« Maître ? Vous plaisantez ? Vous pouvez me cogner, comme l'ont fait tous les autres, mais je ne vous appellerai pas maître.»
_Ah non, c'est inadmissible ! En réalité vous avez tort de croire que cette fois-ci, je m'avouerais vaincu. Je respecte votre position mais, vous m'excuserez de ne pas marcher.
Avez-vous songé du nombre des fois, où, j'ai été combattu avant ma venue sur terre ? La fulgurance dans mes batailles, depuis le contact à la volupté de leurs deux liquides. Oui, vous ne me laissez pas de choix, de vous la raconter cette histoire dès le début ; il s'est agi des millions de spermatozoïdes libérés, et je crois, avoir été celui qu'on peut appeler « le mâle dominant ». En effet, j'ai cru comprendre par les experts de la science médicale, que lors de l'éjaculat de mon feu père, nous bataillâmes rudement. Les lecteurs avisés essaieraient de comprendre, de quelle bataille dont il est question. Bon, il se peut que j'exagère un tout petit peu.
Néanmoins, laissez-moi poursuivre sans douter de la sincérité de mes propos, au commencement de mon combat. Alors, vous devriez avoir l'honnêteté d'admettre que, la bastonnade dont je subis maintenant, n'est que la énième parmi tant d'autres, jusque-là je m'en suis sorti vainqueur. Autrement dit, si au départ, nous étions 80 voire 100 millions, je me dois de souligner avec force, toujours "combattu mais jamais vaincu". Ainsi, vous, madame ou mademoiselle peut-être, qui sait; vous oseriez m'amadouer, en vous appelant maître. Je ne vois pas en quoi, je me sentirais aussi faible.
La lutte continue, quoiqu'il en soit. Les échecs répétés, les éternels recommencements, les railleries de mes congénères, les incidents d'enfance, ne sont que des coups déjà reçus ; mais que j'ai eu à surmonter.
Vous allez certainement me cogner encore, je ne me permettrais pas de rester cloué au sol. Non.
Et si j'en revenais à mon histoire d'antan, soyez-en rassuré, qu'il n'en est pas question de vous appeler maître ! Je pourrais à la limite, considérer comme maîtres de mon existence, seulement, mes parents. Là encore, il n'y a pas d'absolu qui tienne. Sinon que dire, du maître de l'univers ? N'est-ce pas lui seul, qui aurait le mérite de ce substantif ? Mon Seigneur et mon maître !
Quant à vous, la vie et la mort, deux prototypes antonymes qui s'entremêllent. Quoique vous me cognerez davantage, jamais, ne méritiez d'être appelé maître...
D'ailleurs, les déboires et travers rencontrés sur mon parcours, n'ont été que passagés. Me battre à fond, c'est tout ce que je sais faire. Toutefois, je ne l'oublierais, jusqu'à perdre la raison, qu'à chaque épreuve traversée, correspond naturellement à une prise de conscience. Pourtant, c'est grâce à la vigueur des couilles de mon géniteur, couplée à la féminité fertile de ma maternelle, que je dois ma conception. Cette ovulation, à laquelle j'ai triomphée, n'a pas été de trop; face l'anormalité qui en a résulté de l'incompatibilité d'autres spermatozoïdes faibles. Ma prédominance en tant que gamète majeure, au détriment des autres, du moins impuissants. Vivre étant déjà un combat, je tiens à me battre pour préserver ma liberté. De l'embryon, en passant par le fœtus, j'ai réussi à sortir du placenta, c'était là, ma toute première bataille remportée.
Aujourd'hui j'existe, et j'y tiens à ce que personne se considère comme maître de mon être.
Quoi ? Maître, mais vous plaisantez j'espère !
C'est apparemment l'impression qu'on a de vous, mesdames la vie et la mort. À mon sujet, vous n'êtes que l'ombre de vous-même. Pour ceux qui croiraient en votre supériorité, c'est soit par peur d'affronter les challenges de parcours, soit par lâcheté de prendre leurs destinées en mains.
