Suis-je dans le noir ou ai-je les yeux fermés ? Peut-être les deux ou encore ni l’un, ni l’autre. Le village de « Gojim » est constitué de tribus dont certaines représentaient d’importantes puissances économiques, militaires, et stratégiques et d’autres, moins puissantes, vivant avec de faibles moyens. C’était la célébration des fêtes de fin et de début d’année, tout allait bien au village quand, soudain, par un mécanisme qu’aucun villageois n’ait pu expliquer, un petit géant sortit d’un monde inconnu et vint semer la terreur dans le monde des humains.
Les villageois, stoïques en apparence mais en tempête à l’intérieur, étaient accablés et ravagés par ce minuscule géant qu’on pouvait à peine voir à la lumière du jour et c’était l’une des plus grandes déceptions connues par les valeureux guerriers du village. Certains villageois disaient que ce petit géant était l’œuvre de quelques tribus méchantes et malintentionnées, mais dès l’instant où ces mêmes tribus sont aussi attaquées et très fortement touchées, d’autres pensaient au contraire qu’il s’agissait d’une réincarnation ; ce serait celle du Colonel Cius. Ce dernier fut un géant guerrier qui savait détruire en grande partie, des années avant, les membres d’une tribu conquise. Enfin, d’autres villageois pensaient qu’il s’agissait de châtiments divins et demandaient grâces.
Ce petit géant extermina hommes et femmes, ne respectant ni les religions, ni les classes sociales, sans aucun respect non plus pour les cheveux blancs et n’épargnant pas ceux souffrant déjà d’un mal, il les passe au fil de l’épée par centaines. Alors les chefs de tribu les plus prudents ordonnèrent aux villageois de rester chez eux parce que ce très minuscule mais dangereux petit géant voulait à lui seul : Le soleil, la mer, les plages, les rues et les places publiques. Néanmoins, plusieurs villageois ne pouvaient pas consentir ce sacrifice nécessaire ; la volonté de sortir fut alors exacerbée par le traumatisme de l’enfermement. Pour certains, il s’agissait de vacances imposées non profitables, une nuisance à la liberté pour d’autres, alors ils furent tentés par l’interdit et s’étaient donc faits dévorer par le redoutable ennemi.
Pour ne pas exposer les villageois, des chefs de tribu limitent les rassemblements en annulant les réunions religieuses, les activités culturelles, récréatives et les « coumbites » ; sorte de pratiques communautaires au cours de laquelle les villageois partageaient leurs forces de travail. Ces villageois pouvaient à peine sortir une heure par jour en restant à moins de cinquante mètres de leur lieu d’habitation puisque les grands guerriers du village cherchaient, nuit et jour, et ne trouvaient pas encore les moyens de faire mourir le petit géant. Cela fut autant difficile parce qu’il s’agissait d’un scénario totalement inédit qui leur demanda une grande agilité d’esprit. Mais, des villageois de certaines tribus pauvres ne faisaient pas trop attention aux règlements édictés par les autorités, bizarrement, on n’y dénombrait pas trop de victimes.
Un chef de tribu puissant, mais arrogant vit venir de loin la menace mais la sous-estima et tarda dans ses décisions contre le terrifiant petit géant; sa tribu dénombra ainsi beaucoup plus de victimes que tout le reste des tribus réunies. Pour masquer sa défaillance, il se mit alors à accuser une puissante tribu qui, selon lui, serait à l’origine de tout cela. Mais le chef de cette dernière tribu ne tarda pas à apporter un démenti, faisant croire que lui aussi a toujours travaillé dans le sens de l’intérêt du village et qu’il n’aurait pas osé commettre ce crime contre l’humanité. Cette réplique plongea les villageois dans le doute.
Le petit géant se mesura aussi à plusieurs personnalités de quelques grandes tribus, ce qui fut pour tous les villageois un grand étonnement et qui amena les chefs de « Gojim » à comprendre la nécessité de revoir leurs stratégies de combat pour ainsi éviter beaucoup plus de dégâts et de pertes importantes en vies humaines.
Incroyable, mais vrai ! Un villageois, membre d’une tribu pauvre, très faible et très pauvre, osa déclarer avoir la meilleure stratégie pour lutter contre le petit géant et l’anéantir. Quelle fut cette stratégie ?
−Ce petit géant, dit-il, vit de l’attention des villageois ; tous les yeux sont sur lui, tout le monde a peur de lui, tout le monde parle de lui, tout tourne autour de lui et tout cela lui procure de l’énergie et le rend virulent. Ma stratégie est simple et consiste donc en une privation des moindres doses d’attention à cet ennemi commun, le petit monstre sera alors en manque et il mourra au bout de quelques jours.
En un rien de temps, la nouvelle fut connue du village tout entier, mais cette proposition ne fit pas l’unanimité et fut rejetée d’un revers de main par la majorité des grandes tribus, trop simple pour être vraie. Or, les plus faibles tribus se montraient plutôt solidaires et acceptèrent la proposition sans aucune objection et s’étaient efforcées de tout appliquer à la lettre et on constata que personne ne fut tué depuis l’application stricte de l’instruction donnée.
Lorsque les chefs des grandes tribus constatèrent davantage de victimes de leur côté, ils décidèrent alors d’adopter la simple stratégie et le petit géant mourut au bout de quelques jours par manque d’attention comme l’avait martelé le membre de la faible tribu.
