_Maître ? Vous plaisantez ? Vous pouvez me cogner, comme l'on fait tous les autres mais je ne vous appellerai pas maître.
_Espèce d'animal vient donc par ici que je te montre qui fait la loi. Et la traînant par le bras, il se mis à la frapper puis l'enferma dans une pièce.
Elle se replia sur ses genoux et des larmes traversèrent à toute allure ses joues. Pensant à son passé, elle ne pouvait s'empêcher de sangloter. Ses parents étaient morts quand elle avait huit ans lors d'une attaque terroriste dans la ville. Elle avait été aussi tôt confié à son oncle par des voisins qui l'avait retrouvé caché dans l'armoire. Cependant un soir l'année de ses quinze ans, lorsque la nuit noir dévorait la ville, elle ne trouva pas le sommeil. C'est alors qu'elle entendit son oncle discuter avec sa femme :
_Je ne supporte plus cette peste de Sara, mes enfants n'ont plus assez de nourriture et elle est tout le temps malade. Elle constitue une source de malédiction pour cette famille tout comme elle l'a été pour la sienne.
_Mais tu connais sa situation, elle n'a nul part où aller.
_Tient cria t' elle comme ayant eu une brillante idée ,tu peux la vendre en tant qu'esclave à la frontière de la ville .Nous nous ferons beaucoup d'argent grâce à elle.
_Abomination ! Mais qu'est ce que tu racontes ?
_Qu'ai je dis de mal ? Je t'aide juste à trouver comment t'en débarrasser.
_Ces idées sont diaboliques
_Tu devras donc faire un choix entre elle et nous termina t'elle en lui tournant le dos.
Bien que l'homme tenta de persuader sa femme à changer d'avis, elle ne l'ecouta pas.
_D'accord lança t'il après de longues et vaines supplications, j'irai la vendre demain dès l'aube.
La femme satisfaite se retourna et embrassa longuement son mari. Sara n'était pas très surprise par cette conversation car elle était depuis très longtemps victime de raillerie et de maltraitance dans cette famille et rêvait du jour où elle s'en fuirai de cette maison. Quelques larmes s'ecoulèrent sur ses joues mais elle les essuya très vite, ramassa ses vieilles sandales et avança à pas de chat vers la porte.
«clannnn !!! »elle renversa par erreur une assiette en allant vers la sortie.
_Qui est ce ?Demanda aussitôt l'oncle
En panique, elle se mis à courir et s'échappa de la maison. Son oncle alluma l'ampoule et remarqua son absence. Sa femme troublée dit :
_Elle nous a sûrement entendu, nous devons faire quelque chose pour l'attraper.
_Quoi ? Tout ceci est de ta faute. Que dirons nous aux gens maintenant ?
_Tais toi et suis moi
Elle se mis à pourchasser Sara «Au secours aidez moi à la rattraper, aidez moi je vous en pris. »
Des jeunes gens sortaient de part et d'autre des maisons et Sara fut arrêtée.
«Laissez moi criait-elle en sanglot, ils veulent me vendre. »Mais Jade fondit en larmes et tomba sur le sol :
_Voilà j'ai élevé cet enfant depuis l'âge de ses huit ans, serais -je capable d'un tel affront ? Je ne peux plus supporter toute cette souffrance ,j'ai caché la vérité mais je pense qu'il est tant que je parle.
_Que caches tu donc Jade ? lui demanda une voisine
_Depuis plusieurs jours, cet enfant a un trouble psychique et nous tentions de la soigner en secret mais maintenant cette situation est hors de portée. Mon mari voulait aller dès demain à la frontière la laisser à un ami afin qu'elle se fasse soigner. N'écoutez donc pas ce qu'elle raconte, elle est folle.
La foule fut ainsi berné et Sara fut ligotée et ramenée dans la maison. Elle fut amenée comme prévu aux premières heures du matin à la frontière et fut vendu à un trafiquant libyen.
