Toute histoire commence un jour, quelque part comme celle de Madou, un jeune guerrier de l'Empire Bornou.
Tôt le matin, les habitants de Maiduguri capitale de l'Empire Bornou, viennent d'être réveillés par des bruits des tam-tams. Ces bruits Madou les connaissaient bien, ce sont les tam-tams qui annoncent le départ des guerriers. Les jeunes guerriers qui iront tué le rhinocéros qui sème la terreur dans tout l'Empire. Madou était déjà prêt à partir. En effet, il n'a pas fermé l'œil de la nuit, il se rappelle de chaque détail, des conseils que lui avait donnés son père Abakoura. Lui qui est un chef de guerre redouté de tous les ennemis de l'Empire ; un conseiller militaire du roi et aussi un encadreur des jeunes élites comme Madou, ceux qui feront la bravoure de l'Empire Bornou dans le futur.
Madou rêvait de marcher sur les traces de son père. Pour cela il doit faire ses preuves en affrontant et en tuant le rhinocéros. En prime le roi avait promis à celui qui tua le rhinocéros la main de sa fille Tchalou, la plus belle fille du royaume.
Madou se rappelle de la veille, lorsque lui et neuf autres jeunes guerriers choisis par les dix conseillers militaires du roi, se sont présentés au palais. Il avait vu la princesse Tchalou assise à côté de son père. Lorsque le protocole prononça "Madou fils du seigneur de guerre Abakoura" la princesse sourit et ses yeux illuminés, car elle et Madou se connaissaient et s'aimaient bien. Elle se rappelle de leur enfance, lorsqu'ils jouaient ensemble dans le palais. Madou aussi se rappela de ces moments magiques passés ensemble, lorsqu'ils couraient, jouaient, discutaient...
- Madou, Madou tu es là ?
Madou vient de sortir de son rêve, c'est son père qui l'appel.
- Oui père, je suis ici.
- En appliquant ce que je t'ai appris, les griots chanteront ton nom à ton retour.
- D'accord père.
- Tiens, cette épée appartenait à mon père, je l'ai utilisé et maintenant elle est à toi.
C'est un honneur de porter cette épée des grands guerriers.
Madou ramassa ses armes, monta son cheval, rejoignant le reste du groupe et le départ fût annoncé, les jeunes guerriers se dirigent vers la brousse avec les battements des tam-tams.
Sur le chemin Madou se fixa un seul objectif : tuer le rhinocéros pour être le seigneur de guerre des jeunes guerriers et avoir la main de la princesse Tchalou qu'il aime bien.
Après avoir quitté la capitale, les jeunes guerriers sont arrivés à une marre, lieu indiqué où le rhinocéros s'abreuve.
Les guerriers descendent de leurs chevaux et les attachent un peu loin du point. Sagaie à la main, le cœur battant la chamade, Madou et ses frères d'armes avancent avec prudence pour scruter de près les traces laissées par le rhinocéros. Après inspection les traces remontent à la veille et vu la saison sèche, il n'y a pas beaucoup de marres d'eau encore pleines donc le retour du rhinocéros est prévu pour cet après-midi.
En attendant l'arrivée probable du rhinocéros, les jeunes guerriers ont campé à l'écart et ils se sont attendus qu'ils devaient monter la garde un à un au cas où le rhinocéros se pointait à l'improviste. Vu qu'ils n'ont pas de repas, la sentinelle a également pour rôle de fournir un gibier pour le repas sans se détourner de sa mission spécifique. C'est la saison sèche et le gibier n'en manque pas.
C'est au tour de Tchari, le meilleur ami de Madou que surgit un troupeau de buffle. Tchari se cacha, évitant que le troupeau ne sente son odeur car il savait que les buffles ont un odorat développé et il faut éviter d'être pris en chasse par tout un troupeau de ces bêtes sauvages. Il a pris son arc, l'arma d'une flèche puis fixa un bufflon bien gras et visa.
Tchari était réputé d'être le meilleur tireur à l'arc de sa génération et il savait où loger la flèche pour tuer l'animal d'un seul coup. Il lâcha la corde de son arc et la flèche est partie transpercé le bufflon en plein cœur.
L'animal touché tomba, effrayant le reste du troupeau, qui court dans tous les sens faisant un grand bruit.
Les autres guerriers ayant entendu le bruit, se précipitèrent pour ramasser leurs armes et se dirigèrent vers le cours d'eau croyant que c'est le rhinocéros qui attaquait Tchari. En avançant, Madou se demandait pourquoi Tchari ne les ai pas prévenue ? Quelle mouche l'a piqué ? Est-il suicidaire ?
