« Ça a duré une bonne minute. Une vraie minute. Une éternité. » Tel un espace-temps de prise de conscience de la profondeur d'une noèse de LAMARTINE ou de MITTERAND.
Pardi !
D'un silence assourdissant, et jusqu'à maintenant, cette aura qui nul bruit ne fait mais qui a du retentissement Me rappelle ces écrits qui onques ne parlent mais qui toujours ont de l'écho.
Il aurait pu être une fois, mais il en a été plusieurs. Et parmi les maintes qui furent, Ma conscience en a pu retenir une, c'est-à-dire non pas une unique fois mais une fois unique.
Il était donc une fois unique, après Ma méditation sérotinale un temps de pleine lune, temps de curé dans lequel Je Me complaisais. Ayant terminé de M'imprégner de la noèse de l'iconoclaste Empédocle ayant pour objet les quatre éléments terre, air, eau et feu, Je perçus sans en apercevoir ou même cerner l'origine accompagnée d'un silence assourdissant en fond sonore, une brise d'éther flirter avec Mon épiderme. C'était l'inspir et l'expir qui émanaient de la déambulation de la svelte et callipyge ROSA MYSTICA, et qui rythmaient son passage, le tout dans un mouvement de coordination entre sa gestuelle mi dextrogyre mi senestrogyre. Bigre ! Tout quidam aurait dit un éon, acteur du fiat lux primordial, existant depuis la création de l'univers et responsable du Big Bang. Je vis un être d'une pétillance ambivalente car matérialisant le dyptique cause et effet. J'aurais dit à la fois une bombe et une explosion, et par une herméneutique de l'onomastique de son prénom Je puis dire que c'est une rose avec des épines et que savoir l'appréhender constituait la clé d'or pour percer son mystère et repartir avec elle sans risque de n'onques Me blesser.
M'étant dit que la fraîcheur de la nuit pour elle serait intense Je Me demandai donc si le climat la deult. Constatant que cette ève fut chaudement vêtue de vêtements légers J'entrepris d'aller vers elle pour M'enquérir de Ses nouvelles et requérir son consentement car voulant la réchauffer, réguler sa température et donc agir sur elle comme un thermostat et non pas comme un thermomètre. Je vais de ce pas vers elle fredonnant la neuvième symphonie de Beethoven, par ailleurs Hymne de l'Union Européenne. Mais hélas, Me voyant arriver elle Me dit :"Salut Cher damoiseau" d'un ton aguicheur mais apparemment fuyant. Me dirigeant vers elle afin de capter l'écume de ses réelles intentions Je lui dit :" Recevez Mes salutations sérotinales, Chère Demoiselle." Comment Je Vois appelle ?" . Ayant ouvert la porte de sa maison au style baroque elle dit d'un ton sensuel et avec un regard de séductrice :"ROSA MYSTICA" puis elle referma sa porte aussi lentement qu'elle caressait sa longue chevelure rouge sang et qu'elle faisait un clin d'œil ayant pour sens connoté :" Si Tu Me veux, alors entreprends de Me prendre, entre et prends-Moi.
"Ce fut l'orée d'un intense oarystys qui révéla la nature nos préoccupations mutuelles et qui souvent sont celles de l'esprit mais aussi du corps. Puisque de tout ce que la Conscience Cosmique a créé c'est en cela même que l'Homme veut se récréer. Toujours se défouler, peut-être procréer, l'Homme veut jouir et n'a pas le temps de raisonner. Nous échangeâmes intensément des paroles espérant d'un calme espiègle échanger aussi les actes. Je voulais qu'on se donne l'un à l'autre comme une eucharistie, que nous partagions notre être comme le corps du Christ. C'est ce paradis d'enfer que je recherchai ostensiblement et auquel elle voulut me mener secrètement. Étant donc a sa porte je commençai à parler en guise d'entame de notre discussion :
"Toc toc toc Mademoiselle ouvrez-Moi la porte, besoin M'est de contempler Votre cheminée, logée dans le haut bois mais toujours humectée j'ai le bois qu'il Vous faut, robuste comme Votre porte. Il n'est pas à fendre, au contraire il est à prendre, évitez les incisives, montrez les labiales. Pour les lèvres d'en-haut, Votre mucus buccal, avec celles d'en-bas, avalez-Moi sans Me rendre
"Feignant de ne pas me comprendre elle rétorqua posément : "Mondamoiseau, quid donc de tout ceci ? Piéça Je Vous entend sans bien sûr Vous comprendre. Dure à la comprenette comment pourrais-Je M'y prendre ? Je veux Votre langue, que Je comprenne tout ceci". Je lui promis donc de la satisfaire car pour moi ses désirs sont des ordres non sans lui donner des idées suggestives, en disant ce qui suit : "Vous connaîtrez Ma langue, c'est à Votre portée, même si déjà Vous mouillez, elle baptise dans l'eau. Vous tremblerez des os, et Vous perdrez les eaux. Vous êtes bien hâtive, pourrez-Vous donc supporter ?