Tout le village était égayé. Les villageois remirent le nez dehors progressivement, comprirent la nécessité de partager les richesses et de se fraterniser pour ainsi mieux aborder les grands défis de la vie et ils vécurent heureux.
Les villageois, stoïques en apparence mais en tempête à l’intérieur, étaient accablés et ravagés par ce minuscule géant qu’on pouvait à peine voir à la lumière du jour et c’était l’une des plus grandes déceptions connues par les valeureux guerriers du village. Certains villageois disaient que ce petit géant était l’œuvre de quelques tribus méchantes et malintentionnées, mais dès l’instant où ces mêmes tribus sont aussi attaquées et très fortement touchées, d’autres pensaient au contraire qu’il s’agissait d’une réincarnation ; ce serait celle du Colonel Cius. Ce dernier fut un géant guerrier qui savait détruire en grande partie, des années avant, les membres d’une tribu conquise. Enfin, d’autres villageois pensaient qu’il s’agissait de châtiments divins et demandaient grâces.
Ce petit géant extermina hommes et femmes, ne respectant ni les religions, ni les classes sociales, sans aucun respect non plus pour les cheveux blancs et n’épargnant pas ceux souffrant déjà d’un mal, il les passe au fil de l’épée par centaines. Alors les chefs de tribu les plus prudents ordonnèrent aux villageois de rester chez eux parce que ce très minuscule mais dangereux petit géant voulait à lui seul : Le soleil, la mer, les plages, les rues et les places publiques. Néanmoins, plusieurs villageois ne pouvaient pas consentir ce sacrifice nécessaire ; la volonté de sortir fut alors exacerbée par le traumatisme de l’enfermement. Pour certains, il s’agissait de vacances imposées non profitables, une nuisance à la liberté pour d’autres, alors ils furent tentés par l’interdit et s’étaient donc faits dévorer par le redoutable ennemi.
Pour ne pas exposer les villageois, des chefs de tribu limitent les rassemblements en annulant les réunions religieuses, les activités culturelles, récréatives et les « coumbites » ; sorte de pratiques communautaires au cours de laquelle les villageois partageaient leurs forces de travail. Ces villageois pouvaient à peine sortir une heure par jour en restant à moins de cinquante mètres de leur lieu d’habitation puisque les grands guerriers du village cherchaient, nuit et jour, et ne trouvaient pas encore les moyens de faire mourir le petit géant. Cela fut autant difficile parce qu’il s’agissait d’un scénario totalement inédit qui leur demanda une grande agilité d’esprit. Mais, des villageois de certaines tribus pauvres ne faisaient pas trop attention aux règlements édictés par les autorités, bizarrement, on n’y dénombrait pas trop de victimes.
Un chef de tribu puissant, mais arrogant vit venir de loin la menace mais la sous-estima et tarda dans ses décisions contre le terrifiant petit géant; sa tribu dénombra ainsi beaucoup plus de victimes que tout le reste des tribus réunies. Pour masquer sa défaillance, il se mit alors à accuser une puissante tribu qui, selon lui, serait à l’origine de tout cela. Mais le chef de cette dernière tribu ne tarda pas à apporter un démenti, faisant croire que lui aussi a toujours travaillé dans le sens de l’intérêt du village et qu’il n’aurait pas osé commettre ce crime contre l’humanité. Cette réplique plongea les villageois dans le doute.
Le petit géant se mesura aussi à plusieurs personnalités de quelques grandes tribus, ce qui fut pour tous les villageois un grand étonnement et qui amena les chefs de « Gojim » à comprendre la nécessité de revoir leurs stratégies de combat pour ainsi éviter beaucoup plus de dégâts et de pertes importantes en vies humaines.
Incroyable, mais vrai ! Un villageois, membre d’une tribu pauvre, très faible et très pauvre, osa déclarer avoir la meilleure stratégie pour lutter contre le petit géant et l’anéantir. Quelle fut cette stratégie ?
−Ce petit géant, dit-il, vit de l’attention des villageois ; tous les yeux sont sur lui, tout le monde a peur de lui, tout le monde parle de lui, tout tourne autour de lui et tout cela lui procure de l’énergie et le rend virulent. Ma stratégie est simple et consiste donc en une privation des moindres doses d’attention à cet ennemi commun, le petit monstre sera alors en manque et il mourra au bout de quelques jours.
En un rien de temps, la nouvelle fut connue du village tout entier, mais cette proposition ne fit pas l’unanimité et fut rejetée d’un revers de main par la majorité des grandes tribus, trop simple pour être vraie. Or, les plus faibles tribus se montraient plutôt solidaires et acceptèrent la proposition sans aucune objection et s’étaient efforcées de tout appliquer à la lettre et on constata que personne ne fut tué depuis l’application stricte de l’instruction donnée.
Lorsque les chefs des grandes tribus constatèrent davantage de victimes de leur côté, ils décidèrent alors d’adopter la simple stratégie et le petit géant mourut au bout de quelques jours par manque d’attention comme l’avait martelé le membre de la faible tribu.
Tout le village était égayé. Les villageois remirent le nez dehors progressivement, comprirent la nécessité de partager les richesses et de se fraterniser pour ainsi mieux aborder les grands défis de la vie et ils vécurent heureux.