Isesomo, un jeune congolais de la RDC, habitait à l'est du pays, dans une région en proie aux guerres. Depuis sa plus tendre enfance, il avait vu la violence s'installer dans son pays et la nature être détruite petit à petit. Malgré ce contexte difficile, Isesomo ne baissait pas les bras. Il avait compris que le réchauffement climatique était un enjeu crucial pour son pays, et il avait décidé de s'engager à son niveau pour protéger la planète.
Isesomo avait grandi au bord du parc national de Virunga, une réserve naturelle exceptionnelle qui abritait de nombreux animaux menacés d'extinction. Il avait souvent joué dans les prairies verdoyantes, observant les gorilles des montagnes qui se promenaient en toute liberté. Mais au fil des années, les conflits armés avaient eu raison de la faune et de la flore. Les braconniers avaient pillé les ressources naturelles, les arbres avaient été coupés pour alimenter les feux de camp, et les déchets s'accumulaient sur les berges des rivières.
Isesomo avait décidé de ne pas rester les bras croisés. Il avait créé une association de jeunes volontaires pour lutter contre le réchauffement climatique et protéger les espèces menacées. Avec ses amis, il organisait des campagnes de sensibilisation auprès des villageois pour les convaincre de protéger la nature. Ils avaient planté des arbres, nettoyé les rivières, et organisé des randonnées pour observer les animaux en toute sécurité.
Mais leur plus grand défi était de protéger le parc national de Virunga, qui était régulièrement la cible des groupes armés qui cherchaient à piller ses ressources. Isesomo et ses amis avaient décidé de s'engager dans la protection du parc. Ils avaient créé des patrouilles pour surveiller les entrées et sorties, et signaler toute activité suspecte. Ils avaient également travaillé avec les gardes forestiers pour renforcer la sécurité du parc.
Un jour, alors qu'Isesomo et ses amis patrouillaient aux abords du parc, ils ont vu des braconniers armés de fusils en train de chasser des gorilles des montagnes. Isesomo, qui avait déjà vu de nombreux animaux tués par des braconniers, n'a pas hésité une seconde. Il a foncé sur les braconniers, les bras levés, pour les empêcher de tuer les gorilles. Les braconniers, surpris par cette attaque, ont pris la fuite.
Isesomo était fier de son geste. Il avait sauvé la vie de plusieurs gorilles et montré qu'il était possible de protéger la nature même en temps de guerre. Il savait que la route serait longue et difficile, mais il avait confiance en l'avenir. Il espérait que son exemple inspirerait d'autres jeunes congolais à s'engager pour la protection de la planète, même dans des contextes difficiles.
Quelques années passerent après un oups de soulagement, Isesomo semblait inquiet alors qu'il marchait à travers les vastes étendues verdoyantes du parc national de Virunga. Il avait grandi ici, parmi ces arbres majestueux, ces animaux sauvages et cette nature luxuriante. Depuis son plus jeune âge, il avait été témoin de la beauté de ce parc, préservé avec une vigilance obstinée par les gardes forestiers chargés de sa protection. Mais malheureusement, les temps avaient changé et les rebelles du M23 avaient décidé de violer cette tranquillité.
Les jours paisibles qu'Isesomo avait connus semblaient s'évanouir petit à petit. Le M23, un groupe armé sans pitié, avait envahi les terres autrefois protégées. Les rumeurs de leur présence se répandaient dans les villages voisins.
La nouvelle du non-respect de la protection du parc national de Virunga par les rebelles du M23 avait atteint les oreilles d'Isesomo quelques jours plus tôt, et depuis, il ne cessait de ressasser cette triste réalité dans son esprit. Il se souvenait de sa colère bouillonnante face à cette audacieuse intrusion dans son sanctuaire naturel, un endroit qu'il chérissait et respectait profondément.
Isesomo savait que la bataille pour préserver Virunga était un combat constant contre les braconniers, les trafiquants d'ivoire et les entreprises exploitantes. Mais l'arrivée des rebelles était une menace d'un tout autre niveau. Ces combattants sans scrupules ne se souciaient pas de l'environnement fragile du parc. Leur unique préoccupation était de satisfaire leurs propres ambitions égoïstes.
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