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- Feel-Good
Pierrot allait boitant dans la jungle des mots,
Se frayant un chemin.
Il oubliait souvent le nom des animaux,
Ou des doigts de la main.
Mouron, dingon, chemal, cirogne, mouistiti,
Il les mélangeait tous.
Si l'on voulait savoir le doigt le plus petit,
Il se tournait les pouces.
Ses parents s'inquiétaient, étaient catastrophés.
Qu'allons-nous donc en faire ?
Alors Pierrot rêva une nuit que des fées
Étaient venues sur terre.
Au matin, le gamin trouva au pied du lit
Des baskets bien étranges
Si belles qu'alentour le sol avait pâli
Comme l'aile d'un ange.
Puis il entendit ce refrain :
Voici tes baskets de sept lieues,
Chausse-les et tout ira mieux,
Facile sera le chemin.
L'enfant fut très surpris
Ébahi
Je ne lis pas avec mes pieds,
Répondit-il à la fée.
Tu verras, ça ira !
Abracadabra,
Plus de charabia,
Ni de bla-bla-bla,
Mais de l'opéra,
Des mots angora,
En veux-tu en voilà.
Ça te plaira,
Dit la fée Clara.
Tout confiant, ardemment,
L'enfant
Avança, se risqua.
Les baskets, guillerettes,
À grandes enjambées
Défrichèrent,
Légères
La jungle des mots inhibés.
Qui se lâchèrent,
Se déchaînèrent,
Étincelles de vie,
Fourmis de poésie,
Abeilles merveilles
Au miel sans pareil.
Et Pierrot devint Pierre.
Magicien de l'imaginaire
Poète légendaire,
Enchantant les jours ordinaires
Des gens graves ou débonnaires,
Des prolétaires jusqu'aux notaires
Et même jusques aux rombières.
Charmant les chats, les minous, les souris,
Les aras et les canaris,
Les bouledogues, les caniches,
Jaillis tout fringants de leurs niches,
Les roquets et les huskys,
Ou si vous voulez, les Huskies
Qui n'sont pas des chiens rikiki,
Ce n'est pas moi qui vous le dis
Mais un certain Alphons' de Ré
Qui se promèn' « Basket au pied ».
Les baskets de sept lieues
Invention féérique,
Ouvrent désormais boutique
À l'enseigne de Pierrot
Le petit garçon pas faraud
Pour vous séduire en ce lieu
Et vous faire sourire un peu.
Se frayant un chemin.
Il oubliait souvent le nom des animaux,
Ou des doigts de la main.
Mouron, dingon, chemal, cirogne, mouistiti,
Il les mélangeait tous.
Si l'on voulait savoir le doigt le plus petit,
Il se tournait les pouces.
Ses parents s'inquiétaient, étaient catastrophés.
Qu'allons-nous donc en faire ?
Alors Pierrot rêva une nuit que des fées
Étaient venues sur terre.
Au matin, le gamin trouva au pied du lit
Des baskets bien étranges
Si belles qu'alentour le sol avait pâli
Comme l'aile d'un ange.
Puis il entendit ce refrain :
Voici tes baskets de sept lieues,
Chausse-les et tout ira mieux,
Facile sera le chemin.
L'enfant fut très surpris
Ébahi
Je ne lis pas avec mes pieds,
Répondit-il à la fée.
Tu verras, ça ira !
Abracadabra,
Plus de charabia,
Ni de bla-bla-bla,
Mais de l'opéra,
Des mots angora,
En veux-tu en voilà.
Ça te plaira,
Dit la fée Clara.
Tout confiant, ardemment,
L'enfant
Avança, se risqua.
Les baskets, guillerettes,
À grandes enjambées
Défrichèrent,
Légères
La jungle des mots inhibés.
Qui se lâchèrent,
Se déchaînèrent,
Étincelles de vie,
Fourmis de poésie,
Abeilles merveilles
Au miel sans pareil.
Et Pierrot devint Pierre.
Magicien de l'imaginaire
Poète légendaire,
Enchantant les jours ordinaires
Des gens graves ou débonnaires,
Des prolétaires jusqu'aux notaires
Et même jusques aux rombières.
Charmant les chats, les minous, les souris,
Les aras et les canaris,
Les bouledogues, les caniches,
Jaillis tout fringants de leurs niches,
Les roquets et les huskys,
Ou si vous voulez, les Huskies
Qui n'sont pas des chiens rikiki,
Ce n'est pas moi qui vous le dis
Mais un certain Alphons' de Ré
Qui se promèn' « Basket au pied ».
Les baskets de sept lieues
Invention féérique,
Ouvrent désormais boutique
À l'enseigne de Pierrot
Le petit garçon pas faraud
Pour vous séduire en ce lieu
Et vous faire sourire un peu.
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