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- Humour - Tout Public
Les ailes ouvertes, l'ocelle expert
La bête à pattes ourdit sa traque,
Culicuides versus humanoïde.
Les yeux creusés, l'heure enfiévrée
Je lui résiste
D'un geste las, chassé dix fois
Le bourdonnement, infiniment
Sans cesse insiste.
Je maudis tous les anophèles
Qui guettent l'homme ensommeillé
Pantagruélique et charnel
La bave offerte sur l'oreiller.
Quand je transpire, je les attire.
C'est un cauchemar
Les choses empirent
Quand il fait noir.
Sorti du lit d'énervement
J'allume vite le plafonnier
Le malin glisse subrepticement
Dans une faille insoupçonnée
Et je me perds en conjectures
Où est l'ignoble, où est l'ordure ?
Arrhhh ! L'imposture !
Je me déchaîne sur les murs
Et sous le lit, et sur l'armoire !
Je cède... de désespoir.
Retour au lit, le rêve sombre
Je vois l'affreux, j'entends son ombre
L'abdomen alourdi de sang
Un peu de moi pour ses enfants
Piqûre sur mon épaule tendre
Ma vengeance ne saurait attendre.
Car,
J'irai cracher sur vos marais
J'irai détruire vos larves frêles
J'écraserai vos corps ventrus
À coups de chaussons sur vos ailes
Je constellerai mes murs nus
Du rouge volé à mon insu !
Enfin, je dors,
C'est l'aube dehors.
La bête à pattes ourdit sa traque,
Culicuides versus humanoïde.
Les yeux creusés, l'heure enfiévrée
Je lui résiste
D'un geste las, chassé dix fois
Le bourdonnement, infiniment
Sans cesse insiste.
Je maudis tous les anophèles
Qui guettent l'homme ensommeillé
Pantagruélique et charnel
La bave offerte sur l'oreiller.
Quand je transpire, je les attire.
C'est un cauchemar
Les choses empirent
Quand il fait noir.
Sorti du lit d'énervement
J'allume vite le plafonnier
Le malin glisse subrepticement
Dans une faille insoupçonnée
Et je me perds en conjectures
Où est l'ignoble, où est l'ordure ?
Arrhhh ! L'imposture !
Je me déchaîne sur les murs
Et sous le lit, et sur l'armoire !
Je cède... de désespoir.
Retour au lit, le rêve sombre
Je vois l'affreux, j'entends son ombre
L'abdomen alourdi de sang
Un peu de moi pour ses enfants
Piqûre sur mon épaule tendre
Ma vengeance ne saurait attendre.
Car,
J'irai cracher sur vos marais
J'irai détruire vos larves frêles
J'écraserai vos corps ventrus
À coups de chaussons sur vos ailes
Je constellerai mes murs nus
Du rouge volé à mon insu !
Enfin, je dors,
C'est l'aube dehors.
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