- Maître ? Vous plaisantez ? Vous pouvez me cogner, comme l'ont fait tous les autres, mais je ne vous appellerai pas maître. Lançait d'un air opposant et moqueur Mbala.
C'était encore seize heures lorsqu'il éjecta de sa bouche cette parole qui enragea Mundele-Ngulu. Son calvaire avait donc commencé. Il lui fît faire un travail de toute une journée. Du moment où le fait s'est produit jusqu'aux heures ronflantes. Ses collègues observaient de loin, et à chaque fois qu'il semblait se reposer, Mundele-Ngulu ordonnait à l'un d'entre ses travailleurs de lui donner un bon nombre de chicottes. Malgré ça, Mbala ne revenait guère à sa décision. – Maitre ? Non, je ne peux pas. murmurait –il !
La nuit avait installé son règne. Il brulait dans son corps toutes ces plaies. Ça brulait la putréfaction. Ça puait la faim, oui son ventre était creux parce qu'il ne voulait pas se réduire à un moins que rien comme l'ont fait ses collègues. Ces derniers étaient installés dans un dortoir. Mais Mbala cachoter dans une cabane à paille. Sur un sac à terre, il livrait son corps pour copuler avec la nuit, guettant entre les pailles la brillance des étoiles. Le sommeil ne lui était pas clément, il avait un torrent de larmes et de sang qui se déversent de son corps. Ça brulait, ça puait !
- C'est cruel ! c'est immonde ! c'est inhumain ! murmurait Mbala toute la nuit.
C'était l'écho du cimetière qui frappait à ses oreilles. Il ventait le froid sur ses plaies, sur son corps pincé par le fouet à 55 clous. Nombre des villages du grand et majestueux pays Bomoko, origine et source de tout. Bomoko est comme cette femme à la rondelle respectée et envieux. Il est comme une armée, revolver. Cette nuit-là, Vangu n'eut pas sommeil, il sorti du dortoir, apportant quelque chose à grignoter à Mbala qui pourrait lui donner la force. Vangu avait chopé la confiance de Mundele-Ngulu. Il connaissait tout de lui. Il se permettait tout.
- Mbala, c'est Vangu, tu es là !
- Oui, entre Vangu ! répondit Mbala d'une voix presque forcée
- Je t'ai apporté quelque chose, dit Vangu ! je te présente mes excuses pour ce qui s'est passé la journée, poursuit-il, je ne savais quoi faire d'autre sinon, balancé ce fouet sur toi, au cas contraire je serai mis aussi au pétrin au moment même. Ma conscience n'est pas calme. Toutefois, je ne comprends pourquoi tu t'entête pour lui faire seulement ce qu'il fait, accepter juste qu'il est maitre...
Pendant que Vangu parlait, On pouvait voir un sourire esquissé, désolé par Mbala par une lucarne de lumière d'une lampe à mèche qui brillait dans la pièce où se trouvait Mbala.
- Vangu ! la liberté s'arrache, il ne se donne pas ! la dignité s'impose, elle ne s'achète pas. dit Mbala. Ne vous laissez pas chosifier pas Mundele-Ngulu. Poursuit-il, nous ne sommes plus au quinzième siècle où les Bomokois devraient se laisser faire. Nous sommes au vingt-unième siècle. Pas de maitre ni d'esclaves. Parce que s'il y a maitre, alors ce dernier est esclave parce que maitre serait donc l'esclave sans qui le maitre-esclave ne saurait accomplir des tâches. Nous sommes tous humains. Nous avons les mêmes droits que ce monsieur. Et d'ailleurs, c'est dans notre pays. Les minerais sont nôtres. Mais c'est pour des gens d'ailleurs que nous sommes en train de les fouiller, fouiner, fureter, travailler, piocher, afin de les enrichir, et nous, et nous... les politiques de notre pays, que font-ils ? sinon empocher de gros billets et nous vendre à ces renégats. Papa me disait que (sa voix a pris un autre versant, il semblait pleurer) je dois devenir grand et au prix de tous sacrifices sans pourtant me rabaisser devant qui que ce soit ! pour réussir, gagner sa liberté, il faut tout risquer...
Ils continuaient à discuter jusqu'au petit matin. Ces deux gamins de 15 ans s'affectionnaient beaucoup malgré les vicissitudes dans lesquelles ils se trouvaient.
- Je dois rentrer, lâcha Vangu un peu agité !
- Vas- y ! bientôt Mundele-Ngulu sera debout ! mais n'oublie pas ce que nous nous sommes dit !
Il fît un signe de tête et couru. Ce terrain à mine est une propriété privée d'un groupe d'étrangers dit investisseurs, amener au pays par son excellence monsieur le président de la base. Ils sont sous la protection présidentielle. Mais au lieu d'investir à Bomoko, ils se pavanent à investir leur poches et cela pour le bien de leur pays, en se servant des enfants Bomokois, des petits dont l'avenir est gâché. On fait le gâchis, empoisonner l'avenir des enfants les livrant à des travaux forcés, ne sachant pas qui ils sont entrain de formé, façonnés ! Un patriote ou un cupide ?
