Maître ? Vous plaisantez ? Vous pouvez me cogner, comme l'ont fait tous les autres mais je ne vous appellerai pas maître.
Mais quelle bande de connards, d'égoïstes et de cruels vous formez ! De quoi vous plaignez- vous alors quand ils vous parviennent que votre monde tourne autour de notre contré Gbetodagbé ? De la violence ? (rire...) C'est évidemment pour les faibles. Domination pour faire travailler autrui et s'enrichir, domination pour prendre ce qui ne vous appartient pas. Ces héros sur papier de Mindé dont on nous parlait, vos mythes qu'on enseignait ! Dîtes nous que c'est juste une face pour qu'on se sent plus fier de qui on est, fier d'où nous venons, fier de nos origines, fier de nos héros; ces braves qui ont créés, ces jeunes gens qui ont découverts, ces gens qui ont travaillé dans l'ombre , ces gens qui ont fait de belles choses même en étant sous pression. Braves hommes et femmes....Que vous en avez tant faits.
L'homme: Sacré gosse, ne pense pas que tu pourrais intimider quelqu'un avec ton discours de beau parleur. Sais-tu depuis quand les tiens nous obéissent et sont sous nos ordres ? Tu te fous le doigt dans l'œil si tu penses que ce ton sarcastique que tu utilises pourrait te donner gain de cause.
Sin tout en rage répliqua...
Sin: Justement, ils ne vous ont pas échappé. Vous les avez utilisés comme des choses, dominer et maltraiter comme bon vous semble. Ils vous ont servi d'esclaves mais vous ne ferez plus travailler aucun des leurs, innocents avec cet air de supériorité, d'égoïste dont vous faîtes preuve. Que vous ont-ils fait pour mériter le sort que vous leur infligez ?
L'homme: (rire...) Reste là. Tu ne tiendras pas longtemps.
(L'homme enferma Sin. Après quelques hurlements, Sin se calma et l'homme s'éloigna.)
Quelques instants après, un homme revient dans les environs, une démarche plus calme, plus douce, n'hurlant pas comme les autres maîtres faisaient pour marquer leurs présences ou leurs arrivées vers les cages où ils reviendraient les capturés comme Sin. Arrivé près de la cage de Sin, l'homme s'arrêta et disa.
L'homme: Hééé.....jeune homme !
Sin ayant la tête baissée ne réagit pas .
L'homme: Bien...Tu n'as pas à parler mais sache que ce n'est pas pour te faire du mal mais peut être pour t'être utile.
Sin regarda le sieur d'un air méfiant, étonné et surpris.
Sin: Et pourquoi je devrais te croire ?
L'homme: Tu n'as pas à croire les paroles. Les actes comptent le plus. Mais je tenais à te féliciter pour ton courage et te dire que ce tu penses ou tu veux est peut être pensé par d'autres et voulu par d'autres mais le tout ne suffit pas de penser ou vouloir mais d'agir et toi tu le fais à tes risques et périls car les gens à qui tu te mesures sont dangereux, rusés et stratèges mais pas invincibles. Le mythe de l'invincibilité n'existe plus. Cependant tu as besoin d'une équipe qui t'écoute et t'aide aussi. Ces gens mesquins que tu vois n'existent pas l'un sans l'autre.
Sin(l'air étonné et surpris): Qui êtes-vous ? Et pourquoi me dîtes-vous ces choses ? Et pourquoi voudriez-vous nous aider ?
L'homme: Attention jeune homme, je n'ai pas dit que je vous aiderai. Vous vous aideriez tous seuls. La raison de notre conversation ? Pour ça il va falloir lire dans les pensées du monsieur devant toi mais tu ne le pourras pas à moins que tu détiens un pouvoir magique secret,(sourire...) car je ne te le révélerai pas. Pour mon identité tu le sauras qu'à partir de ce que je m'apprête à te raconter.
Tu sais, vous n'êtes pas les premiers de votre peuple, de votre milieu ou de Gbetodagbe à être capturés ou déportés dans cette région, vos ancêtres y étaient, les ancêtres de vos ancêtres y étaient . Ils sont amenés pour des travaux forcés. Ils sont torturés, maltraités par les hommes "sans pitié" de Mindé car pour ton information, certains habitants de cette localité sont plus gentils que tu ne l'imagines. Les hommes "sans pitié " sont une ancienne ethnie méchante de Mindé qui n'a pas survécu c'est-à-dire qu'ellel n'existait plus. Ils ont pour signe identitaire deux traits au cou.
Sin (choqué): Et toi alors ? Et les autres ? Qui êtes-vous ?
