Hé l'eau, c'est moi
Je me questionnais si après toutes ces années, tu ambitionnerais qu'on se revoie ?
On débagoulerais que le temps est supposé nous guérir, mais moi ça ne m'a pas vraiment guérie
Ah l'eau, est-ce-que tu enregistres mes amphigouris?
D'un continent à l'autre, je métamorphosais les océans en tubes
Confectionnant aux surfeurs, une joie avant les apéricubes
Jeter les ordures...et les baleines qui mettent à exécution leurs progressions dans le Fosbury ?
Et quand j'interpelle les scientifiques sur la gravité planétaire, tu restes ahuris
Hé l'eau, depuis l'autre côté
De te dire que je suis désolé de t'avoir brisé le coeur en ingurgitant un thé
Tu es cascadeur, mémorise le saut de l'ange, est paisible à traverse la fôret
Jusqu'à l'offrande des fraises en blue-ray
C'est pas les Contamines-Monjoie en ce moment
Stoppes l'invasion de ces huit limites planétaires : je suis ton médicament
À moins que tu aimes mieux le Coca et le pinard
Je me souviendrais de toi comme un père peinard
Les goûts et les couleurs de mon environnement
Bâillant face à la devanture de la télévision comme un non-voyant
En vérité, je défèque assidûment d'empoisonner ta générosité
Comme un Google aliéné
De la glace à la noix de coco au brise-glace
Persiste une telle indifférence à mon sujet, n'est-ce-pas l'Homère qui a l 'audace ?
Croupir dans les égoûts de la ville sous les automobiles
Quand revérais-je le paradis des blanches îles ?