Le cliquetis caractéristique du sac de sport qui se pose sur le carrelage du hall d’entrée alerte Simon jusque-là bien calé dans le canapé du salon. Le froid entré par l’entrebâillement de la porte lui confirme l’arrivée de Linda.
— Coucou Chéri !
Simon réplique du tac au tac, comme dans un scénario mille fois répété :
— Bonsoir ma Princesse ! Va vite faire un bisou à notre fils avant qu’il ne s’endorme.
Linda arrive de l’entraînement.
Les cheveux mouillés par la douche réparatrice collent encore sur le visage émacié de la jeune femme qui s’engouffre directement dans la chambre du fruit de leur amour.
Mission-câlin accomplie, la maman éteint la lampe de chevet et referme délicatement la porte derrière elle.
Redevenue maîtresse, Linda s’approche de son amoureux debout face à elle et l’embrasse tendrement. Simon ferme les yeux de plaisir puis lui prend la main pour la guider vers la cuisine.
— Viens ma belle, le repas va être froid.
Une bonne odeur de pesto chaud emplit l’espace. La vapeur dégagée par de l’eau en ébullition ruisselle encore sur les carreaux de la fenêtre. Linda s’installe autour de la petite table ronde sur laquelle l’attend le plat du jour.
— Humm... Des pâtes !
— Al dente, comme tu les aimes.
Simon n’est pas un grand cuisinier, les pâtes sont souvent au menu des soirs d’entraînement.
La sportive a souri en voyant le contenu de la casserole mais elle ne dit mot, trop heureuse de constater avec quelle application et quelle ferveur son amoureux s’occupe d’elle et de leur petite famille.
— Alors cet entraînement ?
— Ce soir, le coach nous a secouées répond Linda le visage encore rougi par l’effort.
— Normal, vous en avez besoin.
— Dimanche, déplacement à Castelnau chez les premières de la poule.
— Dur ! Dur ! Les deux extrêmes vont s’affronter, conclut-il en soupirant.
Effectivement, la tâche s’annonce ardue. L’équipe de Linda vient de subir huit revers consécutifs dans le championnat départemental.
Seule bonne nouvelle, l’équipe ne sera pas reléguée en division inférieure, il n’en existe pas...
Malgré la déconvenue des résultats, le groupe de copines reste soudé et les ultras, supporteurs inconditionnels que forment les hommes des joueuses seront un fois de plus au bord du terrain, un œil sur le match, l’autre sur les poussettes ou sur les enfants qui jouent à proximité.
A Montastruc, la pratique du hand est multi-tâche. L’ailière est également trésorière de l’asso, Linda enchaîne :
— Tu es passé chez le boucher ?
— Oui, ne t’inquiète pas, j’ai bien récupéré le bon d’achat pour le loto de dimanche, répond Simon en secouant la tête.
— C’est hyper important tu sais, si la saison prochaine nous ne voulons plus nous geler en jouant en extérieur, il faut encore rentrer de l’argent.
Loin de ces contingences financières, rongé par l’envie de faire une annonce fracassante Simon passe du coq à l’âne :
— Pour samedi, nous avons préparé une banderole.
— Merci les garçons ! On peut savoir ce qui est inscrit ?
— « Les battantes » En bien gros, sur dix mètres de long.
— Waouh ! Pourquoi ce surnom ?
Simon porte sa main devant la bouche, mais ne pouvant plus tenir, éclate de rire en répondant :
— Parce que vous défendez comme des portes de saloon ! Hihihi
Vexée, le visage de la jeune femme se ferme. Simon s’empresse immédiatement de serrer sa championne dans les bras, de lui administrer un gros smack avant de préciser :
— Parce que vous ne lâchez rien, sur le terrain comme dans la vie.
— Coucou Chéri !
Simon réplique du tac au tac, comme dans un scénario mille fois répété :
— Bonsoir ma Princesse ! Va vite faire un bisou à notre fils avant qu’il ne s’endorme.
Linda arrive de l’entraînement.
Les cheveux mouillés par la douche réparatrice collent encore sur le visage émacié de la jeune femme qui s’engouffre directement dans la chambre du fruit de leur amour.
Mission-câlin accomplie, la maman éteint la lampe de chevet et referme délicatement la porte derrière elle.
Redevenue maîtresse, Linda s’approche de son amoureux debout face à elle et l’embrasse tendrement. Simon ferme les yeux de plaisir puis lui prend la main pour la guider vers la cuisine.
— Viens ma belle, le repas va être froid.
Une bonne odeur de pesto chaud emplit l’espace. La vapeur dégagée par de l’eau en ébullition ruisselle encore sur les carreaux de la fenêtre. Linda s’installe autour de la petite table ronde sur laquelle l’attend le plat du jour.
— Humm... Des pâtes !
— Al dente, comme tu les aimes.
Simon n’est pas un grand cuisinier, les pâtes sont souvent au menu des soirs d’entraînement.
La sportive a souri en voyant le contenu de la casserole mais elle ne dit mot, trop heureuse de constater avec quelle application et quelle ferveur son amoureux s’occupe d’elle et de leur petite famille.
— Alors cet entraînement ?
— Ce soir, le coach nous a secouées répond Linda le visage encore rougi par l’effort.
— Normal, vous en avez besoin.
— Dimanche, déplacement à Castelnau chez les premières de la poule.
— Dur ! Dur ! Les deux extrêmes vont s’affronter, conclut-il en soupirant.
Effectivement, la tâche s’annonce ardue. L’équipe de Linda vient de subir huit revers consécutifs dans le championnat départemental.
Seule bonne nouvelle, l’équipe ne sera pas reléguée en division inférieure, il n’en existe pas...
Malgré la déconvenue des résultats, le groupe de copines reste soudé et les ultras, supporteurs inconditionnels que forment les hommes des joueuses seront un fois de plus au bord du terrain, un œil sur le match, l’autre sur les poussettes ou sur les enfants qui jouent à proximité.
A Montastruc, la pratique du hand est multi-tâche. L’ailière est également trésorière de l’asso, Linda enchaîne :
— Tu es passé chez le boucher ?
— Oui, ne t’inquiète pas, j’ai bien récupéré le bon d’achat pour le loto de dimanche, répond Simon en secouant la tête.
— C’est hyper important tu sais, si la saison prochaine nous ne voulons plus nous geler en jouant en extérieur, il faut encore rentrer de l’argent.
Loin de ces contingences financières, rongé par l’envie de faire une annonce fracassante Simon passe du coq à l’âne :
— Pour samedi, nous avons préparé une banderole.
— Merci les garçons ! On peut savoir ce qui est inscrit ?
— « Les battantes » En bien gros, sur dix mètres de long.
— Waouh ! Pourquoi ce surnom ?
Simon porte sa main devant la bouche, mais ne pouvant plus tenir, éclate de rire en répondant :
— Parce que vous défendez comme des portes de saloon ! Hihihi
Vexée, le visage de la jeune femme se ferme. Simon s’empresse immédiatement de serrer sa championne dans les bras, de lui administrer un gros smack avant de préciser :
— Parce que vous ne lâchez rien, sur le terrain comme dans la vie.