Manifeste pour la liberté

-Maître ? Vous plaisantez ? Vous pouvez me cogner, comme l'ont fait tous les autres mais je ne vous appellerai pas maître, disait un jeune homme d'environ 19 ans. Le respect se gagne, ne s'impose pas. Vous essayez changer notre mentalité, notre façon de vivre, de créer l'individu parfait, mais vous ne réussira jamais tuer notre esprit, notre désir de vivre en liberté.
Un coup de fouet vient installer la silence dans la cellule. Le jeune homme tombe en genoux fauché par la douleur qui écrasait sa peau. Qui aurait dit il y a quelques semaines qu'il va subir de telles atrocités? Mais la vie est surprenante. Parfois d'une manière positive, tandis que dans des autres situations nous surprend de le pire.
Un coup d'État a fait que le régime politique democratique existant dans le pays soit remplacé par le totalitarisme tellement meprisé par les gens. Leur liberté a été anihilé dans une seconde. Désormais les valeurs doivent changer. Personne ne fait plus confiance à personne. Tout le monde craint pour sa vie. Droits de l'homme, liberté religieuse, liberté d'opinion, musique, télévision tous ceux-ci sont devenus une utopie. Pour correspondre à la nouvelle societé qui a été crée vous devez vous soumettre, sinon vous êtes l'ennemi du régime. Le chef d'État est votre ,,Dieu".
-Dis-moi pardon tout de suite! exige l'homme qui voulait être appellé ,,maître'' au jeune homme dont le nom était Gabriel.
-Je...ne...vais...vous...demander...pardon! JAMAIS! Même si vous allez me tuer. Vous vous prend pour Dieu? Vous êtes personne. Votre existence est due seulement à SA pitié. Vous êtes faible comme tous les êtres humaines, vous êtes faites de chaire et d'os qui va pourrir quand cette vie sera finie.
Après ce discours courageux les coups commencent tomber sans cesse sur Gabriel.
Il faisait cinq jours depuis que Gabriel réfusait obéir. Le chef de la prison, parce que c'est lui qui torturait Gabriel il y a quelques jours voulait à tout prix que le jeune homme devient docile et se soumettre. Une marionnette qu'il pouvait jouer après son plein gré. Il voulait que son pouvoir soit reconnu, le fait que les gens tremblent à l'ouïe de son nom le rendait heureux. Le fait qu'il ne réussît pas instaurer la terreur dans l'âme de ce jeune homme le rendait malade.
Quant à Gabriel il se retrouvait seul dans sa cellule froide, affamé, battu, en saignement. Pendant tout ce temps il répétait dans son tête les mots de Jean-Jacques Rousseau ,,Renoncer à sa liberté c'est renoncer à sa qualité d'homme, aux droits de l'humanité, même à ses devoirs.''
La porte verouillé est ouverte. Gabriel sait que c'est le moment pour ,,son traitement'' quand soudain le son d'une alarme brise le décor.
Un jeune homme se réveil tout en sueur, tourmenté, le visage rempli de grimaces preuve de toutes les émotions qu'il a traversées. C'est Gabriel. Il se souvient que la soirée passée il a regardé un documentaire sur les régimes totalitaires. D'ici son rêve...ou plutôt son cauchemar.