Toute histoire commence un jour, quelque part. C’était un mardi, le 02 Août 2016 et pendant les vacances donc. Ma femme et moi vivions à Labé où je travaillais. Après qu’elle ait fini son examen du bac, j’ai décidé qu’elle rejoigne la famille à conakry. On attendait déjà le cadeau.
Le jour « j », je rentre du boulot à 18 heures comme d’habitude. Après la prière de maghrib (19 heures), je me mis à réviser quelques versets du coran avant d’aller à l'école coranique. Soudain, une sonnerie de mon téléphone m’interrompit. C’était ma maman au bout du fil. Cet appel était différent des autres. Cette fois les salutations habituelles n’ont pas eu de place. Aussitôt que j’eus prononcé le « Allô », elle m’annonça la bonne nouvelle.
C’était l’un de mes rêves les plus fous, voir un jour mon propre enfant. Près d’une année après que mon élue et moi soyons unis par nos parents, le jour tant attendu arriva. Ce jour, Le rêve devient réalité.
Dans une voix qui laisse paraître la joie, elle m’informa qu’elle venait juste d’être mariée (dans nos coutumes, les grands mères considèrent leurs petits fils, par plaisanterie, comme leurs maris). Je compris directement que je venais d’être papa pour la première fois. Je ne me rappelle plus exactement dans quel état d’esprit cette information m’a plongé. L’émotion fut grande pour moi. Tout ce dont je me souviens véritablement, c’est que je ne pus m’empêcher de pousser un cri de remerciement en ces termes: ''Gloire à Dieu, le Maître de l’univers.''
Entendant cette parole que je répétai plusieurs fois, mon voisin Saliou s’empressa dans ma chambre me demandant la cause d’une telle euphorie. Je l’informai que ma femme a accouché. Comme par contagion, il se joignit à moi. Quelques temps après, arriva le moment du partage de ce bonheur (appels, textos, publications sur les réseaux sociaux...). La famille, les amis et proches furent informés.
Le laps de temps qui a immédiatement suivi l’appel de maman a été unique dans ma vie. Cette nuit, je me suis senti comme étant l’homme le plus heureux au monde. Oui , il en vallait la peine car je venais d’être gratifié de l’un des cadeaux les plus chers qui puisse exister. Ce n’était plus un rêve.
Cependant, parallèlement à cette joie immense, une inquiétude et une sorte de doute me hanta. Mon amour de femme était à des centaines de kilomètres de moi. Bien qu’elle m’eut rassuré au téléphone que tout allait bien, j’étais très soucieux de son état de santé. Les mauvais souvenirs de nombreux cas de mortalité maternelle ne me quittaient pas l’esprit. En ce qui concerne le doute, il résulta du fait que je n’eus pas vu mon enfant dans la réalité. La technologie de Zuckerberg (messenger) ne m’eut pas satisfait. En dépit des photos de lui que l’on m’envoya, j’avais hâte de le voir de mes deux yeux, lui prendre dans mes bras, l’embrasser et me rassurer que ma Hadja s’en fut bien sortie.
Il me fallut trois jours après pour effectuer le déplacement vers conakry. Le trajet fut long pour moi mais heureusement j’arrivai dans de bonnes conditions. À peine entré dans la chambre de ma maman, mon regard croisa celui de madame Bah qui était entrain d’allaiter notre trésor. Je lui pris aimablement dans mes bras, lui colla contre moi et l’embrassa. À cet instant, je compris que je n’étais pas entrain de rêver. Je réalisai que cet enfant était bien le mien et que sa maman se portait bien. L’inquiétude et le doute qui, jadis, m’habittaient se dissipèrent.
Par le fait de cette paternité, je venais d’atteindre un autre statut après le mariage. La première chose dont je pris conscience était cette responsabilité qui me venait d’être confiée une nouvelle fois. Pas que sur le plan financier mais aussi et surtout ceux social et moral. Je savais déjà qu’avoir un enfant, c’est aussi assumer des devoirs. C’est être un éducateur, un conseiller, un guide, une référence.
