suis-je dans le noir ou ai-je les yeux fermés ? Peut-être les deux. J’avance doucement dans une tanière où la dignité est ternie. Cette tanière est caractérisée par des vagues d’immigrations causées par un pillage des géants. Au cœur de celle-ci j’ai été salué par l’armée étrangère, On me donna de l’eau aux verres de couleur franc Cfa. Dans le salon, je regardai la promotion de l’économie occidentale.
Les minutes passent, je découvris la vie que vivent les citoyens. Ici les contrats sont irrégulièrement ou injustement signés, la corruption sous toute ces formes gagne le terrain, la liberté d’expression est tronquée. Les dirigeants ne profitent pas de leurs ressources. Le peuple réagit mais n’agit pas. Les hommes politiques ne donnent jamais une éducation identitaire à leurs populations. Le pouvoir politique est à la quête de quelqu’un sur qui, il peut compter pour mettre en œuvre ses ambitions.
C’est ici que j’ai eu mon bac et je suis orienté dans une université dont les études se font à distance. L’année universitaire commence avec des cours en informatique pour quelques semaines. Ensuite vient des cours de développement personnelles et leaderships. Puis l’ouverture de la plateforme de formation. Je suis minus d’un ordinateur et d’une clé de connexion. J’avoue que c’était mes plus grands moments d’incertitude et de panique. Yuppie suis-je, je ne cesse de me demander que vais-je devenir dans ce temple du savoir. Ce temple est méconnu par la majeure partie de la population et connu d'une part par ses mœurs (problème de connectivité, l’inefficacité des machines, retards etc.) Ma promotion est venue aux moments où l’université connait de sévère critique. Et pourtant j’ai tenu le coup malgré les insultes et les sabotages. La galère qui m’a plus marquée dans cette cité du savoir c’est le retard que j’ai subi. J’ai fait cinq(5) bonnes années pour avoir ce que je devrais avoir dans trois(3) ans. Malgré tous ça je n’ai pas laissé la peur de perdre être supérieur à l’excitation de gagner. On nous disait souvent que les difficultés ne doivent pas arrêter celui qui veut aller de l’avant. Qui suis-je dans cette université ? Pauvre étudiant de par ma localité, mes projets malmenés par une désinformation. Qui risque de coûter cher à ma longue formation. Suis-je dans le noir ?
Ici les étudiants abrègent leur cursus au profit de la politique politicienne et deviennent des limiers de ces soiffés de pouvoir. Oubliant que les pays les plus riches au monde ne sont pas ceux où la politique est reine. Cette tranche de la population réputée par son apparence d’intellect conduit cette tanière vers un horizon incertain. Dans la tanière mais en dehors de ce temple, je rencontre des jeunes avec des costumes et gravâtes autour du thé, se sont des diplômés sans emplois qui discutent de la médiocrité des agents du service public, de la nature corrompus des roublards et de leur avenir. Conscient des mœurs de leur cité mais ils ont l’impression de vivre dans la fatalité car la vérité est un mythe. S’engager à démystifier cette vérité c’est se collé un mandat d’arrêt sur le dos pour plus tard devenir détenus politique voire même un exilé. A l’intérieur de cette tranche je me suis dit suis-je dans le noir ou ai-je les yeux fermer
Dans l’amalgame, je me replie sur mon sort. L’idée m’est venue de tenter ma chance dans l’agriculture. Je range mes diplômes dans mes tiroirs, j’aille à la rencontre de plus d’agriculteurs. Sur place, je suis entouré par des gens qui croient n’avoir que des devoirs. Toute prétention à un droit est synonyme d’entrave à la loi. Pour eux c’est le juge qui façonne la vérité. Leur méconnaissance du droit vous pique dès la porte. Des gens qui vivent de l’agriculture alors qu’ils peinent de trouver des bonnes graines. C’est n’est que le début de leur misérable aventure. Etant donné une fois cette étape franchise vient l’épreuve de l’écoulement de la production. Se situant dans une zone enclavée, les routes laissent à désirer, une fois sur place, les prix sont dérisoires. Le pauvre paysan prend le chemin du retour avec un cœur meurtri. Une fois au bercail, il retrouve sa grande famille qui espère un changement mais à leur grande surprise c’est l’imbroglio. L’instinct de survie les guide dans le commerce pour gagner dignement leur vie. Dans ce secteur également les difficultés ne manquent pas. Chaque jour que Dieu fait, ils sont dépouillés de leurs marchandises pour faute de paiement des sommes colossales d’impôts à ne pas finir. Quand on est pauvre on veut s’enrichir mais ici on n’ignore la meilleur manière de l’être, c’est d’accepter que l’argent est une toute petite partie de l’affaire. Leur situation est déplorable. Je me suis dit est-ce qu’un jeune étudiant qui n’a que sa bourses comme ressources peut envisager s’engagé dans ce champs ? A l’intérieur de cette tranche je me suis dit suis-je dans le noir ?
