Nouvelles
5 min
Université d'Abomey-Calavi
Les sacrifices d'une mère
Ça a duré une bonne minute. Une vraie minute. Une éternité. Mais sa patience fut récompensée. L'invitation qu'il avait envoyée fut acceptée. Il pouvait maintenant passer à l'étape suivante. Depuis ce matin qu'il a croisé le profil de cette jeune fille sur Facebook, Jacques ne pouvait plus s'empêcher de fantasmer sur les potentiels physiques et physiologiques de la belle demoiselle. Une poitrine remontée comme une mitraillette AK - 630M2 Duet - Arme automatique modèle 1952, une forme des plus déconcertantes. Des postérieurs vengeresses et un look à l'ivoirienne. Juanita la sexy avait déjà envoûté l'esprit du jeune garçon. Celui-ci passait désormais tout son temps devant la photo de la jeune fille.
- « Cc beauté » envoya le bonhomme le sourire aux lèvres.
Réponse automatique !
Réponse automatique !
- « Oui beau gosse, comment vas-tu ? » répondit la jeune fille
- « Je me porte à merveille, oui à merveille, surtout en notant la promptitude avec laquelle tu m'as répondu. C'est à croire que tu n'attendais que mon message. » continua Jacques.
- « Eh bien, j'ai vu ton invitation. J'ai aussi remarqué ta photo de profil. Et pour ne pas paraître hypocrite, je n'aime pas faire attendre les beaux hommes comme toi mon cœur » répliqua la belle demoiselle.
Jacques en était abasourdi ! Il ne s'attendait nullement à une telle réaction. En plus, personne ne lui avait jamais dit qu'il était beau. Et là soudainement, une si belle jeune fille le trouvait bel homme.
- « Je me porte à merveille, oui à merveille, surtout en notant la promptitude avec laquelle tu m'as répondu. C'est à croire que tu n'attendais que mon message. » continua Jacques.
- « Eh bien, j'ai vu ton invitation. J'ai aussi remarqué ta photo de profil. Et pour ne pas paraître hypocrite, je n'aime pas faire attendre les beaux hommes comme toi mon cœur » répliqua la belle demoiselle.
Jacques en était abasourdi ! Il ne s'attendait nullement à une telle réaction. En plus, personne ne lui avait jamais dit qu'il était beau. Et là soudainement, une si belle jeune fille le trouvait bel homme.
« Elle doit surement avoir raison » se disait le jeune homme intérieurement.
La discussion continua de plus belle.
La discussion continua de plus belle.
- « Comme tu l'as noté sur mon profil, mon petit nom, c'est Jacques. Jaki pour les intimes » reprit le jeune homme avec beaucoup d'assurance.
- « Enchanté Jaki. Je me permets de t'appeler ainsi car être en intimité avec des beaux hommes comme toi fait partie de mon métier » répondit la jeune fille.
- « Ton métier ? Pas compris ! Tu es une fille de joie c'est bien ça ? » répliqua Jacques tout surpris.
- « Ah oui chéri. A voir ta manière de m'écrire je sais que tu n'es pas un petit gamin. Tu comprends ces genres de choses. Si tu le souhaites, on pourrait passer de très bons moments ensemble. Je pourrai te faire vivre des expériences que toi-même tu ignores. Te faire vivre des plaisirs que ton corps ne connaît pas encore chéri. » continua la belle demoiselle.
Il est déjà minuit passé de 30 minutes, pourtant Jacques avait les yeux rivés sur son téléphone. Juanita avait déjà capté toute son attention. Le jeune homme commençait déjà par avoir des pensées peu orthodoxes. Il fantasmait déjà sur la réponse qu'il allait donner à son interlocuteur. Ces pulsions de jeune homme de 19 ans étaient désormais réveillés et mises en éveil. Plusieurs pensées commençaient par se bousculer au-dedans de lui. Va-t-il lui demander de lui envoyer des vidéos ou images coquines d'abord ou va-t-il éteindre son téléphone et dormir en vue d'être à l'heure pour son cours du matin ? Tant d'interrogations qui commençaient par le hanter.
