Maitre ? Vous plaisantez ?
Vous pouvez me cogner comme l'ont fait tous les autres
mais je ne vous appellerai pas maître
Quelques coups de plus ou de moins ne suffiraient à abattre ma forteresse de pensées,
Ma bouche fermée,
Mes yeux défiant toute autorité
Les mots dans ma tête se propagent
sans qu'aucun deux ne dépasse l'enclos de mes lèvres
Et quoi ?Pourquoi je devrais m'adresser à lui?
À eux à vous, tous
Je suis mieux dans ma cogitation
Il ne me reste que quelques tiers de vie
Paraplégique par la durée...
Il faut dire que tous ces coups ne m'ont pas ratés
Vécu dans la solitude dans mon coin
En silence, par peur d'offense
Je préfère garder mes yeux fermés,
Qu'Assister à tout ce manège
Ne leur a-t-on jamais dit?
‘'L'autorité et la brutalité ne font jamais bon ménage !''
Si pour régner il faut passer par la violence alors on sait d'avance
Ce combat ne se poursuit pas suivant les règles de l'art
plus de cinq décennies ,
j'ai forcé mon corps à l'abandon,
et maintenant j'en suis arrivé au déni
Pour ne pas dire l'autodérision
Si tu veux survivre il faudra apprendre à la résilience
artiste par vocation ,
esclave par destiné
Il n'y a que dans l'art que réside la beauté
Et même! le seul que je puis considérer comme maître est celui qui
au-delà de du visible pousse mon être dans un état de dissuasion où ma seule contrainte fut ma liberté
regarde-les tous apeurés
De qui ?de quoi?
Si ce n'est d'eux-mêmes qu'ils ne devraient
Ces jeunes beaucoup trop ignorants
pas assez réceptif
« Moi qui suis un simple aigri »
que pourrais-je leur apprendre
« Je suis le vieux sorcier » comme ils disent
Pourtant ,c'est un commun sort
Que nous subissons , ici
Ah !si seulement je pouvais leur dire d'arrêter
non pas à nos persécuteurs, mais eux, mes fils
Non pas issu de mon sang et de ma chair
mais de la réalité que mes pauvres yeux
aujourd'hui fébriles les ont vu intégrer
Arrêtez de réagir, agissez
Montrez-leur que vous êtes bien plus que des êtres programmés
Vos forces, redirigez-les
bâtissez , ensemble votre vérité
Mais je sais, qu'aucun de vous ne m'écoutera De toutes les façons je n'ai rien dit
si je le faisais aucun de vous ne m'entendrait
–eh le vieux rêveur !
As-tu fini ta besogne
–oui
–oui qui, dit-il en me pointant un fouet sous le nez,
encore fébrile je ne puisse me résigner davantage
–oui maître , répondis-je les yeux baissés
Vous pouvez me cogner comme l'ont fait tous les autres
mais je ne vous appellerai pas maître
Quelques coups de plus ou de moins ne suffiraient à abattre ma forteresse de pensées,
Ma bouche fermée,
Mes yeux défiant toute autorité
Les mots dans ma tête se propagent
sans qu'aucun deux ne dépasse l'enclos de mes lèvres
Et quoi ?Pourquoi je devrais m'adresser à lui?
À eux à vous, tous
Je suis mieux dans ma cogitation
Il ne me reste que quelques tiers de vie
Paraplégique par la durée...
Il faut dire que tous ces coups ne m'ont pas ratés
Vécu dans la solitude dans mon coin
En silence, par peur d'offense
Je préfère garder mes yeux fermés,
Qu'Assister à tout ce manège
Ne leur a-t-on jamais dit?
‘'L'autorité et la brutalité ne font jamais bon ménage !''
Si pour régner il faut passer par la violence alors on sait d'avance
Ce combat ne se poursuit pas suivant les règles de l'art
plus de cinq décennies ,
j'ai forcé mon corps à l'abandon,
et maintenant j'en suis arrivé au déni
Pour ne pas dire l'autodérision
Si tu veux survivre il faudra apprendre à la résilience
artiste par vocation ,
esclave par destiné
Il n'y a que dans l'art que réside la beauté
Et même! le seul que je puis considérer comme maître est celui qui
au-delà de du visible pousse mon être dans un état de dissuasion où ma seule contrainte fut ma liberté
regarde-les tous apeurés
De qui ?de quoi?
Si ce n'est d'eux-mêmes qu'ils ne devraient
Ces jeunes beaucoup trop ignorants
pas assez réceptif
« Moi qui suis un simple aigri »
que pourrais-je leur apprendre
« Je suis le vieux sorcier » comme ils disent
Pourtant ,c'est un commun sort
Que nous subissons , ici
Ah !si seulement je pouvais leur dire d'arrêter
non pas à nos persécuteurs, mais eux, mes fils
Non pas issu de mon sang et de ma chair
mais de la réalité que mes pauvres yeux
aujourd'hui fébriles les ont vu intégrer
Arrêtez de réagir, agissez
Montrez-leur que vous êtes bien plus que des êtres programmés
Vos forces, redirigez-les
bâtissez , ensemble votre vérité
Mais je sais, qu'aucun de vous ne m'écoutera De toutes les façons je n'ai rien dit
si je le faisais aucun de vous ne m'entendrait
–eh le vieux rêveur !
As-tu fini ta besogne
–oui
–oui qui, dit-il en me pointant un fouet sous le nez,
encore fébrile je ne puisse me résigner davantage
–oui maître , répondis-je les yeux baissés