Le grand-père

Toute histoire commence un jour, quelque par ; dit le vieillard à la barbiche blanche justifiant la qualité de la sagesse accumulée à la cour des années.
Ayant écouté la voix de surnommé le grand père.
Les gens se ressemblèrent autour de lui avec l’envie ardente d’écouter ce qu’il avait à dire, le grand père.
Ce surnom de grand père ne venait pas de ses nombreuse année d’existence plutôt des innombrable contes, histoires regorgeaient sa tête.
Il y eut silence total, les yeux grandement ouvertes, même les bébés, oubliaient les seins de leurs mères, les chiens nocturnes, eux aussi fermèrent leur gueules pendant ce moment, sans doute se jouissaient les histoires de grand père.il continua :
C’est fut une tradition dans le village de Kundupendu, Seul le père avait l’autorité de choisir quand et qui allait épouser sa fille. Il n’y avait aucune magie d’échapper à ce rude destin.
A 14ans, Aziza, une élève studieuse, intelligente feuilletait chaque nuit ses cours avec un rêve de devenir une maitresse de son école actuelle, parfois elle aida ses camarades de classe à leur expliquer certaines matières qui leur semblaient difficile, malheureusement son rêve fut en danger le jour où son père la fit s’assoir sous un arbre.
‘‘Tu as déjà une grande fille capable de bien gérer son foyer.’’ : dit son père.
Aziza se retrouva dans les champs de choux, ne comprenait pas le sens de mot foyer.
Aziza ; qu’est – ce que vous voulez dire par foyer ?
PERE : C’est tout simplement que tu as l’âge de te marier, et j’ai déjà un prétendant, un homme digne de son nom pour toi.
En entendant cela elle cru plongée dans un cauchemar, elle se secoua pour confirmer qu’elle était éveillée.
Aziza : pardon père, si j’ai compris, vous venez de parler de mariage ; elle faisait semblant de comprendre.
Père : oui ma fille, tu va te marier bientôt, j’ai hâte de voir tes enfants, laisses-moi dire mes petits enfants, de leur relater les aventures de mon enfance. Tu ne sais pas à quel point je serai content de passer le reste de mes jours avec eux.
Aziza : sans vouloir vous contredire père, je pense qu’il est encore très tôt.
Je veux d’abord terminer mes études avant.....,
Père ne la laissait même pas le temps de compléter sa phrase, dans une poussière de seconde, il changeait son sourire par une méchanceté
Père : qui t’a appris à me manquer du respect ?, même ta mère n’a jamais osée d’ouvrir sa bouche pour me contredire. Ecoutes-moi bien, pour la dernière fois
Tu dois te marier, ma décision est prise et ne sera changée ni discutée.
La mère d’Aziza venait du marche, en regardant le visage rebel de sa fille assise sous l’arbre à coté de son père, savais déjà ce qui se passait.
Elle fut obligée de soutenir son mari, et si osa faire le contraire, elle allait être bien tabassée, alors elle faisait son possible de ne pas irriter le roi de la maison.
Il nous reste peu de temps, commencer à préparer ta fille ; dit le père avec une voix imposante.
Elles entrèrent dans la maison, elle essaya de convaincre sa fille.
On ne peut pas faire autrement, toi-même tu connais bien ton père est épouvantable et comme il a déjà mangé la dot, c’est impossible qu’il renonce à sa folie et l’effet que je sois contre ce mariage ne sert à rien ; la mère, les larmes envahirent ses yeux, Aziza regarda tristement sa mère, une femme impuissante incapable de protéger le future de son enfant mais elle ne voulait pas céder a la peur qui l’inondait.
῝Maman, souviens-toi bien, tu m’avais dit que tu serais plus fière de moi une fois que je termine mes études et être quelqu’un de grand dans la vie. Il n y a pas d’autres chemins pour en arriver là si ce n’est que par la voie sûre, celle de l’école῎ ; elles versèrent les larmes puis s’embrassèrent.

La voix de narrateur stoppait subitement, tout le monde était vraiment choqué de voir la machine à raconter s’arrêter ; l’histoire était tellement touchante du point que personne ne voulait partir avant que le récit à touche sa fin.
Comment est-ce que Aziza fut mariée ; lança une maman avec un bébé au dos.
Qu’est-ce qu’elle avait fait la pauvre pour échapper le mariage ; demanda l’autre.
Kada, une jeune fille parmi la foule comprit le geste de grand père ; ce n’est même pas la première fois que ça arrivait.
Elle se leva et commença à collecter quelque sou rapidement, personne n’osa demander pourquoi ni refuser. Elle fit un saut, après quelque minute, elle revint avec une bouteille de kanyanga, l’unique remède pour ranimer le vieillard.
Apres avoir bu le Kanyanga, un cadavre ressuscité.
῝Histoire!!! ῎ : grand père criât à haute voix, c’était sa façon de confirmer qu’il est en forme
῝On t’écoute῎ ; répondit la foule gaiement.
Tout le village fut au courant et le jour de mariage approcha.
Aziza ne cessa de penser comment éviter l’inévitable
Elle pleura, ῝le monde est injuste.῎ Mais elle fut vite remise une fois que la parole tomba dans son crane, ῎ la personne mieux placée pour sauver son rêve n‘est qu’elle-même῝.