- « Enchanté Jaki. Je me permets de t'appeler ainsi car être en intimité avec des beaux hommes comme toi fait partie de mon métier » répondit la jeune fille.
- « Ton métier ? Pas compris ! Tu es une fille de joie c'est bien ça ? » répliqua Jacques tout surpris.
- « Ah oui chéri. A voir ta manière de m'écrire je sais que tu n'es pas un petit gamin. Tu comprends ces genres de choses. Si tu le souhaites, on pourrait passer de très bons moments ensemble. Je pourrai te faire vivre des expériences que toi-même tu ignores. Te faire vivre des plaisirs que ton corps ne connaît pas encore chéri. » continua la belle demoiselle.
Il est déjà minuit passé de 30 minutes, pourtant Jacques avait les yeux rivés sur son téléphone. Juanita avait déjà capté toute son attention. Le jeune homme commençait déjà par avoir des pensées peu orthodoxes. Il fantasmait déjà sur la réponse qu'il allait donner à son interlocuteur. Ces pulsions de jeune homme de 19 ans étaient désormais réveillés et mises en éveil. Plusieurs pensées commençaient par se bousculer au-dedans de lui. Va-t-il lui demander de lui envoyer des vidéos ou images coquines d'abord ou va-t-il éteindre son téléphone et dormir en vue d'être à l'heure pour son cours du matin ? Tant d'interrogations qui commençaient par le hanter.
En un instant, il voit s'afficher sur son écran : « Bactérie faible 1% ». Le téléphone s'éteint. Le sort avait décidé qu'il était temps pour qu'il se couche.
Jacques en était remonté. Frustré, c'était moins de le dire. Il était en colère. Énervé, le sang bouillant à l'intérieur de lui. Mais il devait se résoudre à remettre sa discussion avec la belle Juanita au lendemain.
Plus de paix. La paix du cœur ainsi que sa concentration le jeune homme l'avait perdu. Il passe toute la journée à repenser à l'évènement de la veille. Les mots, les qualificatifs, les compliments que la belle demoiselle lui avait dits, tout lui revenait en tête. Le hanta. Son attention se focalise surtout sur la proposition que la jeune fille lui avait faite. Vivre des expériences nouvelles. Toucher au fruit défendu. Goûter à l'interdit. Juste pour une fois.
Les minutes de la journée se transformaient en des heures. Puis vint le soir. Les heures de la délivrance. Les seuls moments de la journée où il avait accès à son téléphone et où la connexion wifi de la maison était à sa portée.
Aussitôt les cours terminés, Jacques accourut à la maison. Son premier réflexe c'était de retrouver son téléphone portable. L'appareil retrouvé, la connexion rétablie, il alla vérifier ses messages.
- « Chéri apparemment tu as quitté la ligne. La patience est un chemin d'or, j'attendrai jusqu'à ton retour. J'aime les âmes innocentes comme la tienne, et pour tout te dire cela m'excite. Si seulement on pouvait se voir pour en discuter. Tu sais quoi ? Et si à ton retour on essayait de se voir en appel vidéo. Cela pour deux raisons. Premièrement pour me confirmer que tu es bien le beau jeune homme que je vois sur le profil et deuxièmement pour te confirmer que je n'ai pas usurpé mon nom Juanita la sexy. J'ai hâte d'avoir de tes nouvelles et surtout de lire tes réponses » ce furent les mots de Juanita.
Le jeune homme ne s'en revenait pas. Il relit le message une fois, deux fois, trois fois pour être bien sûr de ce qu'il avait vu et lu. Il ne s'était pas trompé. Le message était vrai et authentique. Face à son destin, Jacques commença par cogiter. Que faire et par-dessus tout, quelle décision prendre à présent.
Le jeune homme ne s'en revenait pas. Il relit le message une fois, deux fois, trois fois pour être bien sûr de ce qu'il avait vu et lu. Il ne s'était pas trompé. Le message était vrai et authentique. Face à son destin, Jacques commença par cogiter. Que faire et par-dessus tout, quelle décision prendre à présent.
