Nouvelles
4 min
Université Cheikh Anta Diop de Dakar
Le long d'un chemin sans destination
Maître ? Vous plaisantez? Vous pouvez me cogner,comme l'ont fait tous les autres, mais je ne vous appellerai pas maître. Comment voulez-vous que je vous appelle maître ? Depuis que je me suis réfugiée ici,je n'ai connu que des violences physiques et psychologiques. Je suis privée de liberté et de bonheur dans ce sinistre château, dans lequel je ne vois même pas le soleil. Je ne suis qu'une sorte de prisonnière bafouée,un objet ou dans un autre sens comme une animale collée aux oubliettes d'une société injuste.
Elle est âgée de 18 ans, elle avait quitté sa terre promise à la recherche de gagne-pain. Elle a été battue,maltraitée, chaussée de ces lieux où cette dernière est une étrangère , une inconnue dont on l'indexait de sa différence d'eux, avec mépris et indignation . Elle est allée chez un riche commerçant qui s'appelle Simon pour y travailler comme domestique.
Ça fait des nuits que Mariam n'a pu dormir à cause des travaux domestiques très lourds et surchargés.
Un jour, elle préparait le repas à son maître.Couchée sur un canapé, elle somnolait jusqu'à dormir.Tout d'un coup, elle fut réveillée au sursaut par une odeur d'une sauce calcinée au fond de la marmite, elle corrut vers la cuisine et éteint le feu mais malheureusement,ce qu'elle cuisinait était cramé.Elle avait un sentiment de désolation mais elle le versait sur un plat. Elle claquait les doigts, s'attendait,de nouveau, à un châtiment encore pire qu'elle n'a jamais connu. Elle trouva M.Simon dans son salon dans son joli costume,le ventre de noblesse, trait de l'issue d'une famille riche, elle le servit comme à l'accoutumée mais le vieux Simon, avec un regard de haine,lui arracha le plat. C'est ainsi qu'il avala une première cuillerée qu'il cracha par terre.
_M.Simon : Petite négresse ! Sorcière ! Comment tu as pu me servir un mets si fade, si cramé sur le feu ? Moi en tant que chef de ces lieux, issue de haute classe et toute la société me respecte ici et tu me prépares de la nourriture comme pour servir un chien ?
_Mariam: Désolée,ce n'est pas de ma faute...
_ M.Simon: Tu te comportes comme une animale de la forêt puisque tu viens de la forêt sauvage...
_Mariam: Svp M.Simon! Tu ne dois aucunement me traiter de cette manière ou me parler de ce ton. Tu ne dois pas me traiter d'animale, je suis un être humain comme toi, je réfléchis comme toi, j'oublie comme toi,je fais des erreurs comme toi . Nous sommes tous issus de la même race humaine...
_M.Simon: Appelle_moi maître ! Comment oses tu me tutoyer alors que tu dois impérativement m'appeler maître car c'est à toi de soumettre à mes ordres , sinon tu va subir les conséquences.
_Mariam: Maître ? Vous plaisantez ? Vous pouvez me cogner,comme l'ont fait tous les autres , mais je ne vous appellerai pas maître.Comment voulez vous que je vous appelle maître ?Dans cette demeure où je n'ai connu que des....
_M.Simon: Tu me parles comme ça sans raison , même mon chien est plus utile que toi...Tu mérite d'être vendue dans une animalerie. Hors de ma vue petite folle (en la repoussant violemment)
Mariam courrut s'enfermer dans sa chambre étroite et immonde pour pleurer son mal d'être maltraitée. Le vieux l'a suivie d'un air menaçant tel un loup devant sa proie.Mariam, hoquetait, le visage en larmes , son regard pitoyable regardait ce vieux méchant avec horreur. Il s'avança vers elle ; elle recula jusqu'à tomber en arrière. Le vieux le tendit le plat qu'elle refusa de manger .