Nul ne sait la source de son courage, très tôt le matin pendant que le village ronfla, elle s’était mise en chemin n’ayant aucune idée d’où elle partait. On peut dire qu’elle était courageusement guidée par l’espoir, l’espoir d’un jour retrouver le banc de l’école et atteindre son ambition.
Arrivée au milieu de deux routes : laquelle prendre ? Parfois choisir est difficile heureusement un camion plein de bois apparut devant elle. Ce dernier s’arrêta.
῝D’où vas-tu῎? demanda le chauffeur,
En ville ; elle répondit sans doute alors qu’elle ne connaissait personne ni la ville elle même.
῝Vas-y montes῎. il l’appela avec un geste de la main.
Le camion continua sa route, le chauffeur se demanda incessamment : quel genre de parent pouvant laisser une gamine voyager seule ?; il finit par sortir la langue de sa poche : où sont tes parents et pourquoi t’ont permis de voyager seule ?; Apres deux minutes de silence Aziza se rappela de sa mère et ses études laissées derrière elle, les larmes coulèrent Malgré les émotions douloureuses, elle s’efforça de relater son problème l’obligeant de quitter sa terre natale. L’homme fut absolument bouleversé : ῝ ça suffit, tu es en sécurité maintenant.῎ Il la regarda tout droit dans les yeux : ῝ tu va vivre chez moi tranquillement. ῎ Il conclu avec un ton confiant. Elle se senti un peu soulagée mais l’idée de trouver plus vite l’école hantait sa tête.
Le camion arriva en ville juste après que le jour venait de céder sa place à la nuit. Aziza contempla étonnement, comment le réverbères privèrent les ténèbres d’imposer son règne contrairement au village.
Il s’arrêta, ils débarquèrent puis entrèrent dans une belle maison. ῝ voici ma maison et ça est ta chambre, sens toi a l’aise.῎ : dit le chauffeur.
Waouh!!!, vous aviez fait un travail considérable, vous devez être fier de vous-même ; loua Aziza.
Apres quelques jours, Aziza douta. ῝Dans une belle maison comme celle-ci, comment expliquer que je ne vois pas la personne qu’on appelle femme malgré le confort ?῎ ; elle ne voulu pas demander, croyant que le vieux chauffeur est comme elle, ayant de rêve à accomplir avant de se marier mais la calvitie qui dominait sa tête confirmant que l’homme est dans le troisième siècle de la vie, celui de la vieillesse.
L’enfant s’adapte facilement qu’un adulte
Juste quelques jours Aziza se fit des amies, sa meilleure s’appela Noëlle.
Elle fut tellement gentille avec elle, elle l’amena même à l’église
Toute chose semblait glisser sur une bonne route.
Comme les jours se tournèrent en semaine, la situation se métamorphosait.
Le bon sauveur qu’Aziza cru, devenait quelqu’un d’autre, il commençait à boire presque chaque jours, insultait la jeune fille parfois même la frappait.
῝Je suis ton maitre, c’est seulement grâce à moi que tu connais la ville pauvre villageoise, désormais dès que j’arrive tu entres directement dans ma chambre, ῎ l’homme à voix d’ivresse.
Aziza vite comprit, si ça continue de telle façon, le future enseignante serai inévitablement en péril.
Elle décida à raconter sa souffrance à Noëlla.
῝Tu as de la chance, tant que je sache, toute personne qui entre dans cette maison y sort soit morte ou gravement blessée, je t’aime et je ne veux surtout pas que tu subisses le même sort ῎ ; dit Noëlla avec de la peine.
Je suis morte à l’avance car je ne connais personne pouvant venir à mon secours ; répliqua en pleurant Aziza.
Arrêtes de pleurer, je regrette de ne pas être en mesure de t’’aider, je ne peux pas t’amener à la maison, Je vis avec la seconde femme de mon père, franchement elle n’est pas du tout moindre ; parla Noëlla en essayant de consoler son amie. Ça ne sert à rien de pleurer, partons voir le père c’est vraiment quelqu’un de bien, lui peut t’aider ; conclu Noëlla .elle prit Aziza par la main puis elles partirent.
Il fut extrêmement touché par ce qu’il venait d’être narré.
῝C’est complètement fini, tu ne dois plus t’inquiéter, tu vas vivre ici avec les autres et aller à l’école comme les autres῎ ; dit l’homme de Dieu qu’on appela Père avec une grande assurance, il aida les enfants délaissés.
Aziza manquait les mots pour exprimer sa joie, elle va pouvoir être enfin la personne qu’elle voulait toujours devenir « Enseignante ».
Je vous serais toujours reconnaissante dit en serrant le père dans ses bras.
Toute bonne histoire se termine toujours bien.
Heureuse Aziza, en retrouvant le chemin de l’école elle trouva aussi la joie de vivre.
Toute la foule était contente et applaudissait, ῝Tu es exceptionnel, on veut une autre῎ ; déclara KADE qui aimait tant écouter le grand père.
Ce n’est pas la fin du monde, demain est un autre jour, la vie est tout un livre et chaque jour a sa page de l’histoire.
Kanyanga est une boisson traditionnelle très alcoolisée.