En effet Tchari et Madou sont des meilleurs amis, ils ne se séparent jamais. Connaissant les sentiments de son ami pour Tchalou, Tchari lui avait promis que même s'il arrivait à tuer le rhinocéros, il dira que c'est Madou qui l'avait tué. Mais Madou refuse, il dit comme ça il la mérite pas, et il se considère comme un tricheur durant toute sa vie.
Arrivé au bord de l'eau, Madou voit un buffle gisait au sol et Tchari entrain trancher la gorge. C'est ainsi qu'il s'approche de son ami et lui dit :
- Tu m'as fait peur, je croyais que tu as décidé d'affronter le rhinocéros tout seul.
- Non c'est du suicide et je n'ai pas envie de mourir maintenant.
- Content de voir debout mon frère.
- Moi de même.
Les autres sont arrivés, ils ont ramassé la carcasse de l'animal pour l'amener à leur campement où ils feront griller la viande.
Les guerriers se succèdent tour à tour pour surveiller la marre et l'arrivée du rhinocéros. Les autres ont mangé et commence à aiguiser leurs armes. C'est ainsi que Madou sort un petit flacon contenant du liquide, c'est du poison que sa mère lui avait donné et conseillé de le mettre sur ses armes, car avec ce poison une petite égratignure est fatale. Madou applique le produit sur ses flèches et son épée, en ce jour si spécial il veut appliquer les conseils de ses parents. Il est sûr que c'est pour son bien que ses parents s'inquiètent, après tout quel parent voudrais le mal à son enfant ?
Lorsque le soleil commence à s'incliner, c'est au tour d'Abagana de monté la garde. Soudain il aperçoit de loin le rhinocéros avançant confiant et sûr de lui, preuve qu'il n'a peur de rien. Mais pas aujourd'hui, la rage et la détermination de ces jeunes élites feront peur à n'importe qui.
Abagana se glissa doucement et alla donner l'alerte.
Chacun se précipite pour ramasser ses armes, monte à cheval et se lance en direction de la marre avec un seul objectif : tué ce rhinocéros de malheur.
Le bruit des chevaux et les cris de guerre des cavaliers ont effrayé le rhinocéros qui se met à courir et les guerriers à ses trousses. La course poursuite dura un moment, soudain le rhinocéros entra dans les hautes herbes de la savane pour échapper à ses poursuivants. Mais sans compter sur la détermination de ces derniers. Ils sont toujours derrière lui, sans lui laisser le temps de prendre son souffle. La brousse, les jeunes guerriers l'a connaissent bien, elle fait partie de leur quotidien, raison pour laquelle, Madou et Tchari accélèrent en contournant les herbes et ont réussi à trouver une surface ayant subi un feu de brousse. Ils ont leurs positions et quelques instants plus tard ils aperçoivent le rhinocéros qui fonça vers eux.
C'est Tchari qui lance sa sagaie en premier, mais la mobilité de sa cible fait que l'arme effleure juste sa peau rugueuse sans le blessé grièvement. Madou ayant son arc chargé d'une flèche ne tremble pas et envoie la flèche qui vient de se planter sur le cou du rhinocéros. Madou n'a pas eu le temps de bouger que le rhinocéros à toute vitesse vient d'entrer en collision avec le cheval de Madou.
Madou et son cheval sont à terre, le rhinocéros s'arrête se tourne et avance vers lui, Madou sort son épée et lorsque le rhinocéros a voulu le piétiné, il se roule de côté et de toutes ses forces enfonce l'épée sur le thorax de l'animal. Il connaît à peu près où Se trouve le cœur d’un animal. Le rhinocéros tourna sur lui avec l’épée enfoncé en lui durant quelque instant. Mais le poison sur la flèche et l’épée ont eurent raison sur lui.
Il lança un dernier cri et tomba sur le sol où son sang coulait.
Les autres guerriers observaient la scène du haut de leurs chevaux. Madou lui n’en revient pas, il ne croit qu’il vient d’atteindre son objectif.
C’est Tchari son ami qui court et le serre en le félicitant et les autres en font de même car, ils savent que Madou avait beaucoup de chance à réussir à tuer le rhinocéros puisqu’il est tout simplement meilleur qu’eux.