Au environ de sept heure du matin, ils furent chargés à l'arrière d'un pick-up et furent recouvert d'une bâche. Ils étaient environ trente à l'arrière du véhicule et respiraient à peine, ils ne pouvaient voir qu'à travers quelques troues le vent sec du desert qui sifflotait de part et d'autre emportant avec lui quelques grains de sable.
Vers la tombé de la nuit, les véhicules qui avançaient en chaîne s'arretèrent brusquement. Des hommes armés montaient la garde pendant que les esclaves ou plutôt leur marchandise descendaient dans une pièce dans laquelle ils étaient environ au nombre de soixante et ce fut désormais le «sauvé qui peut respirer ».Deux personnes perdirent d'ailleurs la vie pendant ces heures d'enfer.Le lendemain ils furent transportés jusqu'à Tripoli dans une antenne du département anti-immigration libyen.
Là, Sara fut vendu à trois cent quarante euros à une femme lybienne. Et dès lors empira sa misère: travail acharné à longueur de journée avec une petite pause de dix à quinze minutes, violation physique et morale, faim, violation sexuelle,... Là était devenu sa vie et elle passa ainsi entre les mains de quatre bourreaux. À l'âge de vingt ans, elle avait de nouveau été vendu et passait entre les mains de son cinquième bourreau. Mais cette fois ci, elle n'avait pas l'intention de se laisser faire et était prête à tout donner au prix de sa liberté.
Le bruit de la serrure la ramena de son nuage et elle se dit :«sa y est c'est maintenant que je commence. »
_sort donc prendre une douche dit l'homme en lui jetant une serviette au visage .
Elle se leva tout doucement et n'osa pas le fixer dans les yeux, alla dans la pièce qu'il lui montrait puis ressortit quelques minutes après s'être douché. L'homme vint vers elle et se mis à abuser d'elle. Elle s'était laissée aller et avait pris la peine de lui lancer des regards séducteurs et agissait comme si elle était amoureuse.
_sache que tu n'es qu'un objet de satisfaction lui lança t'il après avoir terminé.
Une fois, l'homme fut appelé d'urgence le matin et oublia de ligoter Sara. Elle essaya de s'enfuir mais ne trouva pas d'issue. Elle partit alors dans la cuisine et vit quelques ingrédients traînés, prépara un repas et dressa le couvert. Puis, elle alla prendre une douche, prit une vieille couverture abandonnée qui traînait dans la pièce, la lava et en fit une robe très sexy. Elle l'enfila et attendit le retour du monsieur.
De retour, l'homme ouvrit la porte et resta figé à l'entrée. La maison avait reprit vie comme s'il y avait employé une ménagère. Troublé, il finit par pénétrer la pièce et savoura le repas qui lui était servit. Les yeux rivés sur Sara qui s'était réveillée, il lui demanda :
_pourquoi ne t'es tu pas enfuis ?
_Je suis tombé amoureuse de vous
L'homme ne dit plus mot comme s'il avait reçu un coup de foudre sur la tête et détourna le regard. Ce soir là, il alla se coucher sans approcher Sara et ne la ligota d'ailleurs pas.
Le lendemain, il la réveilla après avoir fait des courses et lui demanda de faire la cuisine puis s'en alla. Sara exécuta sa demande et en nettoyant la maison, elle trouva une clé :c'était celle qui ouvrait l'appartement. Elle se souvint d'avoir entendu au journal qu'un bâteau devait quitter la mer pour l'Europe dans les deux prochains jours. Elle cacha la clé et se comporta comme d'habitude dans les jours qui suivirent.
Puis lorsque son bourreau eu quitté la maison comme il lui était de coutume, elle s'enfuit et embarqua sur le bâteau.
«Enfin je suis libre !Plus jamais je ne connaîtrai la souffrance d'être asservit à quelqu'un. »
Le sourire aux lèvres, les yeux levés vers le ciel, même s'ils étaient mal à l'aise du fait de leur effectif dans le bâteau, là jeune Sara ne pouvait s'empêcher de penser à l'avenir plus rayonnant qui l'attendait.
