Cette œuvre est
à retrouver dans nos collections
Poèmes Là-bas
Chez Peste & Chipie
Un monde est parti
Des tables ovoïdes
Élèvent des chaises
Montreuses de culs
Des mouches saisonnières
Zonent en zéro usé
Le chat Pepsi
Pionce sur l'piano
Dehors
Des pavés crèvent seuls
Pleurant les jupes folles
Des bancs en vacances
S'reposent mouillés d'soleil
Des pigeons sans allure
Ont faim de vieilles mains
À la grand-place, sous
La couronne à vénus
Vénus attend
Écoute
Des feuilles goûtent
Sans douleur
Des voitures rouillent
Dare-dare
Des ch'minées crachent
L'odeur d'une dernière
Flambée martienne
Ça vole puis ça s'pose
Sur des fleurs pas nées
Regarde
Aux fenêtres fermées
Des horloges sommeillent
Des lycées un à un
Feignent d'étudier
Des étudiants sans rien
Valident leur année
Des parents découvrent
Entre trois télétravaux
Qu'ils ont des gosses
Dessous
Paumé dans les égouts
Orphée hisse son amour
Qui tousse, qui tousse
Se retourne
Et le perd pour toujours
Mais dans la nuit
Des étoiles blanches
Héroïnes du sombre
Drapent le noir de vie
Et puis
Y a nous deux
Bouclée Madame !
Tes baisers roulent
Sur ma peau
La déchirent
Contaminent un peu plus
Mon cœur déjà malade
P'tit virus
P'tit virus
© Short Édition - Toute reproduction interdite sans autorisation
Pourquoi on a aimé ?
Badaud marchant dans une rue vide ou voyeur à sa fenêtre, le poète se pose et observe cette ville au ralenti, cet environnement inchangé et
Pourquoi on a aimé ?
Badaud marchant dans une rue vide ou voyeur à sa fenêtre, le poète se pose et observe cette ville au ralenti, cet environnement inchangé et