J'ai passé mon enfance au Japon. Ma mère était japonaise et mon père était anglais, d'où mon nom : James. Lorsque ma mère appris qu'elle était enceinte, elle quitta mon père pour aller vivre au Japon avec moi.
Nous étions très pauvre : nous vivions dans le sous-sol d'un immeuble délabré, dans « les quartiers du plaisir ». Après m' avoir eu, ma mère se prostitua pour subvenir à nos besoins. Le soir, elle partait « travailler », et rentrait vers midi avec notre déjeuner : 2 boulettes de riz chacun, et, si son client était généreux, de la viande séchée. Le reste de la journée, elle se reposait sur notre lit, un vieux tatami avec une couverture dans le coin de notre habitation. Pendant qu'elle se reposait, je faisais le ménage dans notre habitation, il n'y avait qu'une seule pièce avec une vieille marmite rouillée qui nous servait à réchauffé la pièce. J'alimentais le feu avec des bouts de charbons que nous offrait chaque mois la concierge de l'immeuble.
Nous étions très pauvre : nous vivions dans le sous-sol d'un immeuble délabré, dans « les quartiers du plaisir ». Après m' avoir eu, ma mère se prostitua pour subvenir à nos besoins. Le soir, elle partait « travailler », et rentrait vers midi avec notre déjeuner : 2 boulettes de riz chacun, et, si son client était généreux, de la viande séchée. Le reste de la journée, elle se reposait sur notre lit, un vieux tatami avec une couverture dans le coin de notre habitation. Pendant qu'elle se reposait, je faisais le ménage dans notre habitation, il n'y avait qu'une seule pièce avec une vieille marmite rouillée qui nous servait à réchauffé la pièce. J'alimentais le feu avec des bouts de charbons que nous offrait chaque mois la concierge de l'immeuble.
Un jour, je devais avoir 10 ans, ma mère tomba malade et resta couchée pendant 2 jours. Le 3e jour, elle me dit : « Je n'ai plus assez de forces pour aller travailler, va voir mon amie qui habite au coin de la rue. Elle t'hébergera bien une nuit, que je puisse gagner quelques sous . »
La nuit passée, son amie voulut me garder une nuit de plus, mais j'insistais vivement pour retourner chez moi, voir ma mère. En arrivant, je vis l'Horreur au sens propre ! Le Diable était passé, et demeurait toujours, dans ce sous-sol. Ma mère était allongée sur le tatami, à moitié nue, les larmes aux yeux. Ses yeux criaient à l'aide ! Un homme vêtu de noir, derrière elle, l'empêchait de crier a l'aide d'une main. Il lui lacérait sa poitrine dénudée à l'aide d'un couteau et de sa main libre. Lorsqu'il me vit, une froideur amusée passa sur son visage et d'un coup sec, trancha la gorge de ma mère ! Les yeux noyés de larmes elle tendit une main vers moi et tenta de me parler mais je ne compris que le nom « Harold ».
La nuit passée, son amie voulut me garder une nuit de plus, mais j'insistais vivement pour retourner chez moi, voir ma mère. En arrivant, je vis l'Horreur au sens propre ! Le Diable était passé, et demeurait toujours, dans ce sous-sol. Ma mère était allongée sur le tatami, à moitié nue, les larmes aux yeux. Ses yeux criaient à l'aide ! Un homme vêtu de noir, derrière elle, l'empêchait de crier a l'aide d'une main. Il lui lacérait sa poitrine dénudée à l'aide d'un couteau et de sa main libre. Lorsqu'il me vit, une froideur amusée passa sur son visage et d'un coup sec, trancha la gorge de ma mère ! Les yeux noyés de larmes elle tendit une main vers moi et tenta de me parler mais je ne compris que le nom « Harold ».
Je restai pétrifié par la peur, fixant tour à tour ce démon et ma mère qui gisait dans son sang ! Son regard et son visage étaient complètement vides, inanimés. Le démon s'approcha de moi, « Il fallait que quelqu'un le fasse, ta mère souffrait », me dit-il. « Je n'ai fait que l'aider. ». La rage s'empara de moi ! En une fraction de seconde, je saisis le pic de métal qui servait à remuer le feu. Dans un hurlement de rage, je lui plantai dans l'œil. Il tomba en hurlant lâchant le couteau. Je pris le couteau, et m'assis sur lui pour le bloquer. Je n'étais plus moi-même, la Colère en personne me contrôlait. Je plantai encore et encore, en hurlant et en pleurant, le couteau dans le torse du démon qui avait arrêté de hurler et de respirer depuis un moment. Je m'évanouis, les mains pleines du sang de ce monstre.
Je me réveillai chez la patronne de ma mère qui m'expliqua que ma mère vendait son corps aux hommes pour que l'on puisse survivre, que c'était ma mère qui avait fui mon père et non l'inverse... et surtout que le meurtrier de ma mère avait été envoyé par mon père !
Pendant 15 ans, j'ai cherché la trace de mon père pour venger ma mère ! Après sa mort, sa patronne m'a présenté un ancien mercenaire. Il m'a formé à son art. Il m'a appris à maîtriser à la perfection le couteau, le katana et le shuriken. Chaque jour, il m'enseignait les arts martiaux. Toutes ces années, j'ai parcouru de nombreux pays, rencontré de nombreux mercenaires, et ai appris de nombreuses techniques et à manier bon nombre d'armes.
