« Maître ? Vous plaisantez ? Vous pouvez me cogner, comme l'ont fait tous les autres mais je ne vous appellerai pas maître »
C'est complètement insensé, se dit le policier. les yeux écarquillés, il s'est approché de la source du son. En arrivant, Il a vu qu'un groupe de ses collègues était en train de battre un protestataire qui a traversé le pont sur lequel la police antiémeute a décidé de s'implanter. Un fait qui n'était pas surprenant. Depuis que l'on leur a donné l'instruction de gérer les manifestations qui ont été éclatées dans toute la capitale, les altercations avec les protestataires sont devenues quotidiennes.
A y regarder de plus près, on dirait qu'il était déjà blessé, la tête et le bras couverts de pansements. Ce coup n'était pas son premier, et si le passé est garant de l'avenir, ce ne sera pas le dernier.
Tandis qu'ils ont continué à le frapper, il a raconté n'importe quoi sur le droit de manifester contre la politique de son gouvernement donc ils l'ont récompensé par plus de coups.
Ils auraient arrêté depuis longtemps s'il leur avait dit ce qu'ils voulaient entendre. Mais ces gens n'ont toujours pas compris. Mieux vaut parfois accepter et suivre le courant, car être battu par quatre hommes n'est pas le moment de se disputer sur la politique.
Enfin, les policiers sont partis, l'homme restait allongé sur le trottoir. Assis à côté de lui, le policier a constaté un groupe qui a commencé à se former devant eux, Il visait clairement à aider.
« Qu'est-ce que tu fais ici toute la journée au juste ? » a demandé le policier. « à quoi cela sert-il ? »
Poussant un profond soupir, le protestataire a répondu « pour ma liberté »
« Ne dites pas de bêtises »
« Pour de vrai ! »
Après un temps de silence, suivie par une voix frustrée « Ce n'est pas la première manifestation que l'Irak ait jamais vue. De plus grands hommes que vous ont essayé, et presque qu'aucun d'entre eux n'a réussi. »
« Je ne me trompe pas. Je sais comment cela va se terminer. Malgré cela, j'ai l'intention... » il a essayé de se lever « d'aller jusqu'au bout.»
Après avoir adopté un certain niveau de confiance, le groupe s'est approché d'eux. L'officier n'a fait aucun geste pour aider les gens pendant qu'ils ont porté le blessé, mais il n'a pas non plus essayé de les arrêter. Ils l'ont emporté vers la liberté. cette pensée a traversé son esprit.
*****
Au fil des jours, le policier l'a vu plusieurs fois de l'autre côté du pont qui les séparait. Certains jours, il avait l'air guéri, mais d'autres, il à été encore plus blessé. Néanmoins, malgré sa volonté de faire des remarques, il détournait son regard. Mais il a fait quelques recherches sur ce protestataire. Il s'agit d'un musicien, assez bien connu. Dans les bons jours, vous pourriez l'entendre chanter avec ses amis en s'accompagnant à la guitare.
Loin de sa famille et de son réseau, il pouvait respirer l'atmosphère familiale, mais elle n'était pas chaleureuse ni accueillante. Ce n'était pas pour lui. ils ne m'accueilleraient sûrement pas en de telles circonstances, se dit-il.
Un mois s'était déjà écoulé depuis le début des manifestations. Tant de personnes étaient mortes. Pourtant, le mouvement ne semblait pas vouloir s'arrêter. Son enthousiasme n'a fait que nourrir la tension dans le cercle de la police antiémeute, dont les membres ont été coincés ici-bas.
Les politiciens commençaient à s'agiter, envoyant des commandes d'utiliser tous les moyens nécessaires pour assurer de mettre fin à cette situation. Les policiers ont eu recours à divers procédés violents pour disperser les manifestants, notamment à des balles en acier enrobées de
caoutchouc, des balles réelles et des bombes de gaz lacrymogènes lancées directement sur la foule. les gens couraient loin dans toutes les directions. Au milieu du chaos, il l'a encore entendu, l'homme têtu.
