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Poèmes Collections thématiques- Printemps & Nature
Installée ici, à l'aisselle d'un rameau, comme une gemme imperceptible, Mademoiselle se repose.
Capsule incandescente dans le pastel végétal, tête d'épingle ou amanite, terrifiant l'improbable prédateur.
L'habit est rouge, troué de noir il menace ! Tel le ventre d'une pastèque trop mûre, il attire les becs voraces !
Le corps est rond, les formes parfaites, dissimulant l'implacable mécanique dévoreuse de pucerons.
Écrin en trompe-l'œil, entre les doigts graciles de son hôte, Mademoiselle se repose.
Puis, relevant la coque rutilante de ses ailes, déployant ses voiles, lourdement elle s'élève vers l'azur en de gracieuses arabesques.
Mademoiselle vole, vole, vole, vole...
Coccinelle, du bon Dieu tu es la bête, et demain il fera beau.
Capsule incandescente dans le pastel végétal, tête d'épingle ou amanite, terrifiant l'improbable prédateur.
L'habit est rouge, troué de noir il menace ! Tel le ventre d'une pastèque trop mûre, il attire les becs voraces !
Le corps est rond, les formes parfaites, dissimulant l'implacable mécanique dévoreuse de pucerons.
Écrin en trompe-l'œil, entre les doigts graciles de son hôte, Mademoiselle se repose.
Puis, relevant la coque rutilante de ses ailes, déployant ses voiles, lourdement elle s'élève vers l'azur en de gracieuses arabesques.
Mademoiselle vole, vole, vole, vole...
Coccinelle, du bon Dieu tu es la bête, et demain il fera beau.
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