Philosophie de vie

« Maître ? Vous plaisantez ? Vous pouvez me cogner, comme l'ont fait tous les autres, mais je ne vous appellerai pas maître. », je me réveillai d'un autre cauchemar cette nuit-là dans mon lit.

Le stress était devenu quotidien. Le plus gros problème était que j'avais la pression de ne pas échouer.

Mon collège de pensionnat était divisé en deux classes. Les plus riches ou les plus intelligents étaient dans les classes les plus performantes mais exigeantes. Les autres étaient dans les classes qui ne mettaient pas une pression constante mais qui laissaient aux élèves d'apprendre à leur convenance.

Honnêtement, j'aimais que j'eusse accès à librairie supérieure en tant qu'intellectuelle mais cet atout était dans une compétition constante pour être le meilleur dans la classe.

Ce jour-là comme à nos habitudes, notre prof Maître Éric nous expliqué au tableau. On apprenait à peaufiner nos rédactions. En voyant ce qu'il avait écrit, j'avais sourit car je savais l'expression qu'il avait utilisée. Vous voyez les avantages de bouquiner.

Malheureusement il aperçut mon sourire et il m'expulsa de la classe. Juste parce que j'avais sourit! Il ne faisait cadeau à personne.

Eh oui, il était un prof pas comme les autres, très stricte et autoritaire. Il était âgé mais conservé sa place en tant qu'excellent prof. Pas de comédie ou le moindre signe de joie dans sa classe. Même ses anciens élèves y étaient témoins.

En m'expulsant, j'étais assis dehors de la classe dans le couloir. D'une où il y avait le maître Éric qui expliquait avec une main de fer et l'autre...la classe qui était remplie de joie grâce aux bruits et aux rigolades.

Je me sentis fatigué. Oui, cet adolescent et élève qui avait des pressions de toutes parts pour réussir mais j'avais assez de ses méthodes rigides.

Que faire?

La cloche avait sonné et tous les élèves de chaque classe se sont dispersés comme des fourmis dans la cour de recré ou dans les salles de loisirs.

Dans ma classe, il y avait juste mon prof, Maître Éric. Alors, je tapais à la porte. Il me donna l'autorisation d'entrer. Ironiquement, tout le stresse que j'avais accumulé s'était transformé en colère. Je lui ai dit que je ne pouvais plus étudier dans un environnement toxique. Je savais qu'il y avait d'autres élèves qui avaient fini par quitter sa classe mais le revers étaient qu'ils n'y étaient parvenu à avoir des meilleures notes que la majorité des élèves de sa classe.

Pour la première fois, je lui ai tout révélé comment sa façon d'agir m'a agrippé dans une souffrance quotidienne.

Il était sans expression. "Dehors de ma classe", me lança-t-il.

Je m'apprêtais à quitter quand je me retournai et je lui disais, "Je ne finirais pas comme Papa, grand-père".

Puis je suis sorti de la classe...

Mon histoire était que mon grand-père était un père célibataire et avait élevé seul son fils unique. Mon père n'était jamais à l'aise avec son père car celui-ci restait sévère aussi à la maison. Rentre en scène ma mère qui était très pauvre mais avait un cœur d'ange. Mes parents se sont rencontrés au chemin du retour du collège. L'amour fît son chemin jusqu'à ma mère finit par être enceinte. Mon grand-père força mon père de la quitter en apprenant la nouvelle. Il écouta son père et n'osa jamais défier celui-ci. Le destin prévu les choses autrement, mon père décéda d'un cancer et après avoir donné naissance à moi, ma mère m'abandonna devant la maison de mon grand-père avec une lettre adressant à celui-ci.

Ma mère croyait peut-être que mon grand-père allait changer mais ça ne changera rien. Il m'a mis en pensionnat toute ma vie. J'ai néanmoins pu avoir deux amis proches, Amelia, une orpheline et Thomas, un garçon très riche. Thomas et moi nous étions dans la même classe. On se rencontrer tous les trois pendants la recrée. Je savais qu'Amelia avait un penchant pour moi mais je n'étais pas encore arrivé à ce stage-là.

Je me suis décidé à me retirer définitivement de ma classe et rejoindre celle d'Amelia. En apprenant cela, Thomas m'embrassa sur la joue,"Tu vas me manquer", disait-il. J'étais stupéfait néanmoins heureux. Nulle de vous dire, Amelia était trop contente et on s'asseyait ensemble. Être premier de la classe n'était pas mon objectif, je voulais prouver à mon grand-père qu'il avait tort.

Et résultat,

J'avais réussi par ma volonté.
Ne pas laisser votre voix se perdre dans le silence...

Après l'annonce des résultats, mon grand-père m'appelait dans sa classe. Il me donna une lettre, la lettre que ma mère lui avait donnée.

Elle disait, "Il vous prouvera tort de vivre une philosophie orthodoxe".