_Espèce d'animal vient donc par ici que je te montre qui fait la loi. Et la traînant par le bras, il se mis à la frapper puis l'enferma dans une pièce.
Elle se replia sur ses genoux et des larmes traversèrent à toute allure ses joues. Pensant à son passé, elle ne pouvait s'empêcher de sangloter. Ses parents étaient morts quand elle avait huit ans lors d'une attaque terroriste dans la ville. Elle avait été aussi tôt confié à son oncle par des voisins qui l'avait retrouvé caché dans l'armoire. Cependant un soir l'année de ses quinze ans, lorsque la nuit noir dévorait la ville, elle ne trouva pas le sommeil. C'est alors qu'elle entendit son oncle discuter avec sa femme :
_Je ne supporte plus cette peste de Sara, mes enfants n'ont plus assez de nourriture et elle est tout le temps malade. Elle constitue une source de malédiction pour cette famille tout comme elle l'a été pour la sienne.
_Mais tu connais sa situation, elle n'a nul part où aller.
_Tient cria t' elle comme ayant eu une brillante idée ,tu peux la vendre en tant qu'esclave à la frontière de la ville .Nous nous ferons beaucoup d'argent grâce à elle.
_Abomination ! Mais qu'est ce que tu racontes ?
_Qu'ai je dis de mal ? Je t'aide juste à trouver comment t'en débarrasser.
_Ces idées sont diaboliques
_Tu devras donc faire un choix entre elle et nous termina t'elle en lui tournant le dos.
Bien que l'homme tenta de persuader sa femme à changer d'avis, elle ne l'ecouta pas.
_D'accord lança t'il après de longues et vaines supplications, j'irai la vendre demain dès l'aube.
La femme satisfaite se retourna et embrassa longuement son mari. Sara n'était pas très surprise par cette conversation car elle était depuis très longtemps victime de raillerie et de maltraitance dans cette famille et rêvait du jour où elle s'en fuirai de cette maison. Quelques larmes s'ecoulèrent sur ses joues mais elle les essuya très vite, ramassa ses vieilles sandales et avança à pas de chat vers la porte.
«clannnn !!! »elle renversa par erreur une assiette en allant vers la sortie.
_Qui est ce ?Demanda aussitôt l'oncle
En panique, elle se mis à courir et s'échappa de la maison. Son oncle alluma l'ampoule et remarqua son absence. Sa femme troublée dit :
_Elle nous a sûrement entendu, nous devons faire quelque chose pour l'attraper.
_Quoi ? Tout ceci est de ta faute. Que dirons nous aux gens maintenant ?
_Tais toi et suis moi
Elle se mis à pourchasser Sara «Au secours aidez moi à la rattraper, aidez moi je vous en pris. »
Des jeunes gens sortaient de part et d'autre des maisons et Sara fut arrêtée.
«Laissez moi criait-elle en sanglot, ils veulent me vendre. »Mais Jade fondit en larmes et tomba sur le sol :
_Voilà j'ai élevé cet enfant depuis l'âge de ses huit ans, serais -je capable d'un tel affront ? Je ne peux plus supporter toute cette souffrance ,j'ai caché la vérité mais je pense qu'il est tant que je parle.
_Que caches tu donc Jade ? lui demanda une voisine
_Depuis plusieurs jours, cet enfant a un trouble psychique et nous tentions de la soigner en secret mais maintenant cette situation est hors de portée. Mon mari voulait aller dès demain à la frontière la laisser à un ami afin qu'elle se fasse soigner. N'écoutez donc pas ce qu'elle raconte, elle est folle.
La foule fut ainsi berné et Sara fut ligotée et ramenée dans la maison. Elle fut amenée comme prévu aux premières heures du matin à la frontière et fut vendu à un trafiquant libyen.