Aujourd'hui, j'ai enfin retrouvé la trace de mon père ! L'appeler « père » me répugne ! Il travaille à la mafia anglaise qui domine une partie du pays. Et d'après mes sources, il est haut gradé ; d'où la facilité qu'il a eu à payer ce connard de meurtrier qui a tué ma mère il y a 15 ans !
Toutes ces années, une petite voix dans ma tête me félicitait à chaque nouvelle chose apprise, chaque chose qui me rapprochait de mon objectif : venger ma mère ! Cette voix m'a poussé toutes ces années à exceller dans chaque phases de mon apprentissage et à apprendre d'avantage.
Cette fois, c'était la bonne ! J'allais enfin le rencontrer ! J'entre dans son bureau, accompagné de 3 hommes bâtis comme des armoires à glace. Dans le bureau, 2 hommes en costard noir se tiennent debout aux côtés d'un homme, grand et blond. Cet homme se lève et se présente : « Harold Winston, enchanté ! ». Sa voix est grave et imposante. Je me présente comme étant le fils d'une personne qui travaillait ici et qui veut découvrir le travail. Harold me fait visiter les bâtiments. Les 2 gardes du corps restent à un mètre de nous. La mafia règne grâce à « l'attention que les dirigeants portent aux habitants, et à la bienveillance qu'ils s'efforcent de mettre en place ». Je n'ai jamais entendu un tel ramassis de conneries !
A la fin de la journée, il rentre et je le suis. Comme prévu, plus aucun garde du corps ne reste avec lui. Je saisis cette occasion et vais toquer à sa porte. Il me fait entrer et me demande si tout va bien. Je lui pose des questions débiles et dès que je suis sûr qu'il n'y a que nous, je me présente, sous ma véritable identité : « Je vous ai mentis, je suis James Winston ; votre fils ! ». Il s'écroule en balbutiant que c'est impossible ; je me jette sur lui et plante un poignard dans sa poitrine. Il s'écroule comme ma mère s'était écroulée il y a 15 ans, pendant que son sang se répand sur le sol.
À ce moment, la voix qui me parlait sans cesse se tait et je me rends alors comptes de mes actes épouvantables !
Je me réveillai chez la patronne de ma mère qui m'expliqua que ma mère vendait son corps aux hommes pour que l'on puisse survivre, que c'était ma mère qui avait fui mon père et non l'inverse... et surtout que le meurtrier de ma mère avait été envoyé par mon père !
Pendant 15 ans, j'ai cherché la trace de mon père pour venger ma mère ! Après sa mort, sa patronne m'a présenté un ancien mercenaire. Il m'a formé à son art. Il m'a appris à maîtriser à la perfection le couteau, le katana et le shuriken. Chaque jour, il m'enseignait les arts martiaux. Toutes ces années, j'ai parcouru de nombreux pays, rencontré de nombreux mercenaires, et ai appris de nombreuses techniques et à manier bon nombre d'armes.
Aujourd'hui, j'ai enfin retrouvé la trace de mon père ! L'appeler « père » me répugne ! Il travaille à la mafia anglaise qui domine une partie du pays. Et d'après mes sources, il est haut gradé ; d'où la facilité qu'il a eu à payer ce connard de meurtrier qui a tué ma mère il y a 15 ans !
Toutes ces années, une petite voix dans ma tête me félicitait à chaque nouvelle chose apprise, chaque chose qui me rapprochait de mon objectif : venger ma mère ! Cette voix m'a poussé toutes ces années à exceller dans chaque phases de mon apprentissage et à apprendre d'avantage.
Cette fois, c'était la bonne ! J'allais enfin le rencontrer ! J'entre dans son bureau, accompagné de 3 hommes bâtis comme des armoires à glace. Dans le bureau, 2 hommes en costard noir se tiennent debout aux côtés d'un homme, grand et blond. Cet homme se lève et se présente : « Harold Winston, enchanté ! ». Sa voix est grave et imposante. Je me présente comme étant le fils d'une personne qui travaillait ici et qui veut découvrir le travail. Harold me fait visiter les bâtiments. Les 2 gardes du corps restent à un mètre de nous. La mafia règne grâce à « l'attention que les dirigeants portent aux habitants, et à la bienveillance qu'ils s'efforcent de mettre en place ». Je n'ai jamais entendu un tel ramassis de conneries !
A la fin de la journée, il rentre et je le suis. Comme prévu, plus aucun garde du corps ne reste avec lui. Je saisis cette occasion et vais toquer à sa porte. Il me fait entrer et me demande si tout va bien. Je lui pose des questions débiles et dès que je suis sûr qu'il n'y a que nous, je me présente, sous ma véritable identité : « Je vous ai mentis, je suis James Winston ; votre fils ! ». Il s'écroule en balbutiant que c'est impossible ; je me jette sur lui et plante un poignard dans sa poitrine. Il s'écroule comme ma mère s'était écroulée il y a 15 ans, pendant que son sang se répand sur le sol.
À ce moment, la voix qui me parlait sans cesse se tait et je me rends alors comptes de mes actes épouvantables !
Je viens non seulement de tuer quelqu'un, mais qui plus est mon père !
Et ce n'est pas la première fois que je tue un être humain ! Mais qui suis-je vraiment pour décider de la vie ou de la mort de quelqu'un ? Je prends conscience de l'infamie de mes actes et comprends que ce sentiment ne me quittera jamais. Je prends le poignard et tourne lentement la lame vers mon ventre, dans un dernier sanglot, j'enfonce rapidement, décidé à mettre fin à cette Horreur. Adieu !