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Poèmes Collections thématiques- Espace Et Étoile
Elle chapardait les saisons sur les coins de la terre
Avec des livres sages et des rêves un peu fous.
Elle ne partait jamais mais s'en allait bien loin
Avec si peu de choses...
Goût de vanille au cœur, camélia dans les mains,
Elle faisait l'horizon dans un foulard froissé
Où ses peurs filaient avec un vent d'ailleurs.
Son ventre se serrait d'un frisson inconnu.
Elle fermait les yeux,
Imaginant une île où elle se poserait,
Alouette d'un jour pour un vol en amour
Dans les yeux de quelqu'un...
Sous l'aube incendiée et le silence des fleurs,
Elle prenait la fuite
Pour ne rien déchirer du sublime attentat
Qui l'avait tant troublée...
Et son corps et son cœur voulaient encore aimer.
Au soir fatigué, dans les nuits qu'elle cousait,
Ramasseuse d'étoiles, elle volait la lune,
Brodant sur son jupon des initiales dorées
Que sa mémoire aimait...
Dans son château en ruines, elle sablait les jours
De contes sans panache pour endormir l'absence
Et vivre encore debout...
Elle grimpait à ses tours pour suivre les oiseaux.
Ses yeux tout bleus de ciel entrouvraient le destin.
Sur un tapis volant de nuages innocents,
Elle flirtait sans décence avec de beaux mensonges
Qui ouatinaient ses peines...
Elle rêvait si bien sans déranger personne.
On se méfie parfois des âmes transparentes
En-timidant les choses jusqu'à les étouffer
Quand les voix familières deviennent des combats.
Elle partit vraiment un matin d'été rose
Où la terre tremblait d'émotions disparues.
Sur le sol de sa chambre, une fleur de vanille
Un camélia fané
Et les pages d'un livre à moitié déchiré...
Dans l'azur lumineux, des oiseaux s'envolaient
Et c'était dans le ciel, comme un ruban froissé.
Avec des livres sages et des rêves un peu fous.
Elle ne partait jamais mais s'en allait bien loin
Avec si peu de choses...
Goût de vanille au cœur, camélia dans les mains,
Elle faisait l'horizon dans un foulard froissé
Où ses peurs filaient avec un vent d'ailleurs.
Son ventre se serrait d'un frisson inconnu.
Elle fermait les yeux,
Imaginant une île où elle se poserait,
Alouette d'un jour pour un vol en amour
Dans les yeux de quelqu'un...
Sous l'aube incendiée et le silence des fleurs,
Elle prenait la fuite
Pour ne rien déchirer du sublime attentat
Qui l'avait tant troublée...
Et son corps et son cœur voulaient encore aimer.
Au soir fatigué, dans les nuits qu'elle cousait,
Ramasseuse d'étoiles, elle volait la lune,
Brodant sur son jupon des initiales dorées
Que sa mémoire aimait...
Dans son château en ruines, elle sablait les jours
De contes sans panache pour endormir l'absence
Et vivre encore debout...
Elle grimpait à ses tours pour suivre les oiseaux.
Ses yeux tout bleus de ciel entrouvraient le destin.
Sur un tapis volant de nuages innocents,
Elle flirtait sans décence avec de beaux mensonges
Qui ouatinaient ses peines...
Elle rêvait si bien sans déranger personne.
On se méfie parfois des âmes transparentes
En-timidant les choses jusqu'à les étouffer
Quand les voix familières deviennent des combats.
Elle partit vraiment un matin d'été rose
Où la terre tremblait d'émotions disparues.
Sur le sol de sa chambre, une fleur de vanille
Un camélia fané
Et les pages d'un livre à moitié déchiré...
Dans l'azur lumineux, des oiseaux s'envolaient
Et c'était dans le ciel, comme un ruban froissé.
© Short Édition - Toute reproduction interdite sans autorisation
Pourquoi on a aimé ?
Un portrait dressé avec beaucoup de douceur. Les images sont originales, subtiles, et nous emmènent habilement dans le sillage ouaté de cette
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Pourquoi on a aimé ?
Un portrait dressé avec beaucoup de douceur. Les images sont originales, subtiles, et nous emmènent habilement dans le sillage ouaté de cette