Qui mieux que soi-même prendrait la résolution de changer sa situation actuelle ? Sans doute, la réponse serait personne d'autre à part soi-même aussi.
La vie ne cessera de cogner les poltrons, dès l'instant où, ils continueront à subir leurs situations. Ni plus ni moins la mort, continue de mettre en doute plusieurs, qui trouvent inutile de se battre, sous prétexte que, fournir ses efforts en travaillant serait vain. Quelle erreur !
Car je les ai déjà enttendus, quelques-uns disant : "à quoi sert-il à un homme de travailler durement, si son destin final se terminera par la mort ? Mais non.
C'est trop facile de se soumettre à la mort. À force de la craindre, elle s'approche de plus belle.
Je pense qu'il faudrait à tout prix , ignorer la vie et la mort, quand on veut lutter pour son existence.
À vous, qui êtes ancrés à la soumission, il est impératif à ce que vous revoyez vos habitudes de parcours. Imaginez-vous un seul instant, que sur de millions de spermatozoïdes qui, autrefois, luttèrent de justesse, c'est vous seul, en sortit vainqueur. Comment donc, accepteriez-vous vivre en soumission, alors que c'est vous le maître...
Me concernant en tout cas, j'ai mille et une raisons de penser que les circonstances n'ont jamais été au-dessus de mes frasques d'adolescence. À cet effet, nous avons été nombreux à s'échapper des tentatives d'avortement, aux fausses couches prétendument échouées.
Cependant, je vous exhorte de croire en vous. Ni la vie ni la mort, ne sont des maîtres. Quoi de plus normal, que de mettre en avant son libre-arbitre, afin de dominer sur les épreuves. C'est-à-dire, prendre le contrôle de votre vie.
Je refuse d'appeler maître, ma vie, parce c'est moi qui la guide. La mort non plus, ne peut me terroriser, car je vivrais même après cette vie!
_Ah non, c'est inadmissible ! En réalité vous avez tort de croire que cette fois-ci, je m'avouerais vaincu. Je respecte votre position mais, vous m'excuserez de ne pas marcher.
Avez-vous songé du nombre des fois, où, j'ai été combattu avant ma venue sur terre ? La fulgurance dans mes batailles, depuis le contact à la volupté de leurs deux liquides. Oui, vous ne me laissez pas de choix, de vous la raconter cette histoire dès le début ; il s'est agi des millions de spermatozoïdes libérés, et je crois, avoir été celui qu'on peut appeler « le mâle dominant ». En effet, j'ai cru comprendre par les experts de la science médicale, que lors de l'éjaculat de mon feu père, nous bataillâmes rudement. Les lecteurs avisés essaieraient de comprendre, de quelle bataille dont il est question. Bon, il se peut que j'exagère un tout petit peu.
Néanmoins, laissez-moi poursuivre sans douter de la sincérité de mes propos, au commencement de mon combat. Alors, vous devriez avoir l'honnêteté d'admettre que, la bastonnade dont je subis maintenant, n'est que la énième parmi tant d'autres, jusque-là je m'en suis sorti vainqueur. Autrement dit, si au départ, nous étions 80 voire 100 millions, je me dois de souligner avec force, toujours "combattu mais jamais vaincu". Ainsi, vous, madame ou mademoiselle peut-être, qui sait; vous oseriez m'amadouer, en vous appelant maître. Je ne vois pas en quoi, je me sentirais aussi faible.
La lutte continue, quoiqu'il en soit. Les échecs répétés, les éternels recommencements, les railleries de mes congénères, les incidents d'enfance, ne sont que des coups déjà reçus ; mais que j'ai eu à surmonter.
Vous allez certainement me cogner encore, je ne me permettrais pas de rester cloué au sol. Non.
