« Ça a duré une bonne minute. Une vraie minute. Une éternité. »
Le rêve demeure inhumain.Dans ce monde, tout serait austère.Je sillonnais des rues, de-là, dans des pays,je sentais la quiétude des gens. Je me levais sans gêne. Tout est normal.L'esprit semblait profondément coi.
Le monde est calme et offrant.Je voyais des visages différents.Des humains innocents et souriants avec des valeurs très détentes.Chaque génération était censée les préserver. La morale et l'estime sont des sources de paix. L'éthique est une marque de référence. La peur de blasphémer, c'est une évidence à leur égard. Le respect des aînés était strictement protégé et proné.Les enfants ignorent toujours les actes ignobles.
La famille et la sociabilité étaient un cordon sacré. Chaque parent peut prétendre et assurer l'autorité parentale.
Je vois partout la béatitude sociale. Le rêve demeure vraiment paisible et beau toujours à fleurir. J'ai pas envie de me réveiller.Je veux mourir et éternellement dormir.Du coup, il n'y avait plus d'attention particulière. L'indulgence et la clémence ont tous perdu de sens.On entrait dans un monde de chair à chair,de chasse à la vie humaine. Tout est brutal et sanguinaire.De gloire à la monstruosité et de la barbarie à l'échec rationnel. L'égoïsme est une cicatrice commune. L'instinct est notre propre conduite. J'observe l'image des faits qui traduit l'homme en un simple diable imaginaire. Et pourtant, il fût ce monstre une fois. Pourquoi ? Il devrait le songer encore à le devenir. C'est le monde des monstres et des cannibales qu'on décrit.J'imagine un monde sans abri dont j'en fais partie. Je cours vite pour éviter les missiles meurtrières. Respirer de l'air naturel devait se faire avec la volonté de certains hommes.Ces êtres dont la vie des nôtres dépendait. Ils sont les seuls dieux sur terre. Ils possèdent tout, la responsabilité, la respiration, le bonheur, la santé et la sécurité jusqu'à l'air qu'on respirait.Et pourtant, je ne sais pas, si c'est un rêve ou une illusion éternelle. Mais, on trouvait des hommes sans tête.On ramassait des os sans cesse. Parfois, on marchait sur et touchait des squelettes non seulement des morts mais aussi des vivants. C'est pas une folie.C'est la vie humaine qui décide de se transformer en conflit. J'entends aucun cri provenant de la faune ni de la flore.J'imagine également une terre sans vie humaine.Je n'ose rien dire à moi-même.Je sens des voix et cris amères et sévères.Je crois voir un lieu immensément immonde.En effet, des femmes nues sans fêtes crèvent sur le désert.Les pleures sont synonymes de vague imaginaire. J'entends des hommes excités hurlés sur ces beautés. D'autres portent des mots haineux et violents sur celles-ci.L'absence de choix dans leurs actes déterminait leur existence. Leurs yeux rouges expriment la vanité et non la sincérité. La souffrance sexuelle et physique est familière.Leur monde fait d'elles, des objets de plaisirs et de pressions arbitraires.J'observe l'image des enfants mineurs abandonnés sur des montagnes lumineux à la fois obscure.La peur, la pression et l'instinct sont leurs amis et leurs compagnons. Je ne suis pas seul à vouloir survivre.
Je ne peux pas aussi partir ni courir seul. J'ai toute une famille. Mais, pourtant nous risquons tous de mourir sans quelqu'un se sauve. On voit bien les feux traversés. Le ciel même est étonné.Tout était bleu.Le parfum de l'air était doux. Tout à coup, l'œil voit le flou et le nez aspire l'odeur des fumées explosives.Le voici devenir noir grâce aux fumées explosives. Il change et continue ses effets. Ainsi,je traverse des villages en larmes terrifiantes. Des adultes qui marchèrent à pied nu sur le désert sous une lumière brûlante.Des enfants qui criaient dès fois de soifs tous les jours de marches.
Des parents qui n'ont plus de force de se transformer en robots réels.Des enfants qui ignorent l'urgence factuelle. C'est le chaos de l'âme en détresse.
