C'était l'hiver total sur la capitale Niamey. Il a plu toute la nuit. Ce matin, la pluie s'est arrêtée. Mais le ciel est encore couvert de gros nuages. Sani n'a pas accompagné son père et sa sœur à Tondikoirey. Il est resté à la maison avec sa maman.
L'après-midi, Idi vient le chercher. Il y a un grand match de handball, aujourd'hui. Veux-tu venir avec moi? La célèbre équipe féminine, dénommée les Fennecs affrontera les Bingua Girls de Dosso. Un moment idéal à ne pas manquer.
— Maman, demande Sani, je peux aller voir le match ?
Maman veut bien que Sani aille au stade. Ça fait déjà deux semaines que les Fennecs étaient en préparation. Partout, les gens étaient scotchés aux médias.
Quand les deux enfants arrivent, les deux équipes sont déjà sur le terrain. Les joueuses se rangent devant les spectateurs qui applaudissent.
« Tu vois, dit Idi, les joueuses de notre équipe de Niamey, les Fennecs portent des maillots à bandes oranges. Les joueuses de Dosso portent des maillots verts. » Les visages se renferment. Un coup de sifflet ; les joueuses prennent place. Un autre coup de sifflet ; la partie commence.
Une joueuse en maillot vert court avec le ballon. Elle court, elle court!... Le public crie: « un but! Bravo!» Sani n'est pas content : les Bingua Girls vont gagner! Notre équipe va perdre! »
— Il ne faut pas parler comme cela, dit Idi. Si notre équipe gagne, je dirai « bravo pour nos joueuses ! » Et même si l'équipe de Dosso gagne, je dirai encore: « bravo pour leurs joyeuses ! »
— Je sais, continue Ali. Mais tu ne vois donc pas que le match est bientôt terminé, on est à dix minutes de la mi-temps.
— Ça va cher ami, à la deuxième phase, nous allons les gagner, les battre, tu verras, laisse faire le temps seulement. Ali sourit bonnement.
Dans les tribunes, les gens s'agitent. La seconde phase du match est lancée. Une joueuse en maillot orange feinte avec le ballon, ses coéquipières s'activent. Un petit bond à droite, un autre à gauche, la gardienne du camp adverse se couche, la balle fonce tout droit dans les filets. Un but!
Sans perdre le temps, les joueuses se replacent, l'arbitre siffle, la partie reprend. Cette fois-ci la joueuse numéro dix de Niamey capte la balle en pleine course. Elle se lance en avant, les autres suivent, un mouvement d'ensemble. Quelle belle combinaison! La gardienne n'a même pas suivi, un autre but est là ! Ça fait deux à un en faveur de Niamey. Les joueuses sont en sueur, elles ont mouillé les maillots, et on sent la fin du match. Les cris montent, Niamey... Niamey... Tout à coup, l'arbitre siffle ; bravo pour Niamey.
— Tu vois Sani, c'est ce que je te disais. Dans ce genre de match, il n'est jamais trop tard pour revenir au score et gagner finalement...
— Très bien, Idi, merci beaucoup pour l'explication des contours d'un match de haut niveau.
— D'accord, très cher ami, et très prochainement pour la demi-finale qui opposera Niamey et Zinder.
L'après-midi, Idi vient le chercher. Il y a un grand match de handball, aujourd'hui. Veux-tu venir avec moi? La célèbre équipe féminine, dénommée les Fennecs affrontera les Bingua Girls de Dosso. Un moment idéal à ne pas manquer.
— Maman, demande Sani, je peux aller voir le match ?
Maman veut bien que Sani aille au stade. Ça fait déjà deux semaines que les Fennecs étaient en préparation. Partout, les gens étaient scotchés aux médias.
Quand les deux enfants arrivent, les deux équipes sont déjà sur le terrain. Les joueuses se rangent devant les spectateurs qui applaudissent.
« Tu vois, dit Idi, les joueuses de notre équipe de Niamey, les Fennecs portent des maillots à bandes oranges. Les joueuses de Dosso portent des maillots verts. » Les visages se renferment. Un coup de sifflet ; les joueuses prennent place. Un autre coup de sifflet ; la partie commence.
Une joueuse en maillot vert court avec le ballon. Elle court, elle court!... Le public crie: « un but! Bravo!» Sani n'est pas content : les Bingua Girls vont gagner! Notre équipe va perdre! »
— Il ne faut pas parler comme cela, dit Idi. Si notre équipe gagne, je dirai « bravo pour nos joueuses ! » Et même si l'équipe de Dosso gagne, je dirai encore: « bravo pour leurs joyeuses ! »
— Je sais, continue Ali. Mais tu ne vois donc pas que le match est bientôt terminé, on est à dix minutes de la mi-temps.
— Ça va cher ami, à la deuxième phase, nous allons les gagner, les battre, tu verras, laisse faire le temps seulement. Ali sourit bonnement.
Dans les tribunes, les gens s'agitent. La seconde phase du match est lancée. Une joueuse en maillot orange feinte avec le ballon, ses coéquipières s'activent. Un petit bond à droite, un autre à gauche, la gardienne du camp adverse se couche, la balle fonce tout droit dans les filets. Un but!
Sans perdre le temps, les joueuses se replacent, l'arbitre siffle, la partie reprend. Cette fois-ci la joueuse numéro dix de Niamey capte la balle en pleine course. Elle se lance en avant, les autres suivent, un mouvement d'ensemble. Quelle belle combinaison! La gardienne n'a même pas suivi, un autre but est là ! Ça fait deux à un en faveur de Niamey. Les joueuses sont en sueur, elles ont mouillé les maillots, et on sent la fin du match. Les cris montent, Niamey... Niamey... Tout à coup, l'arbitre siffle ; bravo pour Niamey.
— Tu vois Sani, c'est ce que je te disais. Dans ce genre de match, il n'est jamais trop tard pour revenir au score et gagner finalement...
— Très bien, Idi, merci beaucoup pour l'explication des contours d'un match de haut niveau.
— D'accord, très cher ami, et très prochainement pour la demi-finale qui opposera Niamey et Zinder.