« Maître avez-vous perdu l'esprit ? »
L'entendre était comme un coup de poing dans le ventre. Il a été, de nouveau, violemment frappé. Pourtant, il n'a jamais cessé de dire des inepties. L'audace de sa tendance auto-destructrice est presque admirable. Et quand ils en eurent finis, il s'est retrouvé occupant la même place à côté dy protestataire. Par sympathie ou par curiosité ? Il n'était pas vraiment sûre.
« Ils ont frappé assez durement tes mains. » dit-il sans réfléchir.
« Savez-vous que je suis un musicien ? » dit le protestataire, souriant, quoiqu'il n'en eût pas envie.
« Je suis au courant. Voilà pourquoi je crois que vous êtes un idiot ». La réponse du protestataire e pouvait être décrit que comme une murmure de mécontentement.
« vous risquez de perdre votre source de revenu, votre profession pour une cause perdue ! »
« Pensez-vous avoir le droit de juger les autres ? »
« Je déclare simplement un fait. »
« Vous défendez un gouvernement qui vous prive de vos droits et libertés fondamentaux ! »
« Vous voilà encore à dire des sottises. »
« vous n'êtes pas sérieux ! »
« Je le suis. Vous vous trompez sur moi. Je n'appuie pas le gouvernement. »
« Alors pourquoi n'êtes vous pas à l'autre bout du pont? »
« Je fait simplement mon travail »
« vous ne pouvez jouer sur les deux tableaux. Choisissez le camp pour lequel vous allez risquer votre vie ! »
« Rien ne vaut de mourir. Je fais simplement mon travail. »
« Ce qui fait de vous un traître car... » ils ont été interrompus par quelques manifestants qui viennent aider leur camarade. Le policier lui-même était emmené, des cris inintelligibles résonnaient à ses oreilles. Alors qu'il faisait demi-tour une dernière fois, il a vu un policier tire directement sur le protestataire une bombe de gaz qui l'a touchée au front. Il s'est effondré de suite.
Le policier qu'il n'entendra probablement jamais l'explication pour justifier être étiqueté comme "traître", mais il pouvait en déduire en regardant e protestataire essayant de ramper vers la liberté.
C'est complètement insensé, se dit le policier. les yeux écarquillés, il s'est approché de la source du son. En arrivant, Il a vu qu'un groupe de ses collègues était en train de battre un protestataire qui a traversé le pont sur lequel la police antiémeute a décidé de s'implanter. Un fait qui n'était pas surprenant. Depuis que l'on leur a donné l'instruction de gérer les manifestations qui ont été éclatées dans toute la capitale, les altercations avec les protestataires sont devenues quotidiennes.
A y regarder de plus près, on dirait qu'il était déjà blessé, la tête et le bras couverts de pansements. Ce coup n'était pas son premier, et si le passé est garant de l'avenir, ce ne sera pas le dernier.
Tandis qu'ils ont continué à le frapper, il a raconté n'importe quoi sur le droit de manifester contre la politique de son gouvernement donc ils l'ont récompensé par plus de coups.
Ils auraient arrêté depuis longtemps s'il leur avait dit ce qu'ils voulaient entendre. Mais ces gens n'ont toujours pas compris. Mieux vaut parfois accepter et suivre le courant, car être battu par quatre hommes n'est pas le moment de se disputer sur la politique.
Enfin, les policiers sont partis, l'homme restait allongé sur le trottoir. Assis à côté de lui, le policier a constaté un groupe qui a commencé à se former devant eux, Il visait clairement à aider.
« Qu'est-ce que tu fais ici toute la journée au juste ? » a demandé le policier. « à quoi cela sert-il ? »
Poussant un profond soupir, le protestataire a répondu « pour ma liberté »
« Ne dites pas de bêtises »
« Pour de vrai ! »
Après un temps de silence, suivie par une voix frustrée « Ce n'est pas la première manifestation que l'Irak ait jamais vue. De plus grands hommes que vous ont essayé, et presque qu'aucun d'entre eux n'a réussi. »
« Je ne me trompe pas. Je sais comment cela va se terminer. Malgré cela, j'ai l'intention... » il a essayé de se lever « d'aller jusqu'au bout.»
