« Maitre ? vous plaisantez ? Vous pouvez me cogner, comme l'ont fait les autres, mais je ne vous appellerai pas maitre ».
Ainsi voulaient que ressemble leur quotidien dans ce combat de chaque jour. Ces femmes en quête de leur liberté, ces femmes voulant à tous prix aller loin du vice de la servitude.
Assis autour tour du feu, la grand-mère nous narrait l'histoire de leur indépendance, l'histoire de notre village.
« Matete était notre village où nous avons naquit. De part la rivière et la foret qui nous entouraient, l'hospitalité qui nous caractérisait, la beauté, la joie, la paix et le bien-être qui étaient notre quotidien, mais tout cela disparu comme un nuage de fumée un soir de malheur.
La nuit était tombée et chaque famille s'était déjà enfermé dans la maison. Les gens se souhaitaient une paisible nuit et l'obscurité gagnait du terrain lorsque les lampes s'éteignaient peu à peu dans chaque maison.
Ma tenue en pagne qui me faisait office de robe de nuit enfilé, je m'apprêtais à poser un pied sur le lit lorsque des cris stridents à l'extérieur attirent mon attention. Je courais accompagné de ma famille puisqu'on se demandait quel était l'objet de toutes ces agitations. De ces cris et des craquements signe de l'affolement des gens et des maisons qui brulaient.
Et sans se rendre compte, une personne nous surpris par derrière en pointant son arme sur nos têtes et nous incite à se diriger vers le cercle qui se crée au milieu de la cours de notre village. Ils nous séparèrent en deux groupes, les femmes et les hommes chacun de leur coté, comme l'a ordonné l'homme qui je dirais être leur chef. De sa mâchoire carrée, sa barbe mal rasée, son regard noir, son foulard rouge sur la tête et un pistolet dans sa main, il regardait avec un rictus joyeux les maisons qui finissaient en cendre et des corps inerte des gens qui tentaient de fuir gisant à terre.
En pleur, ils nous séparent de nos pères, frères, grands-pères et dans le silence de la nuit, on avançait dans la forêt vers une destination inconnue. Mais avant que la forêt nous engloutisse, je jetais un coup en arrière et je regardais avec horreur la scène qui se déroulait devant mes yeux. Les hommes à genou et les rebelles qui les entourent charger leurs armes et mettre fin à leurs jours.
Cela faisait deux jours qu'on marchait sans repos, sans nourriture et les quelques gouttes d'eau donné sous condition ne suffisait pas pour nos réhydrater et donner du courage. Certains commençaient à tomber de fatigue et après un coup de feu qui retentissait chaque fois derrière nous, on ne les voyait plus revenir. Des coups de fouet nous accompagnait pour nous inciter à avancer plus vite et nos ravisseurs nous imposait à les appeler maître pour pouvoir bénéficier d'un moreau de pain et calmer notre faim.
On arrivait amoindri un matin à leur camp fait des constructions en bâche qui s'enfouissait dans la forêt, on nous conduisait dans une maison un peu éloignée du camp et on nous disait d‘attendre qu'ils viennent nous chercher pour l'un ou l'autre travail.
Après des jours à être insulté de tous les mots et fouetter si on ne satisfaisait pas leurs moindres désires, au bout d'un moment on commençait à avoir le cœur à la révolte, même si on ne savait pas comment en venir à bout et qu'on avait peur du déroulement de notre quête si on l'entreprenait.
Mais leurs mots dédaigneux, la place qu'on ne voulait pas qu'ils occupent dans nos vies, nous incitais à nous nourrir du peu d'espoir qu'on détenait pour se battre ».
Ainsi voulaient que ressemble leur quotidien dans ce combat de chaque jour. Ces femmes en quête de leur liberté, ces femmes voulant à tous prix aller loin du vice de la servitude.
Assis autour tour du feu, la grand-mère nous narrait l'histoire de leur indépendance, l'histoire de notre village.
« Matete était notre village où nous avons naquit. De part la rivière et la foret qui nous entouraient, l'hospitalité qui nous caractérisait, la beauté, la joie, la paix et le bien-être qui étaient notre quotidien, mais tout cela disparu comme un nuage de fumée un soir de malheur.
La nuit était tombée et chaque famille s'était déjà enfermé dans la maison. Les gens se souhaitaient une paisible nuit et l'obscurité gagnait du terrain lorsque les lampes s'éteignaient peu à peu dans chaque maison.
Ma tenue en pagne qui me faisait office de robe de nuit enfilé, je m'apprêtais à poser un pied sur le lit lorsque des cris stridents à l'extérieur attirent mon attention. Je courais accompagné de ma famille puisqu'on se demandait quel était l'objet de toutes ces agitations. De ces cris et des craquements signe de l'affolement des gens et des maisons qui brulaient.
Et sans se rendre compte, une personne nous surpris par derrière en pointant son arme sur nos têtes et nous incite à se diriger vers le cercle qui se crée au milieu de la cours de notre village. Ils nous séparèrent en deux groupes, les femmes et les hommes chacun de leur coté, comme l'a ordonné l'homme qui je dirais être leur chef. De sa mâchoire carrée, sa barbe mal rasée, son regard noir, son foulard rouge sur la tête et un pistolet dans sa main, il regardait avec un rictus joyeux les maisons qui finissaient en cendre et des corps inerte des gens qui tentaient de fuir gisant à terre.
En pleur, ils nous séparent de nos pères, frères, grands-pères et dans le silence de la nuit, on avançait dans la forêt vers une destination inconnue. Mais avant que la forêt nous engloutisse, je jetais un coup en arrière et je regardais avec horreur la scène qui se déroulait devant mes yeux. Les hommes à genou et les rebelles qui les entourent charger leurs armes et mettre fin à leurs jours.
Cela faisait deux jours qu'on marchait sans repos, sans nourriture et les quelques gouttes d'eau donné sous condition ne suffisait pas pour nos réhydrater et donner du courage. Certains commençaient à tomber de fatigue et après un coup de feu qui retentissait chaque fois derrière nous, on ne les voyait plus revenir. Des coups de fouet nous accompagnait pour nous inciter à avancer plus vite et nos ravisseurs nous imposait à les appeler maître pour pouvoir bénéficier d'un moreau de pain et calmer notre faim.
On arrivait amoindri un matin à leur camp fait des constructions en bâche qui s'enfouissait dans la forêt, on nous conduisait dans une maison un peu éloignée du camp et on nous disait d‘attendre qu'ils viennent nous chercher pour l'un ou l'autre travail.
Après des jours à être insulté de tous les mots et fouetter si on ne satisfaisait pas leurs moindres désires, au bout d'un moment on commençait à avoir le cœur à la révolte, même si on ne savait pas comment en venir à bout et qu'on avait peur du déroulement de notre quête si on l'entreprenait.
Mais leurs mots dédaigneux, la place qu'on ne voulait pas qu'ils occupent dans nos vies, nous incitais à nous nourrir du peu d'espoir qu'on détenait pour se battre ».