L'homme: Quelques uns ont survécu et c'est ces quelques uns qui, pour se venger, passent dans toute la localité à la recherche de jeunes gens qu'ils prennent de force et les forment pour agrandir leur peuple depuis un moment. La plupart de tes supposés maîtres ne sont pas de leur ethnie.
Sin (abasourdi): Supposés maîtres ? Et toi alors? C'est ce qu'ils t'ont fait ? C'est pourquoi tu as ces deux traits au cou ?
L'homme : Jusqu'avant ils constituaient leur troupe avec des femmes. Aussi doux que sont ces êtres, ils ne supportaient ce qu'ils vous infligeaient et arrivaient même à tisser des relations secrètes avec les tiens. D'autres tombaient grosses et se faisaient décapiter innocemment. Donc la mère de celui qui te parle aussi était parmi celles qui ont tissé des relations secrètes mais juste qu'elle s'est enfui quand elle est tombée enceinte de son bébé et elle a accouché paisiblement de celui qui te parle. Les déportés fatigués et vieux se faisaient tuer aussi. Ainsi quel fils ne vengerait pas ses parents ? Celui qui te parle a décidé de venger les siens en se faisant sélectionner, former, initier. Rusé...n'est-ce pas ?
Sin: Toi..a...aa...a..? Descendant des Gbetodagbé ?
L'homme( d'un ton plus sérieux) : Si,...jeune homme.
Sin: Et pourquoi en parlant tu dis "celui" "la mère de celui" au lieu de parler de "toi", "ta mère" ?
L'homme: Imagine ce que tu peux ressentir si tu racontes cette histoire se rapportant à toi en étant avec ces gens, en ne les as pas encore faire subir cette méchanceté dont ils font preuve, en ne les as pas encore faire disparaître et rire avec eux comme tu étais les siens, en te considérant comme les siens, en te faisant considérer comme les siens pourtant tu n'en fais pas partie. C'est insupportable, jeune homme.
Sin: Ça se comprend maître.
L'homme ( souriant ): Maître ? Tu te fous de qui toi ? Va te faire foutre. Comment t'appelles-tu déjà ?
Sin (souriant) : Sin est le prénom.
L'homme: Sin....joli prénom. Comme il a été dit: « La vengeance est un plat qui se mange froid ». Calme-toi. Ne permets pas à ton adversaire d'apprêter un chauffe repas. Il...
À suivre...
Mais quelle bande de connards, d'égoïstes et de cruels vous formez ! De quoi vous plaignez- vous alors quand ils vous parviennent que votre monde tourne autour de notre contré Gbetodagbé ? De la violence ? (rire...) C'est évidemment pour les faibles. Domination pour faire travailler autrui et s'enrichir, domination pour prendre ce qui ne vous appartient pas. Ces héros sur papier de Mindé dont on nous parlait, vos mythes qu'on enseignait ! Dîtes nous que c'est juste une face pour qu'on se sent plus fier de qui on est, fier d'où nous venons, fier de nos origines, fier de nos héros; ces braves qui ont créés, ces jeunes gens qui ont découverts, ces gens qui ont travaillé dans l'ombre , ces gens qui ont fait de belles choses même en étant sous pression. Braves hommes et femmes....Que vous en avez tant faits.
L'homme: Sacré gosse, ne pense pas que tu pourrais intimider quelqu'un avec ton discours de beau parleur. Sais-tu depuis quand les tiens nous obéissent et sont sous nos ordres ? Tu te fous le doigt dans l'œil si tu penses que ce ton sarcastique que tu utilises pourrait te donner gain de cause.
Sin tout en rage répliqua...
Sin: Justement, ils ne vous ont pas échappé. Vous les avez utilisés comme des choses, dominer et maltraiter comme bon vous semble. Ils vous ont servi d'esclaves mais vous ne ferez plus travailler aucun des leurs, innocents avec cet air de supériorité, d'égoïste dont vous faîtes preuve. Que vous ont-ils fait pour mériter le sort que vous leur infligez ?
L'homme: (rire...) Reste là. Tu ne tiendras pas longtemps.
(L'homme enferma Sin. Après quelques hurlements, Sin se calma et l'homme s'éloigna.)
Quelques instants après, un homme revient dans les environs, une démarche plus calme, plus douce, n'hurlant pas comme les autres maîtres faisaient pour marquer leurs présences ou leurs arrivées vers les cages où ils reviendraient les capturés comme Sin. Arrivé près de la cage de Sin, l'homme s'arrêta et disa.
L'homme: Hééé.....jeune homme !
Sin ayant la tête baissée ne réagit pas .