_Simon: Même mon chien ne vas pas manger ça, C'est à toi de manger cette pourriture. Tout !Toute seule (en la lui forçant avec violences mais elle se débattait)si tu ne termines pas tout, tu demeureras ici et tu vas mourir de faim et personne te pourra pas venir te sauver. Tu vas voir ce dont ton maître est capable de faire bien qu'il mérite d'être bien traité de son haut nom...
Il la montra le dos et l'enfermait dans sa chambre avec clé.
Mariam s'aperçut qu'elle s'était blessée à la main droite. Le sang coulait le long du bras et le plat de nourriture devant elle . elle se sentait indigne , malmenée... Alors il lui fallait chercher des solutions pour sortir de cette vie qui n'a aucune pitié envers elle, sans attendre plus longtemps, elle va prendre la fuite en cherchant tous les moyens pour passer par la fenêtre et se sauvait à toute allure.
Les rayons de soleil éblouissaient ses yeux où passaient des larmes tristes, à peine essuyées. Elle emprunta le long d'un chemin sans destination à la recherche de son identité, de son semblable .Qui lui traite mieux? Qui lui offre une meilleure vie? Dans son esprit encore somnolant à cause de la fatigue et des s tortures, et dans sa tête ,elle accuse le monde d'être si injuste avec les inégalités raciales et les classes sociales ; elle se dit :" pourquoi le monde n'ouvrit pas ses yeux pour mieux voir la justice, l'égalité, le respect des uns envers les autres ? Ce monde actuel est borne: des ses deux yeux, l'un est ouvert aux supérieurs, aux plus forts, à ceux qui détiennent le pouvoiret l'autre fermé aux plus faibles, qui sont dépourvus de droits, qui sont inférieurs aux autres. Pourquoi ce monde ne prétend pas le relativisme au lieu de l'ethnocentrisme pour aboutir à des sociétés unies pour la paix ? Un monde sans guerres.Le monde changera_t_il de facettes pour que l'humanité connaîtra l'harmonie de la coexistence?"
Peut-être , ses questions auront un sens significatif si elle rencontra le vrai mot"justice" qui pourra la guider vers une nouvelle vie. Ainsi elle montra le dos toute une société qui la bannit, qui la marginalise à cause de sa race noire. Elle suit son long chemin sans destination avec un grand soupir...
Elle est âgée de 18 ans, elle avait quitté sa terre promise à la recherche de gagne-pain. Elle a été battue,maltraitée, chaussée de ces lieux où cette dernière est une étrangère , une inconnue dont on l'indexait de sa différence d'eux, avec mépris et indignation . Elle est allée chez un riche commerçant qui s'appelle Simon pour y travailler comme domestique.
Ça fait des nuits que Mariam n'a pu dormir à cause des travaux domestiques très lourds et surchargés.
Un jour, elle préparait le repas à son maître.Couchée sur un canapé, elle somnolait jusqu'à dormir.Tout d'un coup, elle fut réveillée au sursaut par une odeur d'une sauce calcinée au fond de la marmite, elle corrut vers la cuisine et éteint le feu mais malheureusement,ce qu'elle cuisinait était cramé.Elle avait un sentiment de désolation mais elle le versait sur un plat. Elle claquait les doigts, s'attendait,de nouveau, à un châtiment encore pire qu'elle n'a jamais connu. Elle trouva M.Simon dans son salon dans son joli costume,le ventre de noblesse, trait de l'issue d'une famille riche, elle le servit comme à l'accoutumée mais le vieux Simon, avec un regard de haine,lui arracha le plat. C'est ainsi qu'il avala une première cuillerée qu'il cracha par terre.
_M.Simon : Petite négresse ! Sorcière ! Comment tu as pu me servir un mets si fade, si cramé sur le feu ? Moi en tant que chef de ces lieux, issue de haute classe et toute la société me respecte ici et tu me prépares de la nourriture comme pour servir un chien ?