Par crainte de suffoquer avec eux, je pris la route au bord d’un vélo. Sur mon chemin je vis forêt, fleuve. A mi-chemin je tombe sur un accident de bus. Les causes de l’accident vitesse excessive et surcharge, route défectueuse selon un témoin. Je note sur mon carnet l’indiscipline. J’assiste à une évacuation laboureuse des victimes de l’accident pour défaut d’ambulance et à cause aussi du manque d’oxygène. Une fois arriver le problème de la capacité d’accueil se pose, la prise en charge médicale est déficiente. Suis à présent un inquiet isolé. Je continue mon chemin, je croise des enfants de la rue avec leurs pots sales et leurs habits déchirés sans chaussures qui errent dans la rue. Pauvre enfant condamnés à rapporter une somme qui leur est exigée par leur maître coranique se livre à n’importe quelle activité. L’exploitation des enfants est le quotidien ici. Le patrimoine a plus de valeur que ses enfants. Je fait une pose et je cogite sur les conditions de vie au sein de cette tanière. Les questions dans ma tête se bousculent mais je me contente de dire ai-je les yeux fermés ?
Dans cette tanière, on fabrique son enfer et ses souffrances parce qu’on est inconscient, ignorant de la gravité de la situation. Pire encore ici la parole donnée n’est pas respectée. On dit que la jeunesse est source d’énergie de travaille mais ici la jeunesse perd ses valeurs. La foi, la dignité, l’honneur, le courage, l’honnêteté, la droiture, le respect d’autrui, du bien commun, l’endurance et l’amour de la nation ne sont certainement pas chose digne d’estime pour cette jeunesse. Cette tanière c’est mon continent, cette tanière c’est mon pays, cette tanière c’est ma ville. C’est ici que je vie, voilà mon quotidien. Ma vie tourne en rond autour d’un cercle vicieux. J’erre à la recherche d’une porte mais Suis-je toujours dans le noir ou ai-je les yeux fermés ? Peut-être les deux.
Les minutes passent, je découvris la vie que vivent les citoyens. Ici les contrats sont irrégulièrement ou injustement signés, la corruption sous toute ces formes gagne le terrain, la liberté d’expression est tronquée. Les dirigeants ne profitent pas de leurs ressources. Le peuple réagit mais n’agit pas. Les hommes politiques ne donnent jamais une éducation identitaire à leurs populations. Le pouvoir politique est à la quête de quelqu’un sur qui, il peut compter pour mettre en œuvre ses ambitions.
C’est ici que j’ai eu mon bac et je suis orienté dans une université dont les études se font à distance. L’année universitaire commence avec des cours en informatique pour quelques semaines. Ensuite vient des cours de développement personnelles et leaderships. Puis l’ouverture de la plateforme de formation. Je suis minus d’un ordinateur et d’une clé de connexion. J’avoue que c’était mes plus grands moments d’incertitude et de panique. Yuppie suis-je, je ne cesse de me demander que vais-je devenir dans ce temple du savoir. Ce temple est méconnu par la majeure partie de la population et connu d'une part par ses mœurs (problème de connectivité, l’inefficacité des machines, retards etc.) Ma promotion est venue aux moments où l’université connait de sévère critique. Et pourtant j’ai tenu le coup malgré les insultes et les sabotages. La galère qui m’a plus marquée dans cette cité du savoir c’est le retard que j’ai subi. J’ai fait cinq(5) bonnes années pour avoir ce que je devrais avoir dans trois(3) ans. Malgré tous ça je n’ai pas laissé la peur de perdre être supérieur à l’excitation de gagner. On nous disait souvent que les difficultés ne doivent pas arrêter celui qui veut aller de l’avant. Qui suis-je dans cette université ? Pauvre étudiant de par ma localité, mes projets malmenés par une désinformation. Qui risque de coûter cher à ma longue formation. Suis-je dans le noir ?