L'homme face à son instinct dégraisse son espoir en impuissante tendresse.
Dans une faiblesse s'exprime le pouvoir autant de soirs.Chaque village est transformé en désir sexuel des hommes irresponsables et irrationnels. Chacun survit selon ses propres moyens naturels, les hommes leurs physiques,les enfants leurs transformations en guerriers précoces, les femmes en objets de plaisirs féroces . L'utilité est l'objectif de cette dinguerie.Chaque homme peut prétendre être une exception avant son tour de barbarie.Le regard des frustrés et des désespérés ne cessent de produire effets en retour. Imaginons ces effets. Des mères éreintées de longue durée de marche finissent par être prisonnières des démons physiques au regard cynique. Toute une famille est scellée en division. Chacun cherche un refuge à sa vie. Les mots sont inefficaces.Ils sont tous des démons du même monde.Leurs armes sont pointues et directement létales pour chaque démon.Pour gérer et dissuader toutes les récalcitrances,les yeux des enfants mineurs, des hommes excités du fait de la pressions de différentes femmes nues dans une même cellule se croisent sous silence.Chacun ressent son désir à sa guise en silence et en tranquillité. Toute tentative de suicide serait de sentir son libido. La nature n'a pas mis en un pied de degrés d'égalité de sensation et sensibilité face à ces belles créatures innocentes. Le sexe n'est plus un tabou. Il est justement le seul moyen de survie pour les femmes d'aujourd'hui. La gloire passe par celui-ci. La victoire aussi !!
Perdre le caractère honteux de se montrer sans pudeur.
Un monde de famine, de détresse, de limites et de l'instinct.
Quel monde !!
Les règles habituelles disparaissent.
Je vois partout des otages.Le village est en déclin. C'est la raison qui ne prône plus la vie humaine. Chacun veut devenir crésus et visible sans effort méprisable.Le plaisir charnel devient la source de valeur. Quelle méprisable volonté. Les femmes produisent des filles nues. Les hommes prônent la nudité des femmes. C'est mon instinct qui observe et parle .
Je parle de ce que je pense voir hier durant mes rêves déambulants. La planète des corps nus. Le sexe est gratuit et ostensif. Les filles sont des produits vivants et productifs.Les paroles sont interdites. Les mots sont nos ennemis. Le consentement est facultatif.Seul le silence est synonyme de vie. Oh ! Oh ! Oh ! diable monde ne soit pas une réalité cruelle, reste seulement un songe imaginaire. Ne descend jamais sur terre. Et pourtant, je te voir faufiler tout doucement dans les pays en paix et en guerres. Je pense que ce n'est plus invisible ni chimère. Les valeurs sont devenues dangereuses. Elles sont appelées à disparaître. Ce village renonce à ses propres valeurs humaines. La pudeur, la responsabilité, le respect, la sociabilité et la confidentialité n'ont plus aucun impact sur l'être humain. Les raisons ne sont plus d'ordre normal. L'esprit voyage dans les ères des faits monstrueux et des actes ignobles qu'on leur imposait. On égorgeait des hommes qui en faisait preuve d'existence naturelle.
Les autres sont plus violents que certains. D'autres n'ont rien à dire sur les objectifs qu'ils ont su depuis le début. Et pourtant, les choses sont claires et nettes. Chacun doit faire ce qu'on l'a demandé et se taire.C'est un choix des humains démoniaques.
Quel monde sans raison !
Quel village démoniaque !
Un village qui est l'expression d'une véritable sauvagerie. Est-ce l'heure de comparer certains humains réels à ces démons.Ces démons humains qui font preuve de renégat envers leur véritables semblables.Le futur me tracasse.Je ne suis pas sûr que mon enfant serait d'accord de vivre dans ce village où personne n'aime plus personne.Personne ne calcule plus rien. C'est un monde sans regret ni règle.Les films ne nous étonnent plus.Les enfants sont des adultes superflus.Personne n'est ignorante.On devient tous des savants décadents voire pédants.Au final,
Je me demande avant mon réveil,
Quelle déchéance !