Au environ de sept heure du matin, ils furent chargés à l'arrière d'un pick-up et furent recouvert d'une bâche. Ils étaient environ trente à l'arrière du véhicule et respiraient à peine, ils ne pouvaient voir qu'à travers quelques troues le vent sec du desert qui sifflotait de part et d'autre emportant avec lui quelques grains de sable.
Vers la tombé de la nuit, les véhicules qui avançaient en chaîne s'arretèrent brusquement. Des hommes armés montaient la garde pendant que les esclaves ou plutôt leur marchandise descendaient dans une pièce dans laquelle ils étaient environ au nombre de soixante et ce fut désormais le «sauvé qui peut respirer ».Deux personnes perdirent d'ailleurs la vie pendant ces heures d'enfer.Le lendemain ils furent transportés jusqu'à Tripoli dans une antenne du département anti-immigration libyen.
Là, Sara fut vendu à trois cent quarante euros à une femme lybienne. Et dès lors empira sa misère: travail acharné à longueur de journée avec une petite pause de dix à quinze minutes, violation physique et morale, faim, violation sexuelle,... Là était devenu sa vie et elle passa ainsi entre les mains de quatre bourreaux. À l'âge de vingt ans, elle avait de nouveau été vendu et passait entre les mains de son cinquième bourreau. Mais cette fois ci, elle n'avait pas l'intention de se laisser faire et était prête à tout donner au prix de sa liberté.
Le bruit de la serrure la ramena de son nuage et elle se dit :«sa y est c'est maintenant que je commence. »
_sort donc prendre une douche dit l'homme en lui jetant une serviette au visage .
Elle se leva tout doucement et n'osa pas le fixer dans les yeux, alla dans la pièce qu'il lui montrait puis ressortit quelques minutes après s'être douché. L'homme vint vers elle et se mis à abuser d'elle. Elle s'était laissée aller et avait pris la peine de lui lancer des regards séducteurs et agissait comme si elle était amoureuse.
_sache que tu n'es qu'un objet de satisfaction lui lança t'il après avoir terminé.
Une fois, l'homme fut appelé d'urgence le matin et oublia de ligoter Sara. Elle essaya de s'enfuir mais ne trouva pas d'issue. Elle partit alors dans la cuisine et vit quelques ingrédients traînés, prépara un repas et dressa le couvert. Puis, elle alla prendre une douche, prit une vieille couverture abandonnée qui traînait dans la pièce, la lava et en fit une robe très sexy. Elle l'enfila et attendit le retour du monsieur.
De retour, l'homme ouvrit la porte et resta figé à l'entrée. La maison avait reprit vie comme s'il y avait employé une ménagère. Troublé, il finit par pénétrer la pièce et savoura le repas qui lui était servit. Les yeux rivés sur Sara qui s'était réveillée, il lui demanda :
_pourquoi ne t'es tu pas enfuis ?
_Je suis tombé amoureuse de vous
L'homme ne dit plus mot comme s'il avait reçu un coup de foudre sur la tête et détourna le regard. Ce soir là, il alla se coucher sans approcher Sara et ne la ligota d'ailleurs pas.
Le lendemain, il la réveilla après avoir fait des courses et lui demanda de faire la cuisine puis s'en alla. Sara exécuta sa demande et en nettoyant la maison, elle trouva une clé :c'était celle qui ouvrait l'appartement. Elle se souvint d'avoir entendu au journal qu'un bâteau devait quitter la mer pour l'Europe dans les deux prochains jours. Elle cacha la clé et se comporta comme d'habitude dans les jours qui suivirent.
Puis lorsque son bourreau eu quitté la maison comme il lui était de coutume, elle s'enfuit et embarqua sur le bâteau.
«Enfin je suis libre !Plus jamais je ne connaîtrai la souffrance d'être asservit à quelqu'un. »
Le sourire aux lèvres, les yeux levés vers le ciel, même s'ils étaient mal à l'aise du fait de leur effectif dans le bâteau, là jeune Sara ne pouvait s'empêcher de penser à l'avenir plus rayonnant qui l'attendait.