Madou voyait autour de lui ses camarades qui levèrent leurs épées en signe de victoire, le rhinocéros qui se vide de son sang sur le sol devenu rouge, ses armes encore planter au rhinocéros et aussi son cheval a même le sol également car il avait reçu un coup de corne du rhinocéros qu’il n’a pas supporté et succomba à sa blessure.
Madou a en un pincement au cœur, car le cheval est un cadeau de son père lors de sa circoncision quand il avait douze ans, alors que le cheval était encore un poulain. Madou vient de se rendre compte que pour réussir il faut sacrifier, c’est pour ça qu’il a perdu son cheval.
Après quelques minutes, c’est l’euphorie totale, les guerriers entourèrent le rhinocéros et chantèrent des chansons de guerre. C’est la joie, l’euphorie totale.
Le soleil est déjà au crépuscule et ils ont décidé de passer la nuit en brousse et rentrerons en ville demain. Ils ont envoyé un émissaire pour informer le royaume que le rhinocéros a été défait.
L'émissaire arriva à la capitale donna la bonne nouvelle. Aussitôt un crieur annonça la nouvelle à toute la ville et les citoyens sont priés de sortir massivement le matin pour accueillir les héros.
Le roi dépêcha une expédition pour porter le rhinocéros jusqu'en ville, il veut présenter le rhinocéros à la population et planter sa tête devant le palais pour servir de décor et montrer la puissance du royaume.
Au crépuscule, dès que les porteurs sont arrivés avec leur charrette, Madou en tant que chef ordonna la levée du Camp, ainsi ils arriveront un peu tôt. Tchari céda son cheval à Madou en lui disant qu'un chef doit avoir un cheval et que c'est un honneur pour lui que le tueur du rhinocéros monte sur son cheval, Madou accepta.
Après quelques heures, voici la cité en vue. Ils ont été accueillis par des soldats avec un beau cheval bien vêtu, cadeau du roi à celui qui a tué le rhinocéros.
Madou monta sur le cheval entouré des jeunes guerriers, entourés à leur tour par les soldats du roi.
Voici les portes de la cité, de loin ils attendent les chants des femmes. Madou se réjouit, il a atteint son objectif. À lui le poste de futur chef de guerre et le plus important il a la main de Tchalou et comme le roi n'a pas eu de fils ce qui veut dire que la princesse sera la reine et lui le roi.
Tôt le matin, les habitants de Maiduguri capitale de l'Empire Bornou, viennent d'être réveillés par des bruits des tam-tams. Ces bruits Madou les connaissaient bien, ce sont les tam-tams qui annoncent le départ des guerriers. Les jeunes guerriers qui iront tué le rhinocéros qui sème la terreur dans tout l'Empire. Madou était déjà prêt à partir. En effet, il n'a pas fermé l'œil de la nuit, il se rappelle de chaque détail, des conseils que lui avait donnés son père Abakoura. Lui qui est un chef de guerre redouté de tous les ennemis de l'Empire ; un conseiller militaire du roi et aussi un encadreur des jeunes élites comme Madou, ceux qui feront la bravoure de l'Empire Bornou dans le futur.
Madou rêvait de marcher sur les traces de son père. Pour cela il doit faire ses preuves en affrontant et en tuant le rhinocéros. En prime le roi avait promis à celui qui tua le rhinocéros la main de sa fille Tchalou, la plus belle fille du royaume.
Madou se rappelle de la veille, lorsque lui et neuf autres jeunes guerriers choisis par les dix conseillers militaires du roi, se sont présentés au palais. Il avait vu la princesse Tchalou assise à côté de son père. Lorsque le protocole prononça "Madou fils du seigneur de guerre Abakoura" la princesse sourit et ses yeux illuminés, car elle et Madou se connaissaient et s'aimaient bien. Elle se rappelle de leur enfance, lorsqu'ils jouaient ensemble dans le palais. Madou aussi se rappela de ces moments magiques passés ensemble, lorsqu'ils couraient, jouaient, discutaient...
- Madou, Madou tu es là ?
Madou vient de sortir de son rêve, c'est son père qui l'appel.
- Oui père, je suis ici.
- En appliquant ce que je t'ai appris, les griots chanteront ton nom à ton retour.
- D'accord père.
- Tiens, cette épée appartenait à mon père, je l'ai utilisé et maintenant elle est à toi.
C'est un honneur de porter cette épée des grands guerriers.
Madou ramassa ses armes, monta son cheval, rejoignant le reste du groupe et le départ fût annoncé, les jeunes guerriers se dirigent vers la brousse avec les battements des tam-tams.