Après avoir adopté un certain niveau de confiance, le groupe s'est approché d'eux. L'officier n'a fait aucun geste pour aider les gens pendant qu'ils ont porté le blessé, mais il n'a pas non plus essayé de les arrêter. Ils l'ont emporté vers la liberté. cette pensée a traversé son esprit.
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Au fil des jours, le policier l'a vu plusieurs fois de l'autre côté du pont qui les séparait. Certains jours, il avait l'air guéri, mais d'autres, il à été encore plus blessé. Néanmoins, malgré sa volonté de faire des remarques, il détournait son regard. Mais il a fait quelques recherches sur ce protestataire. Il s'agit d'un musicien, assez bien connu. Dans les bons jours, vous pourriez l'entendre chanter avec ses amis en s'accompagnant à la guitare.
Loin de sa famille et de son réseau, il pouvait respirer l'atmosphère familiale, mais elle n'était pas chaleureuse ni accueillante. Ce n'était pas pour lui. ils ne m'accueilleraient sûrement pas en de telles circonstances, se dit-il.
Un mois s'était déjà écoulé depuis le début des manifestations. Tant de personnes étaient mortes. Pourtant, le mouvement ne semblait pas vouloir s'arrêter. Son enthousiasme n'a fait que nourrir la tension dans le cercle de la police antiémeute, dont les membres ont été coincés ici-bas.
Les politiciens commençaient à s'agiter, envoyant des commandes d'utiliser tous les moyens nécessaires pour assurer de mettre fin à cette situation. Les policiers ont eu recours à divers procédés violents pour disperser les manifestants, notamment à des balles en acier enrobées de
caoutchouc, des balles réelles et des bombes de gaz lacrymogènes lancées directement sur la foule. les gens couraient loin dans toutes les directions. Au milieu du chaos, il l'a encore entendu, l'homme têtu.
« Maître avez-vous perdu l'esprit ? »
L'entendre était comme un coup de poing dans le ventre. Il a été, de nouveau, violemment frappé. Pourtant, il n'a jamais cessé de dire des inepties. L'audace de sa tendance auto-destructrice est presque admirable. Et quand ils en eurent finis, il s'est retrouvé occupant la même place à côté dy protestataire. Par sympathie ou par curiosité ? Il n'était pas vraiment sûre.
« Ils ont frappé assez durement tes mains. » dit-il sans réfléchir.
« Savez-vous que je suis un musicien ? » dit le protestataire, souriant, quoiqu'il n'en eût pas envie.
« Je suis au courant. Voilà pourquoi je crois que vous êtes un idiot ». La réponse du protestataire e pouvait être décrit que comme une murmure de mécontentement.
« vous risquez de perdre votre source de revenu, votre profession pour une cause perdue ! »
« Pensez-vous avoir le droit de juger les autres ? »
« Je déclare simplement un fait. »
« Vous défendez un gouvernement qui vous prive de vos droits et libertés fondamentaux ! »
« Vous voilà encore à dire des sottises. »
« vous n'êtes pas sérieux ! »
« Je le suis. Vous vous trompez sur moi. Je n'appuie pas le gouvernement. »
« Alors pourquoi n'êtes vous pas à l'autre bout du pont? »
« Je fait simplement mon travail »
« vous ne pouvez jouer sur les deux tableaux. Choisissez le camp pour lequel vous allez risquer votre vie ! »
« Rien ne vaut de mourir. Je fais simplement mon travail. »
« Ce qui fait de vous un traître car... » ils ont été interrompus par quelques manifestants qui viennent aider leur camarade. Le policier lui-même était emmené, des cris inintelligibles résonnaient à ses oreilles. Alors qu'il faisait demi-tour une dernière fois, il a vu un policier tire directement sur le protestataire une bombe de gaz qui l'a touchée au front. Il s'est effondré de suite.
Le policier qu'il n'entendra probablement jamais l'explication pour justifier être étiqueté comme "traître", mais il pouvait en déduire en regardant e protestataire essayant de ramper vers la liberté.