Suis-je dans le noir ou ai-je les yeux fermés ? Peut-être les deux. Ne serait-ce pas que le monde vit à l'envers ou c'est moi qui vis hors de moi? Depuis quelques jours, mon esprit vadrouille en tous sens, quêtant à chaque passage, à chaque mouvement du vent, pour voir d'où tu sortiras. Mes espoirs semblent toujours être trahis. Je n'ai pas pu fermer l'œil, depuis, mes yeux ne savent plus se positionner.
D’habitude nous discutions pendant des longues heures ! Cela fait déjà trois années depuis que nos deux cœurs se sont liés, pour le meilleur et le pire (avons-nous dit devant le prêtre) mais d’aucune fois ne t’est venue l’idée de me laisser seule, de t’envoler ci-haut pour enfin me contempler si bas comme le soleil que je ne peux fixer regard. Tu vois, mes nuits et mes jours se confondent, la lumière et les ténèbres sont devenues complices, je ne sais ni fermer l’œil, ni savoir le temps qui perle l’humanité. Ma vie, une insécurité fignolée par ton absence. Ces dernières discussions ont brisé en deux mon destin. Je me croyais être au-dessus, alors qu’il suffisait d’une petite corde pour me rabaisser. Parfois quand l’homme parle, le mieux serait de tenir sa bouche close. Te voir pendu à cause de moi, je me sens perdue, mon âme disloquée, je n’avais juste pas compris que la vérité pourrait panser la plaie de déception qui s’étendait dans ton cœur.
Ecoute Francis, je reconnais mon mal ! Il aurait fallu que je te le dise tout simplement, mais j’ai été aussi une femme à la nuque raide que j’ai perdu une part de moi-même. J’ai peur de rentrer en chambre, bien que tu sois déjà mis à terre ! Je sens la chaleur de ta présence, les murmures de ta voix douce. Oh ! Qu’ai-je fait moi ? Suis-je dans le noir ou ai-je les yeux fermés ? Peut-être les deux. Est-ce une réalité ou un rêve ? Je suis inconnaissable et méconnaissable.
Depuis 2 semaines de ton suicide à la corde dans notre chambre conjugale, ouf ! Dois-je dire conjugale ? Alors que je t’avais trahi ! La vérité est un perle rare qui vit dans une forêt vierge, où la cueillir c’est rallumer le feu de confiance et d’amour, c’est ce que je n’ai pas pu faire ni comprendre.
Je me suis résolue de te parler à fond cette affaire à genoux pour implorer ton pardon, bien que je ne sache si tu m’écouteras. Au fait, notre premier fils qui a 3 ans n’a jamais été ton fils de sang, et même l’enfant qui attend bientôt briser mes entrailles n’est pas de toi. Abomination qu’ai-je faite ! Ils sont de Charles, ton ami. Nous nous fréquentions depuis quelques mois avant notre mariage, et quand j’ai su que j’étais grosse, je n’ai pas hésité de te prendre pour bouc émissaire par le fait que nous étions à quelque moment de notre mariage. Je faisais la menteuse, parce que j’avais peur de perdre ton amour, ne sachant pas que je pouvais te perdre, toi une partie de moi. Silence...
Je savais que Charles te l’avait dit, parce qu’on s’était épris par une dispute et il décida de me foutre hors de son cœur. Il m’avait promis de mettre du feu dans notre vie de couple, nous avons eu à parier. Voilà pourquoi quand tu me les demandais pendant tout ce temps, la peur m’habitait, je me disais que si je te le dis tu me répudierais de la maison. Or, tu voulais simplement te rassurer, oh ! Tu me les répétais mais mon cœur de pierre et de menteuse ne s’ouvrait pas, puisqu’on dit souvent : lorsque tu commences par un mensonge, il faut y demeurer par peur de souffler une fumée sur ta réputation. Non, ce n’est pas vrai, parce que la vérité donne la paix et renforce l’amour. Je l’ai su maintenant ! Tu m’entends ? Est-ce tu m’as pardonné ?