Sur le chemin Madou se fixa un seul objectif : tuer le rhinocéros pour être le seigneur de guerre des jeunes guerriers et avoir la main de la princesse Tchalou qu'il aime bien.
Après avoir quitté la capitale, les jeunes guerriers sont arrivés à une marre, lieu indiqué où le rhinocéros s'abreuve.
Les guerriers descendent de leurs chevaux et les attachent un peu loin du point. Sagaie à la main, le cœur battant la chamade, Madou et ses frères d'armes avancent avec prudence pour scruter de près les traces laissées par le rhinocéros. Après inspection les traces remontent à la veille et vu la saison sèche, il n'y a pas beaucoup de marres d'eau encore pleines donc le retour du rhinocéros est prévu pour cet après-midi.
En attendant l'arrivée probable du rhinocéros, les jeunes guerriers ont campé à l'écart et ils se sont attendus qu'ils devaient monter la garde un à un au cas où le rhinocéros se pointait à l'improviste. Vu qu'ils n'ont pas de repas, la sentinelle a également pour rôle de fournir un gibier pour le repas sans se détourner de sa mission spécifique. C'est la saison sèche et le gibier n'en manque pas.
C'est au tour de Tchari, le meilleur ami de Madou que surgit un troupeau de buffle. Tchari se cacha, évitant que le troupeau ne sente son odeur car il savait que les buffles ont un odorat développé et il faut éviter d'être pris en chasse par tout un troupeau de ces bêtes sauvages. Il a pris son arc, l'arma d'une flèche puis fixa un bufflon bien gras et visa.
Tchari était réputé d'être le meilleur tireur à l'arc de sa génération et il savait où loger la flèche pour tuer l'animal d'un seul coup. Il lâcha la corde de son arc et la flèche est partie transpercé le bufflon en plein cœur.
L'animal touché tomba, effrayant le reste du troupeau, qui court dans tous les sens faisant un grand bruit.
Les autres guerriers ayant entendu le bruit, se précipitèrent pour ramasser leurs armes et se dirigèrent vers le cours d'eau croyant que c'est le rhinocéros qui attaquait Tchari. En avançant, Madou se demandait pourquoi Tchari ne les ai pas prévenue ? Quelle mouche l'a piqué ? Est-il suicidaire ?
En effet Tchari et Madou sont des meilleurs amis, ils ne se séparent jamais. Connaissant les sentiments de son ami pour Tchalou, Tchari lui avait promis que même s'il arrivait à tuer le rhinocéros, il dira que c'est Madou qui l'avait tué. Mais Madou refuse, il dit comme ça il la mérite pas, et il se considère comme un tricheur durant toute sa vie.
Arrivé au bord de l'eau, Madou voit un buffle gisait au sol et Tchari entrain trancher la gorge. C'est ainsi qu'il s'approche de son ami et lui dit :
- Tu m'as fait peur, je croyais que tu as décidé d'affronter le rhinocéros tout seul.
- Non c'est du suicide et je n'ai pas envie de mourir maintenant.
- Content de voir debout mon frère.
- Moi de même.
Les autres sont arrivés, ils ont ramassé la carcasse de l'animal pour l'amener à leur campement où ils feront griller la viande.
Les guerriers se succèdent tour à tour pour surveiller la marre et l'arrivée du rhinocéros. Les autres ont mangé et commence à aiguiser leurs armes. C'est ainsi que Madou sort un petit flacon contenant du liquide, c'est du poison que sa mère lui avait donné et conseillé de le mettre sur ses armes, car avec ce poison une petite égratignure est fatale. Madou applique le produit sur ses flèches et son épée, en ce jour si spécial il veut appliquer les conseils de ses parents. Il est sûr que c'est pour son bien que ses parents s'inquiètent, après tout quel parent voudrais le mal à son enfant ?
Lorsque le soleil commence à s'incliner, c'est au tour d'Abagana de monté la garde. Soudain il aperçoit de loin le rhinocéros avançant confiant et sûr de lui, preuve qu'il n'a peur de rien. Mais pas aujourd'hui, la rage et la détermination de ces jeunes élites feront peur à n'importe qui.
Abagana se glissa doucement et alla donner l'alerte.
Chacun se précipite pour ramasser ses armes, monte à cheval et se lance en direction de la marre avec un seul objectif : tué ce rhinocéros de malheur.
