Maître ! Vous plaisantez ? Vous pouvez me cogner, comme l'ont fait tous les autres, mais je ne vous appellerai pas maître. Après trois années enfermées sans juger , vous venez maintenant ! Pour qui? Pour moi ! Vous êtes né sur quelle lune! Vous êtes comme tous les autres.vous avez oublié votre serment , disant : « je jure d'exercer mes fonctions avec dignité, conscience, indépendance, probité et humanité » . Pour tous vous dire vous êtes comme moi , malgré qu'on me condamnait à tort , portant un titre que vous devez vous porter vous-même. Costumé, être sur votre trente -et- un , lançant de belles paroles, convainquant le juge et les personnes assistantes dans la tribune du public pour incriminer des innocentes.
-Ou est votre conscience ? Ou est votre dignité ? Ou est votre humaniste?
Enfant unique naissant à la Grande Rivière du Nord , issue d'une famille pauvre .Ma mère couturière et mon père agriculteur.Travillant dur pour mon instruction. Dès l'âge de quinze ans, je fréquentais des hommes parce que dans les villes de provinces de mon pays il n'est autre que se balader avec ses copains car le niveau du sous – développement est tellement élevé , nous n'avons pas de programme enfantine , de contrôle juvénile ,car le souci des parents haïtiens c'est d'apporter le pain quotidien de leurs enfants , cela entraine la négligence de leur support moral et éducatif au sein de leurs familles. Et tout cela avait contribué au péril de mon avenir . Je tombais enceinte et le père n'en voulait pas assumer sa responsabilité , il était déjà marié. J'étais perdue, me sentais seule au monde . Ma mère venait de mourir et mon père maladif. La marraine de mon enfant m'avait conseillé d'aller travailler comme dame de service pour pouvoir répondre à mes besoins. Elle me référait une dame vivant à Port- au- Prince. Deux ans plus tard , je commençais à travailler, laissais mon enfant avec elle et la demandais de veiller sur mon père. Quelques mois après, on m'accusait d'avoir contribué à l'enlèvement de l'enfant de la dame. Bien que tout le monde savait que sa mère est la principale responsable en vue d'escroquer de l'argent au père de l'enfant vivant à l'étranger . Par contre , on me condamnait à tout prix. Malgré tous les différents témoignages en ma faveur, des voisins comparaissant, voulant m'épargner du sort pénible. Toutes les bonnes preuves étaient insignifiantes, on m'inculpait parce que je ne représente pas une personne de haut niveau dans la société . Et je n'ai pas d'identité d'un grand. Parmi ceux qui ont droit à la liberté d'opinions, d'expressions , mon nom ne figurait pas sur cette liste . Mon statut d'être humain ne comptait plus puisque je n'ai ni droits , ni valeurs, ni personnes pour entendre ma pauvre et ma faible voix.
Je travaillait pour un salaire de base. Tout en sachant qu'elle ne respecte pas le code du travail, vous le représentez pour sauver son honneur et mon honneur alors ! Vous savez qu'elle est coupable.
-Pourquoi vous la défendez ?
-Est -ce que c'est juste pour en tirer profit afin de vous enrichir ?
-Est-ce vous êtes digne de ce titre?
-Un titre pour moi méritant d'être évoqué avec respect et honneur. Vous êtes corrompu.
- Prônez – vous la justice ou l'injustice ?
Mais regardez autour de vous des jeunes comme moi enfermés depuis de longues années par votre avidité pour l'argent .Le système judiciaire de mon pays devient tellement corrompu que l'on en procure pour un pot de vin. Devenant médiocre, ils sont tous masqués par ce titre. Ils sèment autour d'eux des impuducités. Je me posais une question , lorsque vous dormiez. Est-ce que vous sentez la paix règne en vous?
-Regarde – moi ! Je rêve !
Mais j'avais oublié que votre conscience morale est morte , enterrée et emportée par le vent. Votre engouement pour la gloire, le pouvoir, l'argent vous enfoncent vers le néant.
Je réclame ! Justice ! Justice ! Justice pour tous condamnés à tort comme moi. Détenus dans une prison dite lieu de correction mais en réalité c'est un endroit où qu'on entraine pour devenir en somme des bêtes . Nous devenions des inhumains , sans moral.
-Nous ne vivions pas ! Examinez mon état !
Prenant destination pour la capitale, j'avais laissé un enfant et mon père sous la tutelle d'une personne . Que devenaient – ils ? Est – ce qu'on l'a envoyé à l'école? Est-ce qu'il devenait grand?
Lorsqu'il se sentait triste qui lui consolait. Est-ce qu'il se souvenait de moi? Vous détruisiez ma vie et celle de mon enfant. J'ai seulement une vingtaine d'année, incarcérée innocemment. Vous ne trouviez aucune preuve. Alors libérez- moi ! Libérez-moi ! Liberez mon enfant!
Mes rêves partis en fumée , mes espoirs envolés. Je n'existe plus .Nous sommes tous deux perdants. Nous considérons comme des rejets dans cette société dépravée.
- Je me résignais d'être torturer à mort au lieu de vous appeller « maître ».
-Vous êtes tous les mêmes , sans état d'âme , sans scrupules.
-Vos âmes s'endurcirent par les sept péchés capitaux. Vous prôniez que la déshumanisation.
-Vous êtes impassible, impavide. Désarmant, humiliant les sans abris , les plus faibles de la société pour votre intérêt personnel. Vous êtes que des arnaqueurs .
Et vous pouvez qu'en rêver !
-Oh ! Dieu existes – tu vraiment ?