Bon, je ne sais pas si tu m’écoutes et si tu m’as pardonnée, mais je sais seulement que tu regardes et vois mes larmes du repentir. Puisque je ne sais pas « suis-je dans le noir ou ai-je les yeux fermés ? Peut-être les deux ». Si tu m’entends et me pardonnes, peut-être je verrai clair et je me reconnaitrai.
D’habitude nous discutions pendant des longues heures ! Cela fait déjà trois années depuis que nos deux cœurs se sont liés, pour le meilleur et le pire (avons-nous dit devant le prêtre) mais d’aucune fois ne t’est venue l’idée de me laisser seule, de t’envoler ci-haut pour enfin me contempler si bas comme le soleil que je ne peux fixer regard. Tu vois, mes nuits et mes jours se confondent, la lumière et les ténèbres sont devenues complices, je ne sais ni fermer l’œil, ni savoir le temps qui perle l’humanité. Ma vie, une insécurité fignolée par ton absence. Ces dernières discussions ont brisé en deux mon destin. Je me croyais être au-dessus, alors qu’il suffisait d’une petite corde pour me rabaisser. Parfois quand l’homme parle, le mieux serait de tenir sa bouche close. Te voir pendu à cause de moi, je me sens perdue, mon âme disloquée, je n’avais juste pas compris que la vérité pourrait panser la plaie de déception qui s’étendait dans ton cœur.
Ecoute Francis, je reconnais mon mal ! Il aurait fallu que je te le dise tout simplement, mais j’ai été aussi une femme à la nuque raide que j’ai perdu une part de moi-même. J’ai peur de rentrer en chambre, bien que tu sois déjà mis à terre ! Je sens la chaleur de ta présence, les murmures de ta voix douce. Oh ! Qu’ai-je fait moi ? Suis-je dans le noir ou ai-je les yeux fermés ? Peut-être les deux. Est-ce une réalité ou un rêve ? Je suis inconnaissable et méconnaissable.
Depuis 2 semaines de ton suicide à la corde dans notre chambre conjugale, ouf ! Dois-je dire conjugale ? Alors que je t’avais trahi ! La vérité est un perle rare qui vit dans une forêt vierge, où la cueillir c’est rallumer le feu de confiance et d’amour, c’est ce que je n’ai pas pu faire ni comprendre.
Je me suis résolue de te parler à fond cette affaire à genoux pour implorer ton pardon, bien que je ne sache si tu m’écouteras. Au fait, notre premier fils qui a 3 ans n’a jamais été ton fils de sang, et même l’enfant qui attend bientôt briser mes entrailles n’est pas de toi. Abomination qu’ai-je faite ! Ils sont de Charles, ton ami. Nous nous fréquentions depuis quelques mois avant notre mariage, et quand j’ai su que j’étais grosse, je n’ai pas hésité de te prendre pour bouc émissaire par le fait que nous étions à quelque moment de notre mariage. Je faisais la menteuse, parce que j’avais peur de perdre ton amour, ne sachant pas que je pouvais te perdre, toi une partie de moi. Silence...
Je savais que Charles te l’avait dit, parce qu’on s’était épris par une dispute et il décida de me foutre hors de son cœur. Il m’avait promis de mettre du feu dans notre vie de couple, nous avons eu à parier. Voilà pourquoi quand tu me les demandais pendant tout ce temps, la peur m’habitait, je me disais que si je te le dis tu me répudierais de la maison. Or, tu voulais simplement te rassurer, oh ! Tu me les répétais mais mon cœur de pierre et de menteuse ne s’ouvrait pas, puisqu’on dit souvent : lorsque tu commences par un mensonge, il faut y demeurer par peur de souffler une fumée sur ta réputation. Non, ce n’est pas vrai, parce que la vérité donne la paix et renforce l’amour. Je l’ai su maintenant ! Tu m’entends ? Est-ce tu m’as pardonné ?
Bon, je ne sais pas si tu m’écoutes et si tu m’as pardonnée, mais je sais seulement que tu regardes et vois mes larmes du repentir. Puisque je ne sais pas « suis-je dans le noir ou ai-je les yeux fermés ? Peut-être les deux ». Si tu m’entends et me pardonnes, peut-être je verrai clair et je me reconnaitrai.