L'homme: Bien...Tu n'as pas à parler mais sache que ce n'est pas pour te faire du mal mais peut être pour t'être utile.
Sin regarda le sieur d'un air méfiant, étonné et surpris.
Sin: Et pourquoi je devrais te croire ?
L'homme: Tu n'as pas à croire les paroles. Les actes comptent le plus. Mais je tenais à te féliciter pour ton courage et te dire que ce tu penses ou tu veux est peut être pensé par d'autres et voulu par d'autres mais le tout ne suffit pas de penser ou vouloir mais d'agir et toi tu le fais à tes risques et périls car les gens à qui tu te mesures sont dangereux, rusés et stratèges mais pas invincibles. Le mythe de l'invincibilité n'existe plus. Cependant tu as besoin d'une équipe qui t'écoute et t'aide aussi. Ces gens mesquins que tu vois n'existent pas l'un sans l'autre.
Sin(l'air étonné et surpris): Qui êtes-vous ? Et pourquoi me dîtes-vous ces choses ? Et pourquoi voudriez-vous nous aider ?
L'homme: Attention jeune homme, je n'ai pas dit que je vous aiderai. Vous vous aideriez tous seuls. La raison de notre conversation ? Pour ça il va falloir lire dans les pensées du monsieur devant toi mais tu ne le pourras pas à moins que tu détiens un pouvoir magique secret,(sourire...) car je ne te le révélerai pas. Pour mon identité tu le sauras qu'à partir de ce que je m'apprête à te raconter.
Tu sais, vous n'êtes pas les premiers de votre peuple, de votre milieu ou de Gbetodagbe à être capturés ou déportés dans cette région, vos ancêtres y étaient, les ancêtres de vos ancêtres y étaient . Ils sont amenés pour des travaux forcés. Ils sont torturés, maltraités par les hommes "sans pitié" de Mindé car pour ton information, certains habitants de cette localité sont plus gentils que tu ne l'imagines. Les hommes "sans pitié " sont une ancienne ethnie méchante de Mindé qui n'a pas survécu c'est-à-dire qu'ellel n'existait plus. Ils ont pour signe identitaire deux traits au cou.
Sin (choqué): Et toi alors ? Et les autres ? Qui êtes-vous ?
L'homme: Quelques uns ont survécu et c'est ces quelques uns qui, pour se venger, passent dans toute la localité à la recherche de jeunes gens qu'ils prennent de force et les forment pour agrandir leur peuple depuis un moment. La plupart de tes supposés maîtres ne sont pas de leur ethnie.
Sin (abasourdi): Supposés maîtres ? Et toi alors? C'est ce qu'ils t'ont fait ? C'est pourquoi tu as ces deux traits au cou ?
L'homme : Jusqu'avant ils constituaient leur troupe avec des femmes. Aussi doux que sont ces êtres, ils ne supportaient ce qu'ils vous infligeaient et arrivaient même à tisser des relations secrètes avec les tiens. D'autres tombaient grosses et se faisaient décapiter innocemment. Donc la mère de celui qui te parle aussi était parmi celles qui ont tissé des relations secrètes mais juste qu'elle s'est enfui quand elle est tombée enceinte de son bébé et elle a accouché paisiblement de celui qui te parle. Les déportés fatigués et vieux se faisaient tuer aussi. Ainsi quel fils ne vengerait pas ses parents ? Celui qui te parle a décidé de venger les siens en se faisant sélectionner, former, initier. Rusé...n'est-ce pas ?
Sin: Toi..a...aa...a..? Descendant des Gbetodagbé ?
L'homme( d'un ton plus sérieux) : Si,...jeune homme.
Sin: Et pourquoi en parlant tu dis "celui" "la mère de celui" au lieu de parler de "toi", "ta mère" ?
L'homme: Imagine ce que tu peux ressentir si tu racontes cette histoire se rapportant à toi en étant avec ces gens, en ne les as pas encore faire subir cette méchanceté dont ils font preuve, en ne les as pas encore faire disparaître et rire avec eux comme tu étais les siens, en te considérant comme les siens, en te faisant considérer comme les siens pourtant tu n'en fais pas partie. C'est insupportable, jeune homme.
Sin: Ça se comprend maître.
L'homme ( souriant ): Maître ? Tu te fous de qui toi ? Va te faire foutre. Comment t'appelles-tu déjà ?
Sin (souriant) : Sin est le prénom.
L'homme: Sin....joli prénom. Comme il a été dit: « La vengeance est un plat qui se mange froid ». Calme-toi. Ne permets pas à ton adversaire d'apprêter un chauffe repas. Il...
À suivre...