Le bruit des chevaux et les cris de guerre des cavaliers ont effrayé le rhinocéros qui se met à courir et les guerriers à ses trousses. La course poursuite dura un moment, soudain le rhinocéros entra dans les hautes herbes de la savane pour échapper à ses poursuivants. Mais sans compter sur la détermination de ces derniers. Ils sont toujours derrière lui, sans lui laisser le temps de prendre son souffle. La brousse, les jeunes guerriers l'a connaissent bien, elle fait partie de leur quotidien, raison pour laquelle, Madou et Tchari accélèrent en contournant les herbes et ont réussi à trouver une surface ayant subi un feu de brousse. Ils ont leurs positions et quelques instants plus tard ils aperçoivent le rhinocéros qui fonça vers eux.
C'est Tchari qui lance sa sagaie en premier, mais la mobilité de sa cible fait que l'arme effleure juste sa peau rugueuse sans le blessé grièvement. Madou ayant son arc chargé d'une flèche ne tremble pas et envoie la flèche qui vient de se planter sur le cou du rhinocéros. Madou n'a pas eu le temps de bouger que le rhinocéros à toute vitesse vient d'entrer en collision avec le cheval de Madou.
Madou et son cheval sont à terre, le rhinocéros s'arrête se tourne et avance vers lui, Madou sort son épée et lorsque le rhinocéros a voulu le piétiné, il se roule de côté et de toutes ses forces enfonce l'épée sur le thorax de l'animal. Il connaît à peu près où Se trouve le cœur d’un animal. Le rhinocéros tourna sur lui avec l’épée enfoncé en lui durant quelque instant. Mais le poison sur la flèche et l’épée ont eurent raison sur lui.
Il lança un dernier cri et tomba sur le sol où son sang coulait.
Les autres guerriers observaient la scène du haut de leurs chevaux. Madou lui n’en revient pas, il ne croit qu’il vient d’atteindre son objectif.
C’est Tchari son ami qui court et le serre en le félicitant et les autres en font de même car, ils savent que Madou avait beaucoup de chance à réussir à tuer le rhinocéros puisqu’il est tout simplement meilleur qu’eux.
Madou voyait autour de lui ses camarades qui levèrent leurs épées en signe de victoire, le rhinocéros qui se vide de son sang sur le sol devenu rouge, ses armes encore planter au rhinocéros et aussi son cheval a même le sol également car il avait reçu un coup de corne du rhinocéros qu’il n’a pas supporté et succomba à sa blessure.
Madou a en un pincement au cœur, car le cheval est un cadeau de son père lors de sa circoncision quand il avait douze ans, alors que le cheval était encore un poulain. Madou vient de se rendre compte que pour réussir il faut sacrifier, c’est pour ça qu’il a perdu son cheval.
Après quelques minutes, c’est l’euphorie totale, les guerriers entourèrent le rhinocéros et chantèrent des chansons de guerre. C’est la joie, l’euphorie totale.
Le soleil est déjà au crépuscule et ils ont décidé de passer la nuit en brousse et rentrerons en ville demain. Ils ont envoyé un émissaire pour informer le royaume que le rhinocéros a été défait.
L'émissaire arriva à la capitale donna la bonne nouvelle. Aussitôt un crieur annonça la nouvelle à toute la ville et les citoyens sont priés de sortir massivement le matin pour accueillir les héros.
Le roi dépêcha une expédition pour porter le rhinocéros jusqu'en ville, il veut présenter le rhinocéros à la population et planter sa tête devant le palais pour servir de décor et montrer la puissance du royaume.
Au crépuscule, dès que les porteurs sont arrivés avec leur charrette, Madou en tant que chef ordonna la levée du Camp, ainsi ils arriveront un peu tôt. Tchari céda son cheval à Madou en lui disant qu'un chef doit avoir un cheval et que c'est un honneur pour lui que le tueur du rhinocéros monte sur son cheval, Madou accepta.
Après quelques heures, voici la cité en vue. Ils ont été accueillis par des soldats avec un beau cheval bien vêtu, cadeau du roi à celui qui a tué le rhinocéros.
Madou monta sur le cheval entouré des jeunes guerriers, entourés à leur tour par les soldats du roi.
Voici les portes de la cité, de loin ils attendent les chants des femmes. Madou se réjouit, il a atteint son objectif. À lui le poste de futur chef de guerre et le plus important il a la main de Tchalou et comme le roi n'a pas eu de fils ce qui veut dire que la princesse sera la reine et lui le roi.