M F

Maître ? Vous plaisantez ? Vous pouvez me cogner, comme l'ont fait tous les autres, mais je ne vous appellerai pas maître. C'est ce qu'a répondu ma mère lorsqu'elle a entendu cette voix pour la troisième fois. Dans mon village on m'appelle MF parce que ma mère se nomme Falla et mon père Melote. J'ai grandi dans une Cabane située au cœur d'une forêt appelée San pitié. La première fois que cette voix lui a parlé, je me souviens comme si c'était hier car, à ce moment-là elle était tombée gravement malade ; mon père a dû l'emmener voir un charlatan qui lui a prescrit un remède magique qui a fait hurler ma mère comme une vache.
Ce même charlatan m'a rencontré un après-midi. Alors que je sortais de l'école, il m'a dit,
_Je vais e dire quelque chose qui transformera ta vie si seulement tu 'y crois réellement sinon, tu risqueras de retourner de là où tu viens.
J'étais surpris car j'ai toujours su que je venais de la forêt, mes parents m'ont toujours dit que je suis née dans la forêt près d'une pierre verdâtre. A ce moment-là, il m'a dit que,
_c'est vrai ce qu'ils t'ont dit mais, ils ne t'ont pas raconté, les parties essentielles.
_Que veux - tu ? dis-je à ce monsieur et il m'a énuméré un tas de choses comme quoi.
_ Primo, je suis la fille de la lune et du soleil ensuite, ma naissance a été un miracle du temps. De plus, cela fut grâce à une discussion entre ces deux astres (la lune et le soleil), c'est à cause d'eux que je suis si intelligente et brillante dans tous ce que j'entreprends, puisque ma mère a refusée d'obéir à son instinct, elle mourra et mon père disparaîtra vers un monde qui lui transformera en un monstre. Tout de suite, j'ai fait un vœu dans les plus profond de mon cœur, « que rien de mal n'arrive à ceux qui mon gardés vivante ». En effet, mon père fut au courant de ce plan, je ne sais par quel moyen. Il s'est en fui avec ma mère et tout le monde les croyais morts.
Dans la soirée de la disparition de mes parents, J'ai rêvé d'une bête qui ressemblait à un perroquet puis, elle avait l'apparence d'un poisson volant. Ensuite, j'ai vu Espoir, le chien de ma tante, avec mon portable dans sa bouche ; il essayait de me le rendre et avant même que j'ai eu le temps de le récupérer, cette bête répugnante, l'a pris en me faisant des grimaces. Je me suis mise en colère et l'ai attrapé, j'ai pris mon téléphone qu'elle avait volé, je l'ai mis en lieu sûr puis, j'ai maltraité cette horrible bête et tant que je l'ai frappé, elle se transformait et Je ne voyais plus ses plumes de perroquet ni ses écailles de poisson. Je sentais cette peau glaciale dans les paumes de mes mains, cela a siccité une rage en moi. Je l'ai attrapé par la tête, je l'ai tourné puis, je l'ai jeté loin comme une pierre, très loin de la forêt. Je suis retournée dans mes occupations ; quelques instants après, je l'ai vu rodés au tour de la maison et s'en aller vite vers le jardin.
Le lendemain, une dame a visitée la maison avec sa fille de ma grand-mère. Elles étaient sublimes et les gens de la maison avaient une envie incessante de les regardées. De mon côté, je voyais dans les yeux de cette dame une envie de se venger du martyr que j'ai fait enduré à la bête et j'ai eu l'impression que sa fille était aussi là pour se venger de moi pour sa mère. Cette idée était incontournable. Ma grand-mère lui a dit : « n'est-ce pas ma petite fille que tu fixes ainsi ? vous vous connaissez déjà ? » La bête s'est mise à raconter ce qui c'était passée entre nous, personne d'autre dans la maison ne comprenait rien sauf elle et sa fille puis, ma grand-mère et moi. Je ne savais pas quoi dire et ma grand-mère c'est mis à l'a supplié de ne rien me faire. J'ai donc compris qu'elles se connaissent depuis longtemps et subitement, sans avoir fait un pas, je me trouvais devant cette dame à m'excuser.