_Mariam: Désolée,ce n'est pas de ma faute...
_ M.Simon: Tu te comportes comme une animale de la forêt puisque tu viens de la forêt sauvage...
_Mariam: Svp M.Simon! Tu ne dois aucunement me traiter de cette manière ou me parler de ce ton. Tu ne dois pas me traiter d'animale, je suis un être humain comme toi, je réfléchis comme toi, j'oublie comme toi,je fais des erreurs comme toi . Nous sommes tous issus de la même race humaine...
_M.Simon: Appelle_moi maître ! Comment oses tu me tutoyer alors que tu dois impérativement m'appeler maître car c'est à toi de soumettre à mes ordres , sinon tu va subir les conséquences.
_Mariam: Maître ? Vous plaisantez ? Vous pouvez me cogner,comme l'ont fait tous les autres , mais je ne vous appellerai pas maître.Comment voulez vous que je vous appelle maître ?Dans cette demeure où je n'ai connu que des....
_M.Simon: Tu me parles comme ça sans raison , même mon chien est plus utile que toi...Tu mérite d'être vendue dans une animalerie. Hors de ma vue petite folle (en la repoussant violemment)
Mariam courrut s'enfermer dans sa chambre étroite et immonde pour pleurer son mal d'être maltraitée. Le vieux l'a suivie d'un air menaçant tel un loup devant sa proie.Mariam, hoquetait, le visage en larmes , son regard pitoyable regardait ce vieux méchant avec horreur. Il s'avança vers elle ; elle recula jusqu'à tomber en arrière. Le vieux le tendit le plat qu'elle refusa de manger .
_Simon: Même mon chien ne vas pas manger ça, C'est à toi de manger cette pourriture. Tout !Toute seule (en la lui forçant avec violences mais elle se débattait)si tu ne termines pas tout, tu demeureras ici et tu vas mourir de faim et personne te pourra pas venir te sauver. Tu vas voir ce dont ton maître est capable de faire bien qu'il mérite d'être bien traité de son haut nom...
Il la montra le dos et l'enfermait dans sa chambre avec clé.
Mariam s'aperçut qu'elle s'était blessée à la main droite. Le sang coulait le long du bras et le plat de nourriture devant elle . elle se sentait indigne , malmenée... Alors il lui fallait chercher des solutions pour sortir de cette vie qui n'a aucune pitié envers elle, sans attendre plus longtemps, elle va prendre la fuite en cherchant tous les moyens pour passer par la fenêtre et se sauvait à toute allure.
Les rayons de soleil éblouissaient ses yeux où passaient des larmes tristes, à peine essuyées. Elle emprunta le long d'un chemin sans destination à la recherche de son identité, de son semblable .Qui lui traite mieux? Qui lui offre une meilleure vie? Dans son esprit encore somnolant à cause de la fatigue et des s tortures, et dans sa tête ,elle accuse le monde d'être si injuste avec les inégalités raciales et les classes sociales ; elle se dit :" pourquoi le monde n'ouvrit pas ses yeux pour mieux voir la justice, l'égalité, le respect des uns envers les autres ? Ce monde actuel est borne: des ses deux yeux, l'un est ouvert aux supérieurs, aux plus forts, à ceux qui détiennent le pouvoiret l'autre fermé aux plus faibles, qui sont dépourvus de droits, qui sont inférieurs aux autres. Pourquoi ce monde ne prétend pas le relativisme au lieu de l'ethnocentrisme pour aboutir à des sociétés unies pour la paix ? Un monde sans guerres.Le monde changera_t_il de facettes pour que l'humanité connaîtra l'harmonie de la coexistence?"
Peut-être , ses questions auront un sens significatif si elle rencontra le vrai mot"justice" qui pourra la guider vers une nouvelle vie. Ainsi elle montra le dos toute une société qui la bannit, qui la marginalise à cause de sa race noire. Elle suit son long chemin sans destination avec un grand soupir...