-Pourquoi suis-je abandonnée ?
Je crois en toi, mon ami fidèle, le père des opprimés . Le juge, le sauveur par excellence. Sauvez- moi !
Quand l'ombre, les ténèbres entrent dans ma vie à toi je me confie. Toi seul sais mes impuretés, délivrez- moi !
Donnez – moi de la justice.
-Ou est votre conscience ? Ou est votre dignité ? Ou est votre humaniste?
Enfant unique naissant à la Grande Rivière du Nord , issue d'une famille pauvre .Ma mère couturière et mon père agriculteur.Travillant dur pour mon instruction. Dès l'âge de quinze ans, je fréquentais des hommes parce que dans les villes de provinces de mon pays il n'est autre que se balader avec ses copains car le niveau du sous – développement est tellement élevé , nous n'avons pas de programme enfantine , de contrôle juvénile ,car le souci des parents haïtiens c'est d'apporter le pain quotidien de leurs enfants , cela entraine la négligence de leur support moral et éducatif au sein de leurs familles. Et tout cela avait contribué au péril de mon avenir . Je tombais enceinte et le père n'en voulait pas assumer sa responsabilité , il était déjà marié. J'étais perdue, me sentais seule au monde . Ma mère venait de mourir et mon père maladif. La marraine de mon enfant m'avait conseillé d'aller travailler comme dame de service pour pouvoir répondre à mes besoins. Elle me référait une dame vivant à Port- au- Prince. Deux ans plus tard , je commençais à travailler, laissais mon enfant avec elle et la demandais de veiller sur mon père. Quelques mois après, on m'accusait d'avoir contribué à l'enlèvement de l'enfant de la dame. Bien que tout le monde savait que sa mère est la principale responsable en vue d'escroquer de l'argent au père de l'enfant vivant à l'étranger . Par contre , on me condamnait à tout prix. Malgré tous les différents témoignages en ma faveur, des voisins comparaissant, voulant m'épargner du sort pénible. Toutes les bonnes preuves étaient insignifiantes, on m'inculpait parce que je ne représente pas une personne de haut niveau dans la société . Et je n'ai pas d'identité d'un grand. Parmi ceux qui ont droit à la liberté d'opinions, d'expressions , mon nom ne figurait pas sur cette liste . Mon statut d'être humain ne comptait plus puisque je n'ai ni droits , ni valeurs, ni personnes pour entendre ma pauvre et ma faible voix.
Je travaillait pour un salaire de base. Tout en sachant qu'elle ne respecte pas le code du travail, vous le représentez pour sauver son honneur et mon honneur alors ! Vous savez qu'elle est coupable.
-Pourquoi vous la défendez ?
-Est -ce que c'est juste pour en tirer profit afin de vous enrichir ?
-Est-ce vous êtes digne de ce titre?
-Un titre pour moi méritant d'être évoqué avec respect et honneur. Vous êtes corrompu.
- Prônez – vous la justice ou l'injustice ?
Mais regardez autour de vous des jeunes comme moi enfermés depuis de longues années par votre avidité pour l'argent .Le système judiciaire de mon pays devient tellement corrompu que l'on en procure pour un pot de vin. Devenant médiocre, ils sont tous masqués par ce titre. Ils sèment autour d'eux des impuducités. Je me posais une question , lorsque vous dormiez. Est-ce que vous sentez la paix règne en vous?
-Regarde – moi ! Je rêve !
Mais j'avais oublié que votre conscience morale est morte , enterrée et emportée par le vent. Votre engouement pour la gloire, le pouvoir, l'argent vous enfoncent vers le néant.
Je réclame ! Justice ! Justice ! Justice pour tous condamnés à tort comme moi. Détenus dans une prison dite lieu de correction mais en réalité c'est un endroit où qu'on entraine pour devenir en somme des bêtes . Nous devenions des inhumains , sans moral.
-Nous ne vivions pas ! Examinez mon état !
Prenant destination pour la capitale, j'avais laissé un enfant et mon père sous la tutelle d'une personne . Que devenaient – ils ? Est – ce qu'on l'a envoyé à l'école? Est-ce qu'il devenait grand?
Lorsqu'il se sentait triste qui lui consolait. Est-ce qu'il se souvenait de moi? Vous détruisiez ma vie et celle de mon enfant. J'ai seulement une vingtaine d'année, incarcérée innocemment. Vous ne trouviez aucune preuve. Alors libérez- moi ! Libérez-moi ! Liberez mon enfant!
Mes rêves partis en fumée , mes espoirs envolés. Je n'existe plus .Nous sommes tous deux perdants. Nous considérons comme des rejets dans cette société dépravée.
- Je me résignais d'être torturer à mort au lieu de vous appeller « maître ».
-Vous êtes tous les mêmes , sans état d'âme , sans scrupules.
-Vos âmes s'endurcirent par les sept péchés capitaux. Vous prôniez que la déshumanisation.
-Vous êtes impassible, impavide. Désarmant, humiliant les sans abris , les plus faibles de la société pour votre intérêt personnel. Vous êtes que des arnaqueurs .
Et vous pouvez qu'en rêver !
-Oh ! Dieu existes – tu vraiment ?
-Pourquoi suis-je abandonnée ?
Je crois en toi, mon ami fidèle, le père des opprimés . Le juge, le sauveur par excellence. Sauvez- moi !
Quand l'ombre, les ténèbres entrent dans ma vie à toi je me confie. Toi seul sais mes impuretés, délivrez- moi !
Donnez – moi de la justice.