Et si j'en revenais à mon histoire d'antan, soyez-en rassuré, qu'il n'en est pas question de vous appeler maître ! Je pourrais à la limite, considérer comme maîtres de mon existence, seulement, mes parents. Là encore, il n'y a pas d'absolu qui tienne. Sinon que dire, du maître de l'univers ? N'est-ce pas lui seul, qui aurait le mérite de ce substantif ? Mon Seigneur et mon maître !
Quant à vous, la vie et la mort, deux prototypes antonymes qui s'entremêllent. Quoique vous me cognerez davantage, jamais, ne méritiez d'être appelé maître...
D'ailleurs, les déboires et travers rencontrés sur mon parcours, n'ont été que passagés. Me battre à fond, c'est tout ce que je sais faire. Toutefois, je ne l'oublierais, jusqu'à perdre la raison, qu'à chaque épreuve traversée, correspond naturellement à une prise de conscience. Pourtant, c'est grâce à la vigueur des couilles de mon géniteur, couplée à la féminité fertile de ma maternelle, que je dois ma conception. Cette ovulation, à laquelle j'ai triomphée, n'a pas été de trop; face l'anormalité qui en a résulté de l'incompatibilité d'autres spermatozoïdes faibles. Ma prédominance en tant que gamète majeure, au détriment des autres, du moins impuissants. Vivre étant déjà un combat, je tiens à me battre pour préserver ma liberté. De l'embryon, en passant par le fœtus, j'ai réussi à sortir du placenta, c'était là, ma toute première bataille remportée.
Aujourd'hui j'existe, et j'y tiens à ce que personne se considère comme maître de mon être.
Quoi ? Maître, mais vous plaisantez j'espère !
C'est apparemment l'impression qu'on a de vous, mesdames la vie et la mort. À mon sujet, vous n'êtes que l'ombre de vous-même. Pour ceux qui croiraient en votre supériorité, c'est soit par peur d'affronter les challenges de parcours, soit par lâcheté de prendre leurs destinées en mains.
Qui mieux que soi-même prendrait la résolution de changer sa situation actuelle ? Sans doute, la réponse serait personne d'autre à part soi-même aussi.
La vie ne cessera de cogner les poltrons, dès l'instant où, ils continueront à subir leurs situations. Ni plus ni moins la mort, continue de mettre en doute plusieurs, qui trouvent inutile de se battre, sous prétexte que, fournir ses efforts en travaillant serait vain. Quelle erreur !
Car je les ai déjà enttendus, quelques-uns disant : "à quoi sert-il à un homme de travailler durement, si son destin final se terminera par la mort ? Mais non.
C'est trop facile de se soumettre à la mort. À force de la craindre, elle s'approche de plus belle.
Je pense qu'il faudrait à tout prix , ignorer la vie et la mort, quand on veut lutter pour son existence.
À vous, qui êtes ancrés à la soumission, il est impératif à ce que vous revoyez vos habitudes de parcours. Imaginez-vous un seul instant, que sur de millions de spermatozoïdes qui, autrefois, luttèrent de justesse, c'est vous seul, en sortit vainqueur. Comment donc, accepteriez-vous vivre en soumission, alors que c'est vous le maître...
Me concernant en tout cas, j'ai mille et une raisons de penser que les circonstances n'ont jamais été au-dessus de mes frasques d'adolescence. À cet effet, nous avons été nombreux à s'échapper des tentatives d'avortement, aux fausses couches prétendument échouées.
Cependant, je vous exhorte de croire en vous. Ni la vie ni la mort, ne sont des maîtres. Quoi de plus normal, que de mettre en avant son libre-arbitre, afin de dominer sur les épreuves. C'est-à-dire, prendre le contrôle de votre vie.
Je refuse d'appeler maître, ma vie, parce c'est moi qui la guide. La mort non plus, ne peut me terroriser, car je vivrais même après cette vie!