Ici les étudiants abrègent leur cursus au profit de la politique politicienne et deviennent des limiers de ces soiffés de pouvoir. Oubliant que les pays les plus riches au monde ne sont pas ceux où la politique est reine. Cette tranche de la population réputée par son apparence d’intellect conduit cette tanière vers un horizon incertain. Dans la tanière mais en dehors de ce temple, je rencontre des jeunes avec des costumes et gravâtes autour du thé, se sont des diplômés sans emplois qui discutent de la médiocrité des agents du service public, de la nature corrompus des roublards et de leur avenir. Conscient des mœurs de leur cité mais ils ont l’impression de vivre dans la fatalité car la vérité est un mythe. S’engager à démystifier cette vérité c’est se collé un mandat d’arrêt sur le dos pour plus tard devenir détenus politique voire même un exilé. A l’intérieur de cette tranche je me suis dit suis-je dans le noir ou ai-je les yeux fermer
Dans l’amalgame, je me replie sur mon sort. L’idée m’est venue de tenter ma chance dans l’agriculture. Je range mes diplômes dans mes tiroirs, j’aille à la rencontre de plus d’agriculteurs. Sur place, je suis entouré par des gens qui croient n’avoir que des devoirs. Toute prétention à un droit est synonyme d’entrave à la loi. Pour eux c’est le juge qui façonne la vérité. Leur méconnaissance du droit vous pique dès la porte. Des gens qui vivent de l’agriculture alors qu’ils peinent de trouver des bonnes graines. C’est n’est que le début de leur misérable aventure. Etant donné une fois cette étape franchise vient l’épreuve de l’écoulement de la production. Se situant dans une zone enclavée, les routes laissent à désirer, une fois sur place, les prix sont dérisoires. Le pauvre paysan prend le chemin du retour avec un cœur meurtri. Une fois au bercail, il retrouve sa grande famille qui espère un changement mais à leur grande surprise c’est l’imbroglio. L’instinct de survie les guide dans le commerce pour gagner dignement leur vie. Dans ce secteur également les difficultés ne manquent pas. Chaque jour que Dieu fait, ils sont dépouillés de leurs marchandises pour faute de paiement des sommes colossales d’impôts à ne pas finir. Quand on est pauvre on veut s’enrichir mais ici on n’ignore la meilleur manière de l’être, c’est d’accepter que l’argent est une toute petite partie de l’affaire. Leur situation est déplorable. Je me suis dit est-ce qu’un jeune étudiant qui n’a que sa bourses comme ressources peut envisager s’engagé dans ce champs ? A l’intérieur de cette tranche je me suis dit suis-je dans le noir ?
Par crainte de suffoquer avec eux, je pris la route au bord d’un vélo. Sur mon chemin je vis forêt, fleuve. A mi-chemin je tombe sur un accident de bus. Les causes de l’accident vitesse excessive et surcharge, route défectueuse selon un témoin. Je note sur mon carnet l’indiscipline. J’assiste à une évacuation laboureuse des victimes de l’accident pour défaut d’ambulance et à cause aussi du manque d’oxygène. Une fois arriver le problème de la capacité d’accueil se pose, la prise en charge médicale est déficiente. Suis à présent un inquiet isolé. Je continue mon chemin, je croise des enfants de la rue avec leurs pots sales et leurs habits déchirés sans chaussures qui errent dans la rue. Pauvre enfant condamnés à rapporter une somme qui leur est exigée par leur maître coranique se livre à n’importe quelle activité. L’exploitation des enfants est le quotidien ici. Le patrimoine a plus de valeur que ses enfants. Je fait une pose et je cogite sur les conditions de vie au sein de cette tanière. Les questions dans ma tête se bousculent mais je me contente de dire ai-je les yeux fermés ?
Dans cette tanière, on fabrique son enfer et ses souffrances parce qu’on est inconscient, ignorant de la gravité de la situation. Pire encore ici la parole donnée n’est pas respectée. On dit que la jeunesse est source d’énergie de travaille mais ici la jeunesse perd ses valeurs. La foi, la dignité, l’honneur, le courage, l’honnêteté, la droiture, le respect d’autrui, du bien commun, l’endurance et l’amour de la nation ne sont certainement pas chose digne d’estime pour cette jeunesse. Cette tanière c’est mon continent, cette tanière c’est mon pays, cette tanière c’est ma ville. C’est ici que je vie, voilà mon quotidien. Ma vie tourne en rond autour d’un cercle vicieux. J’erre à la recherche d’une porte mais Suis-je toujours dans le noir ou ai-je les yeux fermés ? Peut-être les deux.