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Poèmes
Il fait un temps
À ne pas mettre dehors
Une âme engourdie de sommeil,
Un souvenir préservé
Dans la poussière des greniers.
Il fait un temps
De craquements de vieilles clôtures,
D'éclats de pierres froides
De prières envolées
De crissements des écailles de vent.
Il fait un temps
À ne pas croire les nuages
Qui se prennent pour des mers baltiques
Les étangs qui rêvent de voler
Et les étoiles crucifiées
Qui saignent au fond du ciel.
Il est un temps
Qui est écrit
Sur les parchemins écornés
Sur l'eau qui dort des mers baltiques
Les rivages endormis des fleuves de toujours
Dans les éclats des pierres froides
Et les craquelures du temps.
Il est un temps
Parce qu'ils s'aimaient
Où une femme et un homme
Ont été mis dehors.
Et dans ce temps de chien
Dans la poussière des chemins
Dans les mers de nuages
Les rives de toujours
Les écailles de vent
Ils n'ont pu que prier
Comme aux vieux monastères
Mais le vent empêchait
Qu'on entende leur voix.
À ne pas mettre dehors
Une âme engourdie de sommeil,
Un souvenir préservé
Dans la poussière des greniers.
Il fait un temps
De craquements de vieilles clôtures,
D'éclats de pierres froides
De prières envolées
De crissements des écailles de vent.
Il fait un temps
À ne pas croire les nuages
Qui se prennent pour des mers baltiques
Les étangs qui rêvent de voler
Et les étoiles crucifiées
Qui saignent au fond du ciel.
Il est un temps
Qui est écrit
Sur les parchemins écornés
Sur l'eau qui dort des mers baltiques
Les rivages endormis des fleuves de toujours
Dans les éclats des pierres froides
Et les craquelures du temps.
Il est un temps
Parce qu'ils s'aimaient
Où une femme et un homme
Ont été mis dehors.
Et dans ce temps de chien
Dans la poussière des chemins
Dans les mers de nuages
Les rives de toujours
Les écailles de vent
Ils n'ont pu que prier
Comme aux vieux monastères
Mais le vent empêchait
Qu'on entende leur voix.
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