance était morose depuis son départ tandis que d’autre en profitait pour faire leurs preuves et redoubler d’efforts afin de la doubler.
Au fur et à mesure elle décida d’arrêter de venir les regarder car même si la rééducation fonctionnait à merveille elle savait que pour elle le sport était terminé. Elle perdit goût à la vie peu à peu.
Jusqu’au jour où un petit garçon de 9 ans vint la voir avec un grand sourire et un ballon de handball à la main et lui demanda : « Je me souviens de toi tu es Mélanie. J’étais là quand tu t’es blessée. Ca va mieux et je me demandais si tu jouais toujours au hand ? » . Ce garçon l’intriguait car Mel ne jouait pas pourtant à un haut niveau et étonnamment elle vida son sac à ce petit bout de chou et lui dit toute la vérité. Ce dernier fut d’une grande écoute et patience. A la fin du long monologue de Mélanie, le petit Maxence lui dit que pour reprendre contact avec le milieu handballistique elle avait un plan pour elle mais il fallait qu’elle le suive. Mel intriguée décida de le suivre et se retrouva dans un petit gymnase non loin du parc où elle flânait et y trouva une petite dizaine d’enfants essayant de dribbler sous les conseils d’une jeune fille du même âge qu’elle qui était la grande sœur de Maxence. Ce dernier lui expliqua que sa sœur se nommait Estelle et qu’elle aussi n’avait plus le droit de faire de sport donc elle s’était tourné vers le coaching des plus petits mais qu’elle aurait bien besoin d’aide. Il lui apprit aussi que c’était elle qui l’avait reconnu mais qu’elle n’osait pas proposer à Mel cette alternative.
Mélanie décida après de nombreuses séances à la porte du gymnase en train de l’observer et beaucoup de regards entre Estelle et elle de se présenter ainsi que de proposer son aide. Suite à cette proposition elle retrouva au fur et à mesure l’envie de vivre et se lia d’une profonde amitié avec Estelle. Elle continua à faire du sport juste pour montrer les exercices aux petits mais cela lui convenait parfaitement. Mélanie retourna voir ses anciennes coéquipières avec l'aide de sa nouvelle amie et pu enfin accepter son sort. Elle comprit que sa destinée n'était pas de devenir la plus grande joueuse de handball mais bel et bien d'être une coach épanouie et qui sait peut être que plus tard elle sera à la direction de l'équipe de France comme dans son rêve.