_ D'accord, je te pardonne mais promets de ne plus refaire ce que tu m'as faite dit-elle. J'étais impuissante devant cette dame, j'ai donc promise de ne plus la refaire. Ensuite, elle s'est rendue au bord de la mer accompagnée de sa fille, elles nous faisaient assister à leur magnifique spectacle, la fille s'en est allé la première, elle sautait-t-elle un poisson dans l'eau et la mère, t-elle une reine de mer, elle a fait un superbe plongeon et elle s'est relevée quasiment au milieu de cette vastes eaux. Les gens l'applaudissaient et moi, j'étais stupéfait.
Après la cérémonie, je me trouvais au milieu d'une foule de jeune. Celle qui était la plus proche de moi est l'une de mes meilleures amies. Cette dame a surgi de nulle part au milieu de nous. Comme si tout le monde la connaissait assez bien sauf, mon amie je suppose. Elle s'est approchée de notre côté. Je n'avais presque plus de crainte puisque mon amie était avec moi, cette dame nous a surprise en nous faisant regarder un bateau de guerre qui s'approchait de nous et elle nous a dit : « montez par-là » ! toutes deux perdues, sommes montées à l'intérieur d'un rocher qui avait la forme d'une grosse cuvette et au milieu on apercevait un vide, la profondeur des eaux nous terrifiaient. Il n'y avait que nous trois dans cette cuve sur les eaux et les autres étaient au bord de la mer, ils riaient comme s'il y avait une énorme fête et tout le buvait et s'amusait. Nous étions quelque part où, c'était comme si ses eaux n'avaient jamais existé, la cuve a disparu, et je portais tout le fardeau de ses rives sur mes épaules. Il y avait deux hommes bien musclés qui discutaient avec cette bête.
_Sauvons-nous ! dis-je à mon amie. Elle n'a jamais été mon amie ce fut la fille de la bête. J'ai tenté de m'enfuir, elle m'a attrapé et a appelé sa maman qui s'est précipité vers nous. Elles m'ont ligoté. Dans la salle où elles m'enfermèrent, se trouvaient deux hommes, ils se sont des jetés sur moi et m'ont violée avec une rage atroce comme des chiens à soiffer d'os. Lors de mon réveil, mon lit était trempé de sang comme si, ce que je venais de vivre, m'en était réellement arrivée.
En sortant de ma cabane, ce charlatan était là et m'a dit,
_Je t'avais prévenu ! Les mois passaient, j'étais tout le temps fatigué. Puis un jour, ma grand-mère et ma tante sont venues me voir, j'étais au plus mal et elles m'ont emmené chez un médecin qui a confirmé que j'étais enceinte de trois mois.
_ Je veux m'en débarrasser immédiatement ! sèchement, dis-je au docteur.
Cet être parlait si fort que tout le monde l'entendait me dire qu'il se nommait Fœtus et que je n'ai Plus besoin de m'inquiéter car, il fait partie de moi et qu'à présent, nous ne sommes qu'un !
_Nous ne sommes qu'un tu dis, cela n'arrivera pas ! Tu dois savoir que la séparation est un couteau à double tranchant. Bien sûr, double explications, multitudes complications de tout part et cela me fera un grand plaisir de pouvoir me débarrasser de toi. Dis-je, je ne gâcherai pas ma vie !
_N'est-ce pas beau la joie de vivre me rétorqua Fœtus ? une vie remplie d'amour, de bonne humeur ainsi qu'un cœur calme. Que dire des proches ? Ils vous jugeront sans interrogations. Ils oublieront que chaque être humain, dès l'âge de réflexion ; pour son avenir prévoit un plan détaillé, mentionné noir sur blanc « Je vivrai pour moi-même en toute sincérité et fierté. Très chère maman, un dicton dit, « si quelqu'un s'éloigne de toi, laisse – le s'en aller. Car ton destin n'est jamais lié à quelqu'un. Mais m'man, je n'ai que trois mois dans ton ventre et je suis polie comme un ange. Je peux comprendre qu'à la venir tu aies la sensation que je sois méchant, ce sera juste pour une saison où...pour la vie !
_Une fois ces mots, j'ai retrouvé mon sourire dis-je, je te laisserai vivre ta vie. Ainsi, la lune et le soleil a paru main dans la main, ils dansaient tout en débordant de joie à cause de la bonne décision de MF. C'est ainsi, Fœtus a gagné le cœur de MF et devint Humaine. Et son souhait fut de toujours protéger l'humanité des dégâts causés par l'avortement.