Le jour « j », je rentre du boulot à 18 heures comme d’habitude. Après la prière de maghrib (19 heures), je me mis à réviser quelques versets du coran avant d’aller à l'école coranique. Soudain, une sonnerie de mon téléphone m’interrompit. C’était ma maman au bout du fil. Cet appel était différent des autres. Cette fois les salutations habituelles n’ont pas eu de place. Aussitôt que j’eus prononcé le « Allô », elle m’annonça la bonne nouvelle.
C’était l’un de mes rêves les plus fous, voir un jour mon propre enfant. Près d’une année après que mon élue et moi soyons unis par nos parents, le jour tant attendu arriva. Ce jour, Le rêve devient réalité.
Dans une voix qui laisse paraître la joie, elle m’informa qu’elle venait juste d’être mariée (dans nos coutumes, les grands mères considèrent leurs petits fils, par plaisanterie, comme leurs maris). Je compris directement que je venais d’être papa pour la première fois. Je ne me rappelle plus exactement dans quel état d’esprit cette information m’a plongé. L’émotion fut grande pour moi. Tout ce dont je me souviens véritablement, c’est que je ne pus m’empêcher de pousser un cri de remerciement en ces termes: ''Gloire à Dieu, le Maître de l’univers.''
Entendant cette parole que je répétai plusieurs fois, mon voisin Saliou s’empressa dans ma chambre me demandant la cause d’une telle euphorie. Je l’informai que ma femme a accouché. Comme par contagion, il se joignit à moi. Quelques temps après, arriva le moment du partage de ce bonheur (appels, textos, publications sur les réseaux sociaux...). La famille, les amis et proches furent informés.
Le laps de temps qui a immédiatement suivi l’appel de maman a été unique dans ma vie. Cette nuit, je me suis senti comme étant l’homme le plus heureux au monde. Oui , il en vallait la peine car je venais d’être gratifié de l’un des cadeaux les plus chers qui puisse exister. Ce n’était plus un rêve.
Cependant, parallèlement à cette joie immense, une inquiétude et une sorte de doute me hanta. Mon amour de femme était à des centaines de kilomètres de moi. Bien qu’elle m’eut rassuré au téléphone que tout allait bien, j’étais très soucieux de son état de santé. Les mauvais souvenirs de nombreux cas de mortalité maternelle ne me quittaient pas l’esprit. En ce qui concerne le doute, il résulta du fait que je n’eus pas vu mon enfant dans la réalité. La technologie de Zuckerberg (messenger) ne m’eut pas satisfait. En dépit des photos de lui que l’on m’envoya, j’avais hâte de le voir de mes deux yeux, lui prendre dans mes bras, l’embrasser et me rassurer que ma Hadja s’en fut bien sortie.
Il me fallut trois jours après pour effectuer le déplacement vers conakry. Le trajet fut long pour moi mais heureusement j’arrivai dans de bonnes conditions. À peine entré dans la chambre de ma maman, mon regard croisa celui de madame Bah qui était entrain d’allaiter notre trésor. Je lui pris aimablement dans mes bras, lui colla contre moi et l’embrassa. À cet instant, je compris que je n’étais pas entrain de rêver. Je réalisai que cet enfant était bien le mien et que sa maman se portait bien. L’inquiétude et le doute qui, jadis, m’habittaient se dissipèrent.
Par le fait de cette paternité, je venais d’atteindre un autre statut après le mariage. La première chose dont je pris conscience était cette responsabilité qui me venait d’être confiée une nouvelle fois. Pas que sur le plan financier mais aussi et surtout ceux social et moral. Je savais déjà qu’avoir un enfant, c’est aussi assumer des devoirs. C’est être un éducateur, un conseiller, un guide, une référence.