"À cet instant précis elle s'est montrée plus ouverte car j'ai pu lécher et humecter son égo. Elle me dit alors d'un ton fier et ferme : "Vous remettez en cause Mon hospitalité ?! Vous êtes bien culoté, pour un homme en détresse ! Mais saperlipopette ! D'où Vous vient cette hardiesse ?! Je veux bien être en calme, mais aussi culotée !" Je tournai donc sa dernière phrase en Ma faveur en faisant croire que je compris qu'elle voulût que je lui ôtes quelque chose. Ainsi je continuai de la sorte : "Cul|ôter" ? OUI ! Le Vôtre Je pourrais Vous l'ôter car Votre demande sybilline, Je l'ai bien notée. Vous jouez la nonne aux deux mains jointes comme pour prier, jai noté le message, Je Vous vois enchaînée". Aussitôt elle employa un champ sémantique suggestif : "Vous êtes à Ma porte, Je suis déjà agitée et par Votre faute, Mon mets vient de se renverser, adonc dans la colère Je suis déjà versée. De Votre dette Monsieur, il faut Vous acquitter" Je reviens à la charge : "Pourrais-Je donc visiter Votre cuisine interne, vous servir de la viande, la bonne chair fricassée. Pourrais-Je Me faire poutre qui fait Votre froid passer, faire couler du blanc dans Votre cavité si terne ?" Me désirant sans vouloir le montrer elle me dit bien en chair mais et se déclara suis végétarienne aimant fruits et légumes, précisément pomme et concombre. "Que Mon régime alimentaire ne Vous encombre, si Vous Me voulez cuisiner, telle est la peine". Ayant constaté son air de fille coquine, je gardai la même verve et rétorquai : "On peut être en chair et être végétarien. Je suis fait de terre donc Mes cultures sont terrestres, je cultive Ma semence et elle donne Vos goûts terrestres. Sachez qu'ici bas Je peux Vous faire monter en un rien . N'ayez crainte pour Votre régime alimentaire car nous aurons bientôt une juteuse pomme en partage. Quant au fameux légume J'en ferai étalage pour la bonne vigueur de Votre état sanitaire ". Après m'avoir demande quel métier j'exerce je dis à cette ève plantureuse que je suis tant planteur qu'astronaute. M'ayant demandé ce que je planterais dans sa maison d'hôte je lui dis que je planterais tous les plaisirs que j'imagine dans son dos. Elle me dit alors : "Mais pour cela il faudrait que Vous y soyez et je n'ai pas omis Votre méprise d'il y a peu. Je Me dois donc de Vous punir et pas qu'un peu d'ailleurs j'ai en tête Votre sentence, Vous l'entrevoyez ? Ensuite je continuai ainsi : "Je n'ai pas d'actions en bourse mais J'ai des bourses pleines. Je n'ai pas de jetons, Je Vous débourse en jets ? Je n'ai pas grand chose, Je paie avec ce que J'ai, j'embrasse Mon sort, Votre colère ne vaut pas la peine"
Ele Me demanda de la laisser prendre décision de mon sort car ayant dit ne pas pouvoir payer. Nul démenti fit-elle. Quoique n'étant pas nanti, je suis bien bâti. Elle prit donc volontiers l'aumône de mon corps". Il M'a plu de châtier sa lente comprenette. J'ai croqué sa pomme, elle a reçu Mon légume après des paroles d'allumeuse. J'ai dégusté bio dans sa kitchenette.
J'entrai dans sa cuisine interne ô combien chaleureuse et à elle de souhaiter que ce châtiment l'emporte dans l'autre monde avant que sa cheminée virginale ne fonde et que c'est orgasme culinaire ne se creuse.
J'étais en elle, elle était en moi. Nous nous sommes emboîtés dans une aura jouissive d'éclipse on aurait dit le soleil et la lune. « Ça a duré une bonne minute. Une vraie minute. Une éternité. »