Ce serait mentir de dire qu'il n'en avait pas envie. Lui, fils unique de sa mère. Lui dont le père a renié la légitimité dès la conception. Lui, qui n'avait de parent que sa tendre mère et dont l'éducation était assez frivole en raison de l'absence parfois répétée de maman. Celle-ci devait cumuler plusieurs emplois afin de satisfaire aux besoins de la maison et de celui de son fils. L'absence d'une autorité permanente auprès de Jacques l'avait rendu assez curieux quant aux films érotiques. Et même si lui-même n'en avait jamais fait l'expérience, il avait des amis qui lui faisaient le compte rendu de leurs expériences torrides avec des filles de joie. Après quelques minutes de réflexion, sa décision était prise. La réponse qu'il devait donner à la jeune demoiselle s'affichait dans son esprit.
- « Très cher Juanita, toutes mes excuses pour mon absence brusque et sans avertissement. J'ai juste eu quelques soucis avec mon appareil mais le problème est réglé. En plus, durant la journée je suis au boulot donc pas trop le temps de consulter ma messagerie. Bien si c'est toi-même qui le propose on pourrait se voir. Mais j'espère que cela ne me coûtera pas la peau des fesses. Que dis-tu de l'auberge ‘'Eros'' chambre 17, Cotonou, rue Jean Paul II. Demain 23h ? » répondit Jacques au message laissé par la jeune fille.
- « Ah...tu es très rapide ma foi. J'aime ça. Tu attises plus ma curiosité Bonhomme. C'est entendu. On fait comme ça. Une dernière chose. Pour l'argent je ne prends pas en dessous de 50.000F. » répondit Juanita avec empressement.
Maintenant la grande question. Où trouver autant d'argent ? Encore, comment on s'y prend avec ce genre de fille. Pour l'argent cela n'était pas trop le problème. Jacques avait localisé depuis peu là où sa mère arrangeait toutes ses économies et il avait même déjà planifié son forfait. Il patienta donc le matin après que sa maman fut partie à son premier boulot de la journée. Le jeune homme fouilla et dénicha le trésor caché. Plus de 100.000FCFA enroulés dans un petit sachet et soigneusement cachés.
- « Ah...tu es très rapide ma foi. J'aime ça. Tu attises plus ma curiosité Bonhomme. C'est entendu. On fait comme ça. Une dernière chose. Pour l'argent je ne prends pas en dessous de 50.000F. » répondit Juanita avec empressement.
Maintenant la grande question. Où trouver autant d'argent ? Encore, comment on s'y prend avec ce genre de fille. Pour l'argent cela n'était pas trop le problème. Jacques avait localisé depuis peu là où sa mère arrangeait toutes ses économies et il avait même déjà planifié son forfait. Il patienta donc le matin après que sa maman fut partie à son premier boulot de la journée. Le jeune homme fouilla et dénicha le trésor caché. Plus de 100.000FCFA enroulés dans un petit sachet et soigneusement cachés.
Tout était fin prêt. L'argent bien rangé et disposé dans son portefeuille. Il avait pris soin de demander quelques conseils à ses amis qui n'hésitaient pas à lui filer de très bons tuyaux.
Puis vint l'heure fatidique. Sa mère était déjà partie à son troisième boulot de la journée. Elle servait dans un restaurant pas très loin de la maison. Il prend le Zem. Descendit devant l'auberge. Rentra tout doucement dans le couloir de la chambre 17. Il toqua. Une fois. Deux fois.
- « Oui ? Entrez. Jaki c'est toi ? » retorqua une voix à la fois sensuelle, fragile, fine et autoritaire.
Jacques ouvra la porte. Il avait le cœur qui battait. Plus il essayait d'entrer, plus son rythme cardiaque s'accélérait encore et encore. Avec élégance, il rentre dans la chambre.
Jacques ouvra la porte. Il avait le cœur qui battait. Plus il essayait d'entrer, plus son rythme cardiaque s'accélérait encore et encore. Avec élégance, il rentre dans la chambre.
- « Maman ? »