Ce matin, le Ciel était maussade, on dirait que la nuit ne s'était pas livrée au coït nocturne. Mundele-Ngulu sillonnait tous les fossés creusés par ces enfants en quête des mines. Il vu Mbala sortir de cette cabanon à paille en pleine forme, ne sachant pas qu'il a été nourri la nuit ; malgré la saleté et la fétide- haleine qui s'exhalait de son corps.
- Euh petit, viens ici, cria Mundele-Ngulu
- Oui, Monsieur, répond Mbala avec un léger sourire aux lèvres
Cette relique enragea de nouveau Mundele-Ngulu qui ne savait plus se contenir. Comment un gamin peut lui résister jusqu'à ce point ? Alors qu'il a eu à gérer plus que lui. Donc ceux qui étaient dans ce terrain à mine avant lui n'avaient pas su dresser ce petit sorcier. Mbala ne s'était même pas encore approché que Mundele-Ngulu lâcha de façon colérique.
- Tu ne manges pas comme les autres !
- Merci Monsieur, répondit avec un air moqueur Mbala
- Tu ne vas pas manger avec les autres
- Merci Monsieur !
- Tu vas travailler seul jusqu'au soir
- Merci Monsieur !
La rage était à son comble, il appelait Vangu alors que ce dernier prend un petit gobelet de thé avec un morceau de pain, un quart. Il lui donne l'ordre de donner dix bon coups de fouet à Mbala. Ce qu'il exécute sans hésitation. Après, il ordonna aux autres d'aller se reposer pendant que Mbala travaillait et que lui et Vangu sillonnaient le grand terrain, discutant, riant à gorge dénuder de toute ligature. Ils longeaient une petite planche séparant deux grands fosses faites par ces enfants pour fouiller jusqu'aux entrailles de la terre, les minerais. En fil indien, ils parcouraient l'espace, Mundele-Ngulu devant, avec un fouet à liane, savonnant Mbala qui se trouvait à l'intérieur du trou à droite. Et derrière lui, Vangu qui d'un petit mouvement, poussa Mundele-Ngulu en bas du l'alvéole où se trouvait Mbala. Il tomba d'un bon, et d'une craque. Vangu descendit vite prit entre ses mains Mbala qui sourit, et remontèrent ensemble. Tous deux crièrent haut et fort : Liberté ou rien !
Et tous leurs collègues qui guettaient toutes les manœuvres sortirent et prirent la route, la porte de la clôture du terrain à pas léopard avec le même slogan à la bouche ! « Liberté ou rien » !
C'était encore seize heures lorsqu'il éjecta de sa bouche cette parole qui enragea Mundele-Ngulu. Son calvaire avait donc commencé. Il lui fît faire un travail de toute une journée. Du moment où le fait s'est produit jusqu'aux heures ronflantes. Ses collègues observaient de loin, et à chaque fois qu'il semblait se reposer, Mundele-Ngulu ordonnait à l'un d'entre ses travailleurs de lui donner un bon nombre de chicottes. Malgré ça, Mbala ne revenait guère à sa décision. – Maitre ? Non, je ne peux pas. murmurait –il !
La nuit avait installé son règne. Il brulait dans son corps toutes ces plaies. Ça brulait la putréfaction. Ça puait la faim, oui son ventre était creux parce qu'il ne voulait pas se réduire à un moins que rien comme l'ont fait ses collègues. Ces derniers étaient installés dans un dortoir. Mais Mbala cachoter dans une cabane à paille. Sur un sac à terre, il livrait son corps pour copuler avec la nuit, guettant entre les pailles la brillance des étoiles. Le sommeil ne lui était pas clément, il avait un torrent de larmes et de sang qui se déversent de son corps. Ça brulait, ça puait !
- C'est cruel ! c'est immonde ! c'est inhumain ! murmurait Mbala toute la nuit.
C'était l'écho du cimetière qui frappait à ses oreilles. Il ventait le froid sur ses plaies, sur son corps pincé par le fouet à 55 clous. Nombre des villages du grand et majestueux pays Bomoko, origine et source de tout. Bomoko est comme cette femme à la rondelle respectée et envieux. Il est comme une armée, revolver. Cette nuit-là, Vangu n'eut pas sommeil, il sorti du dortoir, apportant quelque chose à grignoter à Mbala qui pourrait lui donner la force. Vangu avait chopé la confiance de Mundele-Ngulu. Il connaissait tout de lui. Il se permettait tout.
- Mbala, c'est Vangu, tu es là !
- Oui, entre Vangu ! répondit Mbala d'une voix presque forcée
- Je t'ai apporté quelque chose, dit Vangu ! je te présente mes excuses pour ce qui s'est passé la journée, poursuit-il, je ne savais quoi faire d'autre sinon, balancé ce fouet sur toi, au cas contraire je serai mis aussi au pétrin au moment même. Ma conscience n'est pas calme. Toutefois, je ne comprends pourquoi tu t'entête pour lui faire seulement ce qu'il fait, accepter juste qu'il est maitre...
Pendant que Vangu parlait, On pouvait voir un sourire esquissé, désolé par Mbala par une lucarne de lumière d'une lampe à mèche qui brillait dans la pièce où se trouvait Mbala.
- Vangu ! la liberté s'arrache, il ne se donne pas ! la dignité s'impose, elle ne s'achète pas. dit Mbala. Ne vous laissez pas chosifier pas Mundele-Ngulu. Poursuit-il, nous ne sommes plus au quinzième siècle où les Bomokois devraient se laisser faire. Nous sommes au vingt-unième siècle. Pas de maitre ni d'esclaves. Parce que s'il y a maitre, alors ce dernier est esclave parce que maitre serait donc l'esclave sans qui le maitre-esclave ne saurait accomplir des tâches. Nous sommes tous humains. Nous avons les mêmes droits que ce monsieur. Et d'ailleurs, c'est dans notre pays. Les minerais sont nôtres. Mais c'est pour des gens d'ailleurs que nous sommes en train de les fouiller, fouiner, fureter, travailler, piocher, afin de les enrichir, et nous, et nous... les politiques de notre pays, que font-ils ? sinon empocher de gros billets et nous vendre à ces renégats. Papa me disait que (sa voix a pris un autre versant, il semblait pleurer) je dois devenir grand et au prix de tous sacrifices sans pourtant me rabaisser devant qui que ce soit ! pour réussir, gagner sa liberté, il faut tout risquer...
Ils continuaient à discuter jusqu'au petit matin. Ces deux gamins de 15 ans s'affectionnaient beaucoup malgré les vicissitudes dans lesquelles ils se trouvaient.
- Je dois rentrer, lâcha Vangu un peu agité !
- Vas- y ! bientôt Mundele-Ngulu sera debout ! mais n'oublie pas ce que nous nous sommes dit !
Il fît un signe de tête et couru. Ce terrain à mine est une propriété privée d'un groupe d'étrangers dit investisseurs, amener au pays par son excellence monsieur le président de la base. Ils sont sous la protection présidentielle. Mais au lieu d'investir à Bomoko, ils se pavanent à investir leur poches et cela pour le bien de leur pays, en se servant des enfants Bomokois, des petits dont l'avenir est gâché. On fait le gâchis, empoisonner l'avenir des enfants les livrant à des travaux forcés, ne sachant pas qui ils sont entrain de formé, façonnés ! Un patriote ou un cupide ?
Ce matin, le Ciel était maussade, on dirait que la nuit ne s'était pas livrée au coït nocturne. Mundele-Ngulu sillonnait tous les fossés creusés par ces enfants en quête des mines. Il vu Mbala sortir de cette cabanon à paille en pleine forme, ne sachant pas qu'il a été nourri la nuit ; malgré la saleté et la fétide- haleine qui s'exhalait de son corps.
- Euh petit, viens ici, cria Mundele-Ngulu
- Oui, Monsieur, répond Mbala avec un léger sourire aux lèvres
Cette relique enragea de nouveau Mundele-Ngulu qui ne savait plus se contenir. Comment un gamin peut lui résister jusqu'à ce point ? Alors qu'il a eu à gérer plus que lui. Donc ceux qui étaient dans ce terrain à mine avant lui n'avaient pas su dresser ce petit sorcier. Mbala ne s'était même pas encore approché que Mundele-Ngulu lâcha de façon colérique.
- Tu ne manges pas comme les autres !
- Merci Monsieur, répondit avec un air moqueur Mbala
- Tu ne vas pas manger avec les autres
- Merci Monsieur !
- Tu vas travailler seul jusqu'au soir
- Merci Monsieur !
La rage était à son comble, il appelait Vangu alors que ce dernier prend un petit gobelet de thé avec un morceau de pain, un quart. Il lui donne l'ordre de donner dix bon coups de fouet à Mbala. Ce qu'il exécute sans hésitation. Après, il ordonna aux autres d'aller se reposer pendant que Mbala travaillait et que lui et Vangu sillonnaient le grand terrain, discutant, riant à gorge dénuder de toute ligature. Ils longeaient une petite planche séparant deux grands fosses faites par ces enfants pour fouiller jusqu'aux entrailles de la terre, les minerais. En fil indien, ils parcouraient l'espace, Mundele-Ngulu devant, avec un fouet à liane, savonnant Mbala qui se trouvait à l'intérieur du trou à droite. Et derrière lui, Vangu qui d'un petit mouvement, poussa Mundele-Ngulu en bas du l'alvéole où se trouvait Mbala. Il tomba d'un bon, et d'une craque. Vangu descendit vite prit entre ses mains Mbala qui sourit, et remontèrent ensemble. Tous deux crièrent haut et fort : Liberté ou rien !
Et tous leurs collègues qui guettaient toutes les manœuvres sortirent et prirent la route, la porte de la clôture du terrain à pas léopard avec le même slogan à